Jets : Aaron Rodgers frustré après une nouvelle gifle reçue
NFL – Victimes d’une nouvelle déconvenue hier soir chez les Cardinals (6-31), les Jets n’avancent pas en cette saison 2024. De quoi passablement frustrer Aaron Rodgers, le quarterback.
Décidemment, les Jets ne semblent pas y arriver. Après une victoire très encourageante face à Houston la semaine passée, Aaron Rodgers et ses hommes espéraient lancer leur dernier assaut en vue des Playoffs. Mais tout cela s’est effondré hier soir avec une cuisante défaite en Arizona. Les changements de coachs et de joueurs n’y feront cette fois rien.
« Vous ne battrez personne en marquant 6 points »
Cause première du désastre des Jets hier, l’attaque. Les hommes offensifs de Jeff Ulbrich sont visiblement restés au vestiaire hier à Glendale comme en témoigne les 6 points finaux au tableau d’affichage.
Ce à quoi il faut ajouter 207 petits yards parcourus au total, 4.3 yards par passes et seulement 17 premières tentatives obtenues. C’est finalement Rodgers qui résumait le mieux le marasme new-yorkais du soir. « Vous ne battrez personne en marquant 6 points ».
Une critique à l’encontre de toute son attaque mais également de lui-même, qui n’a converti que 22 passes dont la plus longue ne dépassa pas les 15 yards.
« J’ai manqué la cible à quelques reprises. Je pense que nous n’avons pas su gérer le bruit et la pression qu’ils ont très bien amenés. » complétait « A-Rod », dont la performance a été historiquement mauvaise hier.
Avec 151 yards dans les airs, l’ancien Packer a connu son plus faible total de la saison et ses 4.3 yards de moyenne par passe ont marqué son plus faible total depuis la saison 2019 (dans un match qu’il débute et où il lance au moins deux passes).
De la frustration dans toute l’équipe
Mais le sentiment de Rodgers reflète finalement bien l’état d’esprit qui règne dans un vestiaire qui ne parvient pas à trouver des solutions en dépit d’un potentiel pourtant très haut.
Le receveur star Garrett Wilson déplorait que « l’énergie n’est pas là parce qu’on joue comme si on était nuls ». Jeff Ulbrich, entraîneur principal des Jets, se lamentait d’une « exécution pas même proche de nos standards ».
Rodgers encore n’hésitait pas à cacher toute sa déception et son énervement en après-match lorsqu’il « refusait » d’approfondir sur les « nombreuses émotions » ressenties cette année avant d’ajouter que « ce n’était pas le temps ou l’endroit de parler de ça. »
Seul Davante Adams, nouveau dans le vestiaire, essayait d’apporter une touche d’optimisme, particulièrement vis-à-vis de son quarterback. « [J’essaye] de travailler avec [lui] pour m’assurer qu’il garde au plus possible un bon état d’esprit parce que c’est difficile. Si Michael Jordan était dans son équipe, il ne serait pas heureux. » concluait-il avec une pointe d’humour.
Mais ce matin, les New York Jets n’ont gagné que 3 de leurs 10 premiers matchs et n’ont plus que 13% de chance d’accéder à des Playoffs qu’ils n’ont plus connus depuis 2010 selon NFL.com.
« Nous étions juste très mauvais » concédait finalement Aaron Rodgers. Une analyse lucide.
© Joe Camporeale-Imagn Images
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