NHL: Saison terminée, qui remporte les récompenses individuelles ?
Mis à part les matchs pour connaître les derniers qualifiés aux play-offs de la coupe Stanley 2020, la saison régulière de NHL de la saison 2019-2020 est donc terminée. Il est donc l’heure de faire un 1er bilan concernant les récompenses individuelles.
Le Trophée Hart
Le 1er trophée est le Hart désignant le meilleur joueur de la saison.
Mac Kinnon leader de Colorado
Le 1er favori est MacKinnon de Colorado. Avec une saison en 35-58 en 69 matchs il a été l’atout numéro 1 de l’attaque de de Colorado pour finir 2ème de l’ouest. Il a été seulement épaulé par un rookie en la personne de Makar (développé dans le paragraphe Calder) pour faire performer son équipe.
Leon Draisaitl : un pointeur fou
Le second joueur est Draisaitl (43-67 en 71 matchs d’Edmonton qui a signé une saison monumentale digne des plus grandes heure de Gretzsky. Mais sa performance peut être atténué par le fait qu’il est épaulé par son coéquipier McDavid qui est du même calibre (97 pts).
Pastrnak : leader du trio de feu de Boston
Le dernier joueur mis en avant est Pastrnak (48-47 en 70 matchs) des Bruins. Il a été le leader de la 1ère ligne avec Bergeron et Marchand pour placer Boston en-tête de la conférence Est. La aussi l’inconvénient est qu’il a été soutenu par des coéquipiers performants.
L’avis de la rédac’ The Free Agent
Si l’on raisonne purement individuellement Draisaitl a été un cran au dessus de tout le monde. Mais si l’on raisonne collectivement, MacKinnon est celui qui a donné le plus à son équipe en étant le moins épaulé par ses coéquipiers.
Le trophée Vezina
Le trophée Vezina désigne le gardien en NHL qui a fait la meilleure saison.
Mais cette récompense est la plus difficile à décerner du fait des paramètres pris en considération : le nombre de victoire, le pourcentage d’arrêts ou encore le nombre moyen de but encaissé en 60minutes de jeu. Ces statistiques dependent énormément de l’équipe dans laquelle le joueur évolue.
Tuukka Rask : muraille des Bruins
Rask (26-8-6 2.12 et 92.9%) des Bruins de Boston a d’excellentes statistiques du fait d’être dans une équipe qui domine son sujet tant en attaque qu’en défense. Il a réalisé de nombreux arrêts clés pour aider Boston à se qualifier en PO. Mais cette domination doit se prolonger en PO et espérer gagner la Stanley même si en 2019 Boston était très proche.
Bishop : showman du Texas
Le 2nd gardien mis en avant est Bishop (21-16-4 2.50 et 92%) des Stars de Dallas. Il a retrouvé cette année son niveau de 2015 lorsqu’il était allé jusqu’en finale de la Stanley avec Tampa. Cette progression ne traduit pas statistiquement mais plus dans l’attitude et le comportement. De plus Bishop est dans une équipe où à part Klingberg la défense est assez légère augmentant son mérite. Il doit rassurer son équipe qui peine ces dernières années lorsqu’il faut concrétiser en mars et en PO (2 séries remportés sur 5 disputées lors de la dernière décennie)
Vasilevskiy confirme son talent
Le dernier gardien mis en avant est Vasilevskiy (35-14-3 2.56 et 91.7%) du Lightning de Tampa. Il sort encore une bonne saison mais n’a pas amélioré par rapport à la précédente cela est sûrement lié au fait que cette année Tampa a eu plus de difficulté dans le jeu mais semble avoir compris que le but est d’être à fond en mai et pas en novembre.
L’inconvénient de Vasilevskiy est qu’il est placé derrière une défense extrêmement qualitative et que ses performances sont noyées dans le collectif. En revanche Vasilevskiy vient de boucler sa 4ème saison en tant que titulaire dans la cage dune équipe jouant la Stanley à seulement 25ans ( 160 matchs débutés déjà).
L’avis de la rédac’ The Free Agent
Rask assez largement malgré des statistiques équilibrées entre les concurrents
Le Trophée Norris
Concernant le meilleur défenseur il remportera le trophée Norris. Depuis 2-3 ans, le niveau de cette récompense a augmenté avec des défenseurs qui en plus d’avoir des temps de glace conséquents, sont de plus en plus influents sur les fiches de pointage de leur équipe.
Carlson : 1.5 ans de niveau HOF
Le 1er défenseur est John Carlson (15-60 69 G) qui évolue aux Capitals de Washington. Depuis 3 saisons, Carlson en plus d’augmenter son temps de jeu augmente sa ligne de statistiques pour boucler une 3ème saison consécutive à plus de 68 points. Il pointe plus et a également augmenté son efficacité : 7.9 % de ses tirs terminent au fond de la cage alors qu’il n avait pas dépassé les 6.5 avant 2017.
Il a également été un grand artisan de la Stanley remportée par Washington mais depuis cela il a encore plus progressé et laisse son empreinte sur l’équipe se permettant le luxe de pointer 8 fois de plus qu’Ovechkin.
Hedman : un leader régulier
Victor Hedman joueur du Lightning de Tampa Bay a également réalisé une bonne saison (11-44 66G) mais contrairement à Carlson ses statistiques sont en légère baisse par rapport aux années précédentes (surtout en 2017 où il avait pointé 72 fois). Lui aussi sa performance est à relativiser du fait que la défense de Tampa est complete et bien armée ( McDonagh Shattenkirk Bogossian). Le point noir réside dans le fait que ses performances sont moins bonnes qu’en 2017, année où il ne l’avait pas gagné. Mais également sur le fait qu’àTampa depuis plusieurs années les joueurs sont bons en régulières en maîtrisant d une main de maître leur sujet mais qu’en play off le blocage est plus mental (même si cela ne compte pas pour le trophée cela y contribue quand même inconsciemment)
Josi : discret mais talentueux
Le 3ème joueur mis en avant dans cet article pour le Norris est Josi (16-49 69 G) des Nashville Predators. A 30 ans le Suisse est dans son prime. Il a enfin réussi à utiliser tout son potentiel pour faire de lui un défenseur complet et leader d’un quatuor pétri de talent ( avec Ellis Ekholm et Hamhuis) mais surtout libéré de Subban qui occupait trop de place médiatiquement pour un rendement sportif assez bas. Là aussi Josi aura du mal à gagner le Norris du fait d’etre dans une équipe solide défensivement mais qui n’est pas le seul élément fort de cette défense.
Pietrangelo : confirmer après le sacre
Le dernier défenseur mis à l honneur est Pietrangelo (16-36 70 G) des Blues de Saint Louis. Si l’on ramène le nombre de points par rapport au nombre de matchs joués à cause de l arret de la saison Pietrangelo vient de boucler sa saison la plus prolifique en carrière. Il a conservé son niveau de jeu qui a fait que St Louis a remporté la Stanley au printemps dernier. (19 pts en 26 matchs de PO).
Pietrangelo comme les autres joueurs nommés plus haut le leader de la défense de son équipe mais il a du s’adapter avec l’arrivée de Faulk en defense en 2019 pour essayer de se renforcer derrière et ne pas se reposer sur les acquis. La défense de St Louis depuis 2019 a été vu comme très bonne grâce au gardien Binnington ce qui laisse penser une faiblesse de la défense et ne place pas Pietrangelo comme le meilleur défenseur mais comme un bon défenseur en NHL.
L’avis de la rédac’ The Free Agent
Carlson vainqueur facile du Norris
Le Trophée Calder
Le trophée Calder qui récompense le meilleur rookie de l’année n’a pas été le plus disputé de ces dernières années mais les rookies révélés ont montré un potentiel fort intéressant.
Makar : un rookie en or
Makar (12-38 57G) de l’avalanche de Colorado a été excellent toute cette saison. Mieux il s’est permis d’être le 1er soutient de poids de MacKinnon dans la lutte à la 1ère place de la conférence ouest. Evidemment cela augure un fort potentiel dans la grande ligue mais cela demande confirmation dans un championnat où la remise en question personnelle est quotidienne.
Olofsson : le roi du PP
Le 2nd rookie mis en avant est Olofsson des Sabres (20-22 54 G) qui s’est montré extrêmement efficace en avantage numérique avec les Sabres en inscrivant 11 de ses 20 buts à 1 de plus sur la glace.
Hughes : voler la vedette à son frère
Hughes (8-45 68 G) des Canucks de Vancouver a tiré son épingle offensivement dans une équipe possédant la 2ème attaque de l’Ouest. De plus en defense la concurrence au sein de la franchise nest pas bien forte (Edler Myers) et il a pu se porter offensivement dans une équipe en pleine transformation après la retraite des Sedin et les arrives notables de Toffoli Roussel ou encore Pearson. Il a trouvé sa place à la bleue pour mettre sa pierre à l édifice. Son axe de travail est la défense mais à Vancouver avec un rooster assez léger sur ce point sans véritable taulier, son niveau en defense se verra tant la quantité de travail est forte.
Kakko : une hype plus que de points
Kakko (10-13 en 66G) n’est pas la recrue qui a pesé le plus sur la glace mais c’est celle qui a eu depuis sa draft la hype la plus importante notamment grâce au fait de jouer au MSG aux côtés de Panarin et Zibanejad avec qui il progresse et doit continuer de trouver sa place. Mais arriver dans une équipe qui en plus de le drafter haut, recrute Panarin font que l’alignement est bouleversé et ne facilite pas sa venue dans la grande ligue. C’est un joueur qui doit être observé sur le logo terme pour voir s’il confirme son rang de draft haut. C’est pour cela que je le place en 4ème en quelque sorte en wild card
L’avis de la rédac’ The Free Agent
Le jeune Makar devrait sortir vainqueur malgré une compétition ardue cette année.
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