George Kittle s’attend à recevoir une amende pour son t-shirt

Le célèbre tight end de San Francisco, George Kittle, a fait des vagues ce dimanche soir, avec son t-shirt portant la mention « Fuck Dallas ».

Alors que le débat fait rage sur l’équilibre entre l’expression personnelle et le professionnalisme dans le sport, les actions de George Kittle ont braqué les projecteurs sur une rivalité vieille de plusieurs décennies.

L’écho de 94 : hommage ou espièglerie ?

Lorsque George Kittle a relevé son maillot pour laisser apparaître les mots « F-k Dallas » sur son maillot de corps, il ne s’agissait pas d’une simple décision impulsive. Kittle rendait hommage à l’ancien linebacker des 49ers, Gary Plummer, qui avait arboré un message identique lors du NFC Championship Game de 1994.

Pour George Kittle, c’était le moment de « se tenir sur les épaules des 49ers qui nous ont précédés ».

Cependant, tout le monde n’a pas vu les choses du même œil. Alors que Kittle affirme qu’il répéterait ses actions « à cent pour cent », les règlements de la NFL pourraient avoir d’autres idées. La ligue considère de tels actes comme des violations de l’uniforme par « message personnel », ce qui peut coûter au joueur une amende de 10 927 dollars.

Kittle ne semble pas effrayé par cette perspective, déclarant :

« C’est une décision que j’ai prise. S’ils veulent m’infliger une amende, qu’ils le fassent ».

Mais la conversation autour de ces actions ne porte pas seulement sur les amendes ou les règles, mais aussi sur le sentiment sous-jacent.

L’entraîneur des 49ers, Kyle Shanahan, a semblé nonchalant au sujet de l’incident, mais les réactions de l’autre côté de la rivalité ont été très mitigées. Micah Parsons a estimé que George Kittle « rendait les choses beaucoup plus personnelles qu’elles ne devaient l’être ».

Kittle a déclaré :

« Je n’invente rien. Nous nous appuyons sur les épaules des 49ers qui nous ont précédés. C’est quelque chose que j’ai vu tout au long de ma carrière, et finalement, j’ai juste voulu le canaliser. »

Credit: Darren Yamashita-USA TODAY Sports