Le compte à rebours du mandat de Tony Pollard avec les Cowboys de Dallas s’est considérablement intensifié cette semaine alors que la date limite est passée sans accord sur un contrat à long terme.
Alors que Tony Pollard a fait preuve d’un immense talent et s’est avéré être un joueur essentiel pour les Cowboys, les contraintes financières et d’autres considérations stratégiques signifient que cela pourrait très bien être sa dernière saison à Dallas.
Pourquoi en est-on arrivé là ?
La réponse réside dans l’intersection de l’économie de la NFL, des stratégies d’équipe et de l’évolution du rôle du running back.
Les Cowboys sortent tout juste d’une longue période de paiement pour Ezekiel Elliott, à qui ils ont prolongé un contrat de 90 millions de dollars qui comprenait 50 millions de dollars garantis. Cet engagement financier envers Elliott, associé à un franchise tag de 10,091 millions de dollars pour Pollard, signifie que les Cowboys ont déjà fait des investissements substantiels dans leur champ arrière. De plus, avec le contrat d’Elliott comptant pour 5,82 millions de dollars cette saison et 6 millions de dollars l’année prochaine par rapport au plafond, la perspective de payer un autre porteur de ballon un contrat massif n’est pas tentante.
Pollard est une malheureuse victime d’un changement profond du marché des running back et des préoccupations concernant le futur plafond salarial des Cowboys. Avec l’étiquette signée, le décor est planté pour ce qui pourrait être la saison d’adieu de Tony Pollard avec Dallas.
Une situation similaire s’est déroulée l’année dernière lorsque les Cowboys ont tagué le tight end Dalton Schultz, n’ont pas réussi à parvenir à un accord à long terme, et l’ont ensuite vu partir pour les Texans de Houston pendant l’intersaison. Si l’histoire se répète, le destin de Tony Pollard pourrait suivre une trajectoire similaire.
L’utilisation du franchise tag dépend également des négociations de l’équipe avec d’autres joueurs clés comme le cornerback du Pro Bowl Trevon Diggs et le plaqueur droit Terence Steele. Les Cowboys n’ont qu’une seule étiquette de franchise à utiliser chaque année, et s’ils parviennent à prolonger les contrats de Diggs ou Steele, Pollard pourrait à nouveau recevoir l’étiquette de franchise, mais à un coût plus élevé.
Cependant, si ces négociations ne se déroulent pas comme prévu, Dallas pourrait choisir d’utiliser son tag sur Diggs ou Steele en raison de la valeur de position plus élevée.
Pour compliquer davantage les choses, le receveur CeeDee Lamb, actuellement sous option de cinquième année pour 2024, est une priorité élevée pour un contrat à long terme. De plus, le contrat de Dak Prescott interdit de le taguer en 2025, et le linebacker Micah Parsons sera éligible pour une prolongation à long terme après cette saison, ajoutant plus de variables aux considérations financières de Dallas notamment pour l’année 2024.
Le tableau dépeint ne plaide donc pas à un retour de Tony Pollard l’an prochain. Son état de santé sera également une clé pour une prolongation éventuelle.
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