Lorsqu’on arrive au stade du deuxième round de ses superbes playoffs, une brève analyse du gardien de l’Avalanche, Alexandar Georgiev, s’impose
Si on peut dire une seule chose à propos d’Alexandar Georgiev, c’est qu’il est capable d’alterner entre le très très bon et le vraiment très très mauvais. Très très bon parce que, sur le Game 4 face à Winnipeg, Georgiev a un pourcentage d’arrêt de 96,3 % et 26 tirs stoppés sur 27. Une performance de haute volée qui lui avait valu les éloges de la presse et de toute son équipe.
Ce match avait fait office d’excuse vis-à-vis du Game 1, parce que oui, le Game 1 de Alexandar Georgiev face aux Winnipeg Jets a été tout bonnement une catastrophe. Je rappelle juste que sur les 23 tirs tentés par Winnipeg, Georgiev n’en a stoppé que 16 donnant lieu à un pourcentage d’arrêt équivalent à 69,57 %.
Mais pourquoi ai-je décidé de remuer le couteau dans la plaie alors que l’Avalanche s’est imposé 4-3 face aux Dallas Stars à l’occasion du Game 1 de ce Round 2 ?
Tout simplement parce qu’au-delà de cette belle victoire, la première période d’Alexander Georgiev a été horrible. Horrible dans les chiffres, qui sont similaires à ceux de la débâcle face à Winnipeg. Sur les 9 tirs tentés par Dallas en première période, seulement 6 sont stoppés par Alexandar Georgiev. Ce qui va lui valoir un pourcentage d’arrêt de seulement 66,67 %.
Et horrible dans l’attitude, on avait comme l’impression qu’il était complètement perdu et qu’il était rongé par l’enjeu. Il a même manqué de se prendre un 4-0 en un seul tiers à quelques secondes de la fin de celui-ci.
En bref, Alexandar Georgiev a vraiment du mal à rentrer dans ses matchs. Et comme face à Winnipeg, on dirait qu’il a besoin d’être médiocre pour qu’il prenne conscience qu’il doit faire mieux, un problème pour les Colorado Avalanche qui vont vraiment avoir besoin d’un grand gardien s’ils veulent aller au bout.
Credit Photo : Jerome Miron-USA TODAY Sports
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