Les Panthers creusent l’écart dans ce Game 4
Alors que Boston semblait être favori face aux Panthers, les démons du passé semblent ressurgir et l’équipe floridienne mène maintenant 3-1
En seulement deux playoffs, les Panthers sont en train de devenir la bête noire des Bruins. Entre la catastrophe industrielle de l’année dernière, et comment est en train de se dérouler cette campagne de playoffs, on se dit que les Bruins n’ont toujours pas trouvé la clé pour faire déjouer les Panthers.
Mais dans ce match 4, plusieurs points montrent la supériorité fracassante des Panthers aux dépens des Bruins. Le premier est celui du nombre de tirs tentés par les deux équipes, qui, je vous assure, me laisse totalement sans voix.
Sur les trois derniers matchs entre les Panthers et les Bruins, Boston n’a tiré que 50 fois sur Sergei Bobrovsky. Et à l’inverse, les Panthers, eux, ont provoqué 107 tirs sur la cage de Jeremy Swayman. Un écart considérable qui fait évidemment la différence sur des matchs à enjeux comme ceux-ci.
Le deuxième facteur aggravant est celui du nombre de pénalités. Sur les 4 derniers matchs face aux Panthers, les Bruins ont écopé de 21 pénalités sur le total de la série. Un chiffre bien trop élevé que les Panthers mettront à profit durant ses playoffs.
Sur toutes les franchises présentes en playoffs cette saison, les Panthers se situent au quatrième rang des équipes les plus prolifiques en supériorité numérique avec 28.6 % d’efficacité, derrière les New York Rangers (33,3 %) et les Edmonton Oilers (45,8 %).
Mais c’est un autre évènement qui va avoir toute l’attention des médias. Au début de la troisième période, le joueur des Panthers Sam Bennett marque le but du 2-2 lors d’une supériorité numérique. Mais très vite, le coach des Bruins, Jim Montgomery, décide de faire appel aux arbitres pour notifier une gène sur le gardien Jeremy Swayman qui l’aurait empêché d’intervenir pour stopper le palet.
Une décision qui, au vu des ralentis, semblait totalement légitime, car on voit nettement Sam Bennett pousser volontairement Charlie Coyle sur le gardien, ce qui empêchera toute intervention de la part du portier de Boston.
Mais les arbitres valideront finalement ce but et cela aura de grosses répercussions sur l’ensemble de la partie.
« Nous pensions que Coyle était au-dessus de notre gardien de but et que si Coyle avait pu rester debout, il aurait pu dégager le palet », a déclaré Jim Montgomery après le match. « Cela a empêché notre gardien de réagir en jouant le palet.
« Oui, le palet part – il est dans la zone de but, j’essaie de faire un jeu et le palet me traverse. J’ai senti une poussée par derrière », note Coyle. « Je descends sur Sway, et le palet passe à côté de leur joueur – le filet est vide. Je me suis dit que je pouvais probablement me retourner et faire un jeu ou le dégager.
Is there even a single person the planet who doesn’t think this is goaltender interference?
Like it’s genuinely as obvious as it gets. pic.twitter.com/1VV7zb7Scy
— Boston Bruins Watcher (@WatcherBruins) May 13, 2024
Credit Photo : Bob DeChiara-USA TODAY Sports
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