NHL : Pourquoi les power plays sont plus efficaces ?
Hier encore, 6 buts ont été inscrits sur powerplay en 9 matchs. La réussite globale des équipes NHL tourne autour des 20%.
Washington s’est imposé hier soir 4-2 contre les Rangers de New York. TJ Oshie en a profité pour inscrire 2 buts en supériorité numérique. A l’image de ce match, le powerplay est, plus que jamais, un élément essentiel du jeu offensif des 31 franchises de la ligue. Depuis la fin des années 80, seules trois saisons ont vu les équipes avoir un taux de réussite de plus de 20% à 5 contre 4, 5 contre 3 ou 4 contre 3. Cette saison, donc, la saison dernière et la saison 2017 – 2018.
Modification des équipes spéciales
Alors qu’auparavant, une ligne de powerplay gardait le format classique de deux défenseurs et trois attaquants, les coachs ont fait naître une nouvelle tactique. Un défenseur et quatre attaquants forment désormais les lignes de powerplay. On est passé d’une formation en 2-3 à un 1-3-1. Il n’y a que les Sharks et les Coyotes qui n’ont pas encore franchi le cap. Ce nouvel alignement convient mieux à une formation dite en « parapluie ». Un défenseur se place en haut de zone, il sert d’intermédiaire et distribue le palet aux attaquants à gauche et à droite. Un autre attaquant se place devant le but pour masquer le gardien et le dernier forward à un rôle de bumper. Un bumper est un le rôle donné à un joueur libre qui vient en soutien de ses coéquipiers. il est le plus souvent au centre de la glace. Alex Ovechkin a aussi révolutionné les jeux de puissance. Il a popularisé les passes backdoor, dans le dos des défenseurs, suivis d’un one-timer, un tir sur réception.
Des joueurs plus techniques
Ces dernières années, le profil type d’un joueur NHL a changé. Auparavant, ils étaient beaucoup plus robustes qu’avant et jouaient plus en puissance. Aujourd’hui, les joueurs sont plus techniques et sont plus enclins à jouer en passes. Le profil parfait pour jouer en powerplay. La vitesse de jeu s’est intensifié et les NHLers sont de plus en plus précis en passes et surtout en tirs. Certaines stars comme Matthews et McDavid semblent même capable de placer le palet où il veulent sur le but. Ils n’ont besoin que de quelques centimètres pour battre le gardien adverse.
(Image : Pension Plan Puppets)
Commentaires