Justin Fields cherche à retrouver son jeu instinctif
Le poids d’une ville entière repose sur les épaules d’un quarterback, et pour les Chicago Bears, la saison 2023 a propulsé leur jeune star, Justin Fields, sous les feux de la rampe.
Après des débuts difficiles, l’ancien joueur de l’Ohio State cherche à retrouver son style de jeu naturel, même si les questions sur sa position en tant que solution à long terme au centre de la franchise se posent.
Un match difficile contre les Buccaneers
Le match de la deuxième semaine contre les Buccaneers de Tampa Bay s’est avéré être un défi pour Justin Fields. Auteur d’une performance de 16 sur 29 pour 211 yards, il a subi deux interceptions. Mais ce qui frappe c’est le peu de yards à la course parcourus : 3.
Fields a donc enregistré son plus faible nombre de yards parcourus depuis sa saison rookie, ce qui laisse présager une certaine retenue sur le terrain. A propos de ses récentes performances, Justin Fields a déclaré s’être senti « robotisé » contre les Buccaneers, suggérant que le fait de trop réfléchir à ses stratégies pourrait entraver son jeu naturel.
Le rôle de l’entraîneur dans les récentes performances de Fields a fait l’objet d’une subtile spéculation. Bien que Fields reconnaisse les conseils de l’équipe d’entraîneurs, il a également souligné l’importance de jouer librement pendant le match, en faisant confiance à la préparation effectuée tout au long de la semaine.
« Ils font leur travail en me donnant des conseils, mais en fin de compte, je ne peux pas penser à cela quand le match arrive », a déclaré Justin Fields. « Je me prépare tout au long de la semaine et quand le match arrive, c’est le moment de jouer librement. Je pense moins et je joue plus. »
Ce sentiment a été partagé par l’entraîneur principal Matt Eberflus, qui a conseillé à Fields de « laisser couler ».
Alors que les Bears s’apprêtent à affronter les Kansas City Chiefs ce week-end, l’approche de Fields met l’accent sur un retour aux sources, en donnant la priorité à l’instinct plutôt qu’à l’analyse.
Credit: Kim Klement Neitzel-USA TODAY Sports
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