Victor Wembanyama vs Chet Holmgren : dernier affrontement en tant que rookies cette nuit !

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NBA – Derniers jours de saison régulière en NBA. Cette nuit, les deux rookies ayant le plus rythmé la course au rookie de l’année se retrouvent une dernière fois. Ce dernier duel, dans leur saison rookie, entre Victor Wembanyama et Chet Holmgren s’annonce prometteur.

 

2m29 ; 2m43. Cette cuvée 2023 aura été marquée par l’arrivée d’aliens en NBA. Mieux que ça, ces aliens ont la particularité d’être très doués ballon en main, pour le plus grand plaisir de nos yeux.

 

Deux duels passionnants et un raté pour les deux cette saison

 

Le Spurs-Thunder de cette nuit (coup d’envoi 2h heure française) sera la quatrième volet de cette série entre les deux gros favoris au titre de rookie de l’année. Jusqu’ici, les deux joueurs ont participé à chacun des trois matchs et présentent des bilans similaires dans les confrontations directes.

Tout d’abord, lors du premier affrontement entre les deux aliens, le duel tant attendu n’aura pas vraiment eu lieu. À vrai dire, ce choc aura même presque été un fiasco. En effet, que ce soit Wembanyama ou Holmgren, les deux joueurs sont passés à côté de ce premier rendez-vous très attendu.

Le français n’avait planté que 8 points à 4/15 au tir sans obtenir aucun lancer-franc et en perdant 5 ballons. Il avait tout de même sauvé sa prestation en attrapant 8 rebonds en plus de 2 contres. Côté Holmgren, le constat est assez similaire. L’ancien de Gonzaga avait lui marqué 9 points à 3/10 au tir en plus de 2 pertes de balle. Lui aussi avait su éviter le pire grâce à sa défense en interceptant 2 ballons, en plus d’un contre et de 7 rebonds. Ce premier rendez-vous avait été pour le moins décevant.

Deux mois et demi plus tard, nos deux protagonistes s’étaient cette fois retrouvé du côté du Frost Bank Center dans le sud du Texas.

Sans être flamboyants, les deux avaient rehaussé la barre pour nous offrir un premier bel affrontement en bonne et due forme. L’Yvelinois avait livré une performance convaincante, pour ne pas dire bonne, dans les standards de sa saison rookie. Avec 24 points à 50% au tir, Wembanyama était parvenu à s’imposer comme il l’a régulièrement fait sur tous les parquets de NBA cette année.

Le Français était en outre parvenu à capter 12 rebonds en plus de 4 contres pour ponctuer une performance dominante. De l’autre côté, Holmgren ne s’était tout de même pas démonté en répondant avec 17 points (à plus de 50% au tir) en plus de 9 rebonds et 4 passes décisives. Là-encore la défense avait été au premier plan du duel puisque le numéro 7 du Thunder avait enregistré 3 contres et une interception. Petit avantage Wembanyama donc sur cette confrontation.

Enfin, dernier affrontement en date le dernier jour du mois de Février. Ces deux-là ont visiblement eu l’idée de monter crescendo cette saison dans leurs oppositions puisque nous avions assisté à un duel de haute volée cette nuit-là. Honneur cette fois-ci au natif du Minnesota.

 

Les deux géants à l’entre-deux. Mandatory Credit: Daniel Dunn-USA TODAY Sports

Holmgren s’était distingué en inscrivant 23 points dans un impressionnant 8/12 au tir (dont 1 sur 4 à longue distance). Avec 7 rebonds et 5 passes décisives, il avait pu effectuer un mini triple-double. Il avait en revanche quelque peu laissé de côté la défense sur ce match avec seulement un contre et aucune interception.

Wembanyama avait lui frappé fort, très fort en ce 29 Février 2024. Auteur de 28 points, 13 rebonds et 7 passes décisives, le Français avait répondu avec la manière au mini triple-double de son concurrent préféré. Il était même allé plus loin en comptabilisant un mini quadruple double grâce à 5 contres, une véritable manière d’affirmer son plus que probable titre de rookie de l’année.

Petite précision intéressante, le géant de 2m24 était parvenu à enfin inscrire un panier à trois points contre le Thunder. Tout cela avait été réalisé en moins de 30 minutes pour Wembanyama qui avait cette fois nettement dominé la confrontation directe.

 

Un écart moyen de 25 points sur les trois confrontations

 

Côté collectif, il est cette possible d’assurer sans vergogne que les affiches Thunder-Spurs ont déçues cette saison. En effet, aucune des trois affiches n’aura été ne serait-ce qu’accrochée avec un écart moyen de 25 points sur chacun des matchs. Ces oppositions auront au moins eu le mérite de ne pas avoir trois fois le même vainqueur.

Commençons par le premier match, le moins disputé des trois. En forme en début de saison, le Thunder n’avait rien laissé à son adversaire texan en remportant chacun des quatre quart-temps. Au terme d’une deuxième mi-temps catastrophique des Spurs, Oklahoma City l’avait finalement emporté par 36 points d’écart 123 à 87.

Pour le premier match à San Antonio, ce qui a été dit juste avant et malheureusement de mise une nouvelle fois. OKC n’avait rien laissé à San Antonio en remportant chacun des quatre quarts-temps. Cette fois, le Thunder avait inscrit 35 points dans 3 des 4 quarts-temps. Plombé par un ignoble troisième quart-temps, la bande à Popovich s’était inclinée de 26 points, 114 à 140.

Il y avait finalement peu d’espoir lors du 3ème épisode de notre thriller fin Février, et pourtant. Cette fois les Spurs ont été capables de tenir le coup d’abord jusqu’à la mi-temps en rentrant aux vestiaires avec un avantage de 5 points. Encore mieux, l’entame du quart-temps final avait lieu avec un avantage de 2 petits points pour San Antonio et nous promettait enfin une fin de match bouillante.

Mais comme cela semble être la tradition cette saison entre les deux franchises, la fin du match ne fut pas serrée. Les Spurs réussirent à plier l’affaire en un peu moins de 9 minutes en menant de 9 points. L’emportant 34 à 22 dans cette dernière partie du match, Victor Wembanyama et ses coéquipiers l’emportèrent de 14 points dans un match se terminant une nouvelle fois à plus de 10 points d’écart.

 

En résumé, si Victor Wembanyama (20 points, 13 rebonds, 3.6 contres en moyenne par match) a su prendre le dessus sur Chet Holmgren (16.3 points, 7.7 rebonds, 4 passes décisives en moyenne par match) dans la confrontation individuelle, c’est l’américain, bien mieux épaulé, qui l’a emporté sur le plan collectif. Il faut aussi noter que si l’ex-nanterrois a autant pris le dessus individuellement, c’est aussi parce que Holmgren évolue avec des Gilgeous-Alexander ou Williams qui prennent de la place.

 

Les trois confrontations sont en tout cas montées crescendo tant sur l’affrontement individuel que collectif, ne promettant que de belles choses pour cette nuit. Le Paycom Center ne demande lui qu’à s’enflammer.

 

© Daniel Dunn-USA TODAY Sports

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