Les retrouvailles entre Martin St Louis et John Tortorella

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martin St Louis John Tortorella
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Dans la nuit de samedi à dimanche, le Canadiens de Martin St Louis affronte les Flyers de John Tortorella pour des retrouvailles entre deux vieilles connaissances.

Pour la première fois, les deux hommes qui se sont connus lors de la première année d’entraîneur de Tortorella à Tampa Bay. St Louis venait lui aussi d’arriver en Floride en 2001. Quatre ans plus tard, les deux hommes soulevait la Coupe Stanley.

Alors bien sûr, « tout n’a pas été rose » entre les deux hommes, comme peut l’être une relation entre un entraîneur et son joueur, mais le respect mutuel est bien présent.

« Ça va être drôle d’être entraîneur contre ‘Torts’ demain », a admis Martin St-Louis vendredi via RDS. « C’est un homme que je respecte beaucoup, qui a eu une grosse influence sur ma vie et ça, ça ne changera jamais. Nous étions deux personnes qui voulaient la même chose et nous avions besoin de l’un de l’autre »

Un modèle pour Martin St Louis

John Tortorella est un entraîneur reconnu au sein de la NHL avec plus de 1400 matchs sur le banc à son actif. Martin St Louis, lui n’en est qu’à une petite cinquantaine de match sur le banc du Canadiens depuis sa prise de fonction.

Tortorella est un exemple pour lui de longévité et une source d’inspiration pour trouver sa manière d’entraîner.

« Ça ne se fait pas par hasard, a dit St-Louis au sujet du plateau atteint par son ancien entraîneur. Le monde le connaît comme entraîneur devant les caméras. Mais ce qui est spécial avec ‘Torts’, c’est que le monde qui le connaît comme humain l’aime encore plus. La vérité, c’est la chose la plus importante pour grandir, a affirmé St-Louis. Que ce soit pour élever un enfant ou aider un joueur à s’améliorer, si vous ne lui dites pas la vérité, il va avoir de la difficulté à grandir. »

« J’ai certainement un style différent pour communiquer, mais il y a plusieurs façons pour arriver à ses fins », a rappelé St-Louis. « J’essaie d’être moi-même. Je continue d’apprendre à gérer chaque situation et chaque individu. Mais je veux rester moi-même, tout en essayant de trouver des façons de tirer ce que je veux de mes joueurs.

« Mais ça fait quoi, 50 matchs que je dirige? Je ne sais pas si je serai le même entraîneur après 1400 matchs »

les deux équipes restent sur des séries de défaites : 2 pour le Canadiens et 5 pour des Flyers un peu plus à la peine après un début de saison canon.

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