Qui joue le plus gros dans ce match 6 et ces Finales ?

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Les finales newlook qui opposent les Phoenix Suns aux Milwaukee Bucks, sans ancien champion, nous proposent jusque-là et nous ont proposé de très belles actions. Celles des Bucks, sont peut-être les premières qui viennent à l’esprit, car la franchise de Milwaukee reste sur trois victoires d’affilée, et mènent 3-2 dans ces finales.

La pression est maintenant, sur les Suns, et plus particulièrement sur Chris Paul. Le meneur dispute ses premières finales après 16 ans passé dans la ligue. Et selon ESPN Stats & Info, Chris Paul est tout proche de connaître une histoire malheureuse.

Le système de projection de Five Thirty Eight estime que les Bucks ont  60 % de chances de gagner le match 6, et 75 % de chances de gagner la série donc de finir champion. Et si ces chiffres s’avèrent prophétiques, attendez-vous à de nombreux boucs émissaires de Chris Paul. Il semble être la réponse la plus évidente à la question écrite en titre de cet article, mais il y a également des arguments pour certains autres joueurs.

  1. Devin Booker

Juste ou pas, de lourdes responsabilités ont été placées sur les épaules de Devin Booker au cours de ces playoffs. Tout le monde sait à quel point il est talentueux, et il le démontre match après match. 27,7 points, 4,5 passes décisives et 2,1 trois lors de sa première manche en playoffs, il a même été comparé à Kobe Bryant.

Il a d’ailleurs été interrogé sur ce sujet par Richard Jefferson d’ESPN, voici ce que DBook a répondu :

Je n’ai pas fait cette comparaison moi-même. Je m’en tiens à ce qu’il a fait pour moi en tant que mentor et aux conseils qu’il m’a laissés. Alors, j’essaie de prendre des morceaux de sa mentalité et de son approche, mais je ne devrais jamais être comparé à Kobe Bryant.

Après deux matchs consécutifs à 40 points dans les match 4 et 5, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi on le compare au Mamba. S’il sort encore ce genre de performance, ces comparaisons continueront à refaire surface. En revanche si les Bucks gagnent et que Booker déçoit, les médias ne vont pas le louper.

On a peut-être un peu tendance à oublier que Booker n’a que 24 ans et qu’il dispute sa première campagne de playoffs. Si on remontait le temps, et qu’on disait à tous les journalistes, que pour sa première campagne de playoffs, Booker irait jusqu’en final avec près de 30 points de moyenne, personne ne l’aurait cru. Aujourd’hui ils sont certes pas surpris, mais ils sont tous impressionnés.

Booker a déjà dépassé toutes les attentes. C’est vrai qu’il n’est jamais facile de revenir en finale, mais il aura l’occasion de disputer les playoffs à nouveau, et peut-être même les gagner.

  1. Mike Budenholzer

Il faut que dire cet entraîneur a connu beaucoup de hauts et de bas et sa place a souvent été en jeu. Mais Budenholzer a rendu les Bucks un peu plus fort, et plus crédibles, parce Milwaukee ne faisait plus peur avant et ça a duré un long moment. Deux fois entraîneur de l’année, Mike Budenholzer n’a pas volé son succès.

Il a très souvent été critiqué, pour certains de ses choix tactiques. Ses schémas offensifs, et défensifs, en plus de la manière dont il demandait à Giannis de jouer sur les deux moitié de terrain ont aussi été beaucoup critiqué. Il avait tendance à trop faire jouer ses stars également, mais il a su rectifié le tir.

Bien sûr, deux performances terribles dans les matchs 6 et 7 pourraient à nouveau mettre sa place sur le banc des Bucks en péril. Car en NBA on est jamais à l’abri, mais c’est le premier entraîneur depuis un bon bout de temps qui a réussi à amené les Bucks en finales NBA, cela devrait le sauver.

  1. Jrue Holiday

Pendant la majeure partie de ces playoffs, Jrue Holiday n’a pas été constant en attaque. En revanche, sa défense a été précieuse tout au long de ces playoffs, et son implication défensive, a permis à Milwaukee de gagner des matchs importants.

L’exemple le plus récent était lors du match 5, Holiday a terminé le match avec 27 points et 13 passes décisives. Son +/- était de plus 14, dans un match où les Bucks ont gagné de quatre points. De plus, a quelques minutes de la fin du match, c’est Holiday qui pique le ballon des mains de Booker et qui envoie Giannis au dunk avec un lob. L’action qui a condamné les Suns.

Giannis a d’ailleurs remercier son coéquipier, et lui en est reconnaissant.

Il m’a fait confiance, il savait que j’allais finir l’action, et cela signifie beaucoup pour moi.

La bonne entente entre ces deux-là a été visible tout au long de ces playoffs. Les échanges qui ont amené Holiday à Milwaukee ont beaucoup fait parler. En effet, en plus d’Eric Bledsoe, Milwaukee a dû abandonner trois choix de draft de premier tour plus deux échange. Si les Bucks gagnent le titre, on ne pourra que dire qu’il s’agit d’un échange réussi.

  1. Khris Middleton

Il tourne à 23,9 points et 5,1 passes décisives de moyenne en playoffs. Ce qui l’a amené dans la conversation pour être élu MVP des finales, mais quand on regarde les stats de Giannis, il n’y a pas photo. Pour rappel Giannis tourne à 32,2 points, 13,0 rebonds, 5,6 passes décisives, 1,4 interceptions et 1,2 blocs dans ces finales. Mais Middleton a surtout rappelé à toute la ligue à quel point il était bon.

Au milieu de son apogée, Middleton se sera également imposé comme l’un des meilleurs ailiers. Stephen Curry est le seul joueur de l’histoire de la NBA à voir les mêmes, ou de meilleures stat que Middleton pour les points par match, les passes décisives par match et le pourcentage de trois points, mais Middleton est rarement mentionné avec Klay Thompson ou même Booker. Une bague pourrait changer cela.

  1. Giannis Antetokounmpo

Comme Booker, Giannis sera le premier, et sans doute le plus critiqué si les Bucks perdent ces finales, même s’il aura été extraordinaire. Sans bague, la probabilité pour qu’il intègre le temple de la renommée, est de 48,5% s’il prenait sa retraite après le match 5, selon Basketball reference. Avec une bague il verra ses chances augmenter, surtout s’il gagne le titre de MVP des finales.

À une époque où le tir extérieur est roi, Giannis est un peu comme un joueur de l’ancienne école. Il domine physiquement ses adversaires à un degré que nous n’avons pas vraiment vu depuis Shaquille O’Neal. Et pourtant, sa domination est plus une question d’explosivité et de longueur que les exploits alimentés par la force brute de Shaq.

  1. Chris Paul

Le suspense à ce sujet a peut-être été tué par l’introduction, mais il n’y a vraiment pas d’autre choix que Chris Paul. C’est le joueur qui joue le plus gros dans ce match 6, et même dans ces playoffs.

Il est dans la ligue depuis plus d’une décennie et demie. Non seulement c’est sa première apparition en finale, mais c’est pendant ces playoffs qu’il a disputé les finales de conférences pour la deuxième fois seulement. Selon toute vraisemblance, c’est la dernière chance pour CP3 d’être le leader incontesté d’une équipe jouant le titre.

Même avec sans bague, Chris Paul sera Hall of Famer, mais ça serait quand même beau, et ça lui fera du bien de pouvoir terminer sa carrière avec une bague.

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