Patrick Roy n’est pas candidat au poste d’entraîneur en chef des Rangers
Alors que les Rangers de New York avancent dans leur recherche d’un nouvel entraîneur en chef, le paysage des candidats potentiels a été particulièrement vide d’une figure majeure : Patrick Roy.
Malgré un récent triomphe dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), menant les Remparts de Québec à remporter la Coupe Memorial 2023, les Rangers ont choisi de ne pas considérer Patrick Roy pour leur rôle d’entraîneur principal.
Une décision qui a soulevé des sourcils et conduit beaucoup à s’interroger sur la justification du processus de sélection des Rangers.
Les Rangers, semble-t-il, ne sont pas disposés à parier sur le fougueux, franc et notoirement indépendant Patrick Roy. La sortie peu orthodoxe de Patrick Roy de l’Avalanche du Colorado en 2016, invoquant des désaccords avec le front office, semble avoir laissé une marque indélébile sur son curriculum vitae, incitant peut-être des équipes de la LNH comme les Rangers à hésiter à le considérer pour un rôle aussi crucial.
En effet, les deux favoris pour le poste, John Hynes et Peter Laviolette, reflètent une préférence pour les candidats ayant un historique stable d’entraîneurs dans la LNH. Hynes et Laviolette ont tous deux fait leurs preuves dans la ligue, offrant aux Rangers un niveau d’expérience et de prévisibilité que les récents succès de Roy dans la LHJMQ ne peuvent contrebalancer.
Dans la foulée de la scission des Rangers avec Gérard Gallant, l’organisation semble privilégier la régularité et un leadership ferme. Le tempérament fougueux connu de Hynes, équilibré avec une vision décisive, ou la capacité de Laviolette à se connecter avec des joueurs individuels, pourraient potentiellement offrir les conseils dont l’équipe a besoin.
La préférence semble pencher vers les options expérimentées, et il y a une raison possible à l’exclusion de Patrick Roy.
Il convient de noter que même les Flames, qui sont actuellement à la recherche d’un entraîneur en chef, n’ont pas encore contacté Roy, qui a remporté le prix Jack Adams en tant que meilleur entraîneur-chef de la LNH lors de sa première saison avec l’Avalanche.
On pourrait soutenir qu’avec l’état actuel des Rangers, l’embauche d’un entraîneur avec le style de Roy pourrait injecter un élément d’énergie et d’émotion qui pourrait profiter à l’équipe. Cependant, une quantité excessive d’émotion pourrait s’avérer préjudiciable au club, qui a apparemment besoin d’une direction plus calme et équilibrée.
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