Une nouvelle déconvenue pour les Oilers, le travail paie enfin pour les Jets

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Les Jets auront réussi l’exploit de ce premier tour des séries en balayant les Oilers en quatre matchs. Il aura fallu trois prolongations en quatre rencontres mais qu’importe : le résultat reste le même, les Oilers sont en vacances. 

Un an après avoir perdu contre des (faibles) Blackhawks, qui plus est en jouant à domicile, les Oilers font pire cette année. Malgré une saison historique de la part de Connor McDavid et de Leon Draisaitl, la franchise de l’Alberta n’y arrive pas et les éliminations prématurées font craindre le pire quant à l’avenir de McDavid sous le chandail des Oilers. 

Wayne Gretzky lui avait prédit une Coupe Stanley. Si cette prophétie se réalisera sans doute, il se peut qu’elle n’ait pas lieu à Edmonton. Mais qu’importe, in fine, ce sujet occupera sans doute l’intersaison et il apparait un peu tôt pour faire de telles hypothèses. 

Cette défaite, c’est avant tout la faillite d’un modèle et d’années d’une gestion médiocre de la franchise. L’exact opposé de ce qu’on peut voir chez les Jets depuis quelques années en somme. 

McDavid et Draisailt utilisés plus de 30 minutes par matchs 

McDavid et Draisailt comptent pour 21 millions de dollars dans le plafond salarial des Oilers. Un pourcentage astronomique qui montre à quel point ces deux joueurs sont essentiels à Edmonton. Mais ils sont surtout bien seuls et le temps moyens passés sur la glace démontre à quel point ils ne bénéficient d’aucune aide ou presque. Durant ces séries, Draisailt affiche un temps moyen sur la glace de 32 minutes et McDavid de 30 minutes. Le troisième attaquant le plus utilisé de la franchise est Ryan Nugent-Hopkins avec 24 minutes par match sur la glace. 

Les deux attaquants qui complètent le top 5 ? Jesse Puljujarvi et Kailer Yamamoto avec respectivement 22 et 20 minutes. Mais surtout, il s’agit de deux jeunes joueurs relativement jeunes (22 ans) avec peu de saisons à leur actif et peu d’expérience en séries. 

En d’autres termes, une baisse de régime du duo entrainait inlassablement les Oilers vers la défaite et plus les matchs duraient, moins cette paire devenait dangereuse. Avec trois prolongations, les Jets ont su faire durer les matchs, fatiguer les joueurs adverses et jouer sur leur avantage lors des rotations. 

Pour Edmonton en revanche, il va falloir trouver un moyen de réussir sans McDavid ou Draisaitl sur la glace, de marquer quand même et d’avoir d’autres joueurs qui se révèlent lors des séries, à l’image de William Nylander chez les Leafs qui pour l’instant, porte son équipe en marquant à chaque match. 

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