Green Bay Packers, une défaite tactique avant tout
Les Packers ont perdu à Londres ce dimanche pour la deuxième fois de la saison. Un revers tactique avant tout décrypté par notre rédaction.
Les Packers étaient favoris avant d’aborder le match qui les opposaient aux Giants ce dimanche dans la capitale anglaise.
Un statut que la franchise n’a pas su faire valoir, s’inclinant face à une équipe des Giants qui n’a rien lâché.
Surtout, les Packers qui menaient 20 à 10 à la mi-temps et qui semblaient maitriser la rencontre n’ont pas su s’ajuster en seconde période.
Face à certains changements tactiques de leurs adversaires, les joueurs et surtout les coachs ont continuer sur le même registre les conduisant à une mi-temps sans points marqués (sauf par les Giants) et une défaite logique.
Une attaque toujours grippée
L’attaque avait pourtant bien débuté le match. Réalistes, les joueurs de Green Bay ont été capables de trouver la faille sur quatre de leurs cinq drives de la première mi-temps.
Aaron Rodgers a trouvé à deux reprises ses receveurs Allen Lazard et Marcedes Lewis pour faire augmenter l’avantage des cheeseheads pendant que Mason Crosby consolidait le score des siens au pied.
Problème, ce réalisme va s’envoler en seconde période avec une équipe des Packers qui ne va jouer que trois drives pour 115 yards gagnés et aucun point marqué.
Avec un jeu long inexistant durant tout le match, les Packers n’ont pas su se réinventer en seconde mi-temps face à une défense des Giants qui elle a su faire les ajustements nécessaires.
Plus mis sous pression comme sur ses deux dernières actions, Rodgers a eu des difficultés à trouver ses receveurs dans cette deuxième partie de rencontre.
Des choix douteux
Face à ces difficultés, le coordinateur offensif de la franchise Adam Stenavich n’a de son côté pas été capable de faire le nécessaire.
S’en remettant uniquement au talent et au bras d’Aaron Rodgers, Stenavich n’a pas su trouver de schémas mettant réellement en difficulté les Giants en deuxième mi-temps.
Ses choix sur l’avant dernier drive de Green Bay résultant sur deux passes contrées alors que les Packers étaient en 3 et 4e et 2 yards sont eux aussi discutables…
Mais qu’il se rassure, Stenavich n’a pas été le seul au sein du staff à se compromettre…
Dime ou Nickel, même résultat
Car plus que lui c’est surtout le coordinateur défensif de l’équipe Joe Barry qui a failli dans ce match. Bien dans le match en début de rencontre, Barry s’est ensuite laissé contrer et neutraliser par les choix de Brian Daboll et son staff.
Daboll a parfaitement compris et perçu où se trouvait le point faible de la défense en Dime ou Nickel des Packers. Il a usé et abusé de tracés croisés dans l’axe du terrain mettant sans arrêts en difficulté De’Vondre Campbell et Quay Walker lorsqu’ils se trouvés en position de Mike.
Pour le reste, c’est Daniel Jones qui a fait le job avec des bonnes passes notamment lorsqu’il a dû scrambler sur son côté droit. Ensuite, c’est son jeu de courses qui a fait le reste (10 courses, 37 yards) sortant les Giants de certaines situations compliquées en 3ème tentative.
Face à cela, Joe Barry a été incapable de trouver les solutions pour stopper New York en seconde période. Il a laissé ses joueurs prendre l’eau et encaisser sans réagir laissant les points et la gestion du temps (plus de 19 min en deuxième mi-temps) aux Giants.
Dommage, car sur le terrain les Green Bay Packers n’étaient pas forcément les plus faibles mais ont montré un manque d’âme assez flagrant qui leur coûtent leur deuxième défaite de la saison.
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