Utah Jazz : Pourquoi ça marche ?

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Utah Jazz
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Surprise de ce début de saison, le Utah Jazz a gagné ses trois premiers matchs de l’exercice NBA 2022-23. Bien au dessus des attentes, sur quoi se repose cette équipe ?

Des bases détruites

Cet été, tous les observateurs NBA étaient formels, la saison 2022-23 allait être très compliquée pour Utah. Il faut dire que le franchise de Salt Lake City, dirigée depuis peu par Danny Ainge, venait de perdre ses cadres. Rudy Gobert était échangé contre toute une flopée de joueurs à Minnesota et Donovan Mitchell rejoignait Cleveland contre une licorne scandinave et des jeunes.

Le départ de ce tandem de stars ne suffisait pas à Danny Ainge, réputé pour être agressif sur les trades. L’ancien des Celtics a décidé de donner des vacances à Quin Snyder, coach de l’équipe depuis 2014 et ancre du style de jeu défensif imposé par l’Utah Jazz depuis sa prise de pouvoir.

C’est donc Will Hardy, coach rookie qui a été élu à sa succession. Un visage bien connu des fans des Spurs. Ham a été l’adjoint de Greg Popovich pendant cinq saisons. « Il est très mature et très motivé, » se satisfait le GM du Jazz à propos d’Hardy, « nous parlons le même language, Will est notre homme et nous ne pourrions être plus enthousiastes. » (NBA.com)

Effet de surprise

En parlant d’enthousiasme, le Jazz a surpris tout le monde dès le début de mandat de Jeff Hardy. Nuggets, Timberwolves, Pelicans, ils ont tous trois perdus contre les surprenants musiciens. Des victoires inattendues à l’image des cotes du Jazz avant les rencontres, toutes supérieures à trois.

Les cotes du Jazz cette saison :

  • Victoire contre Denver : 3.24 (Unibet)
  • Victoire contre Minnesota : 3.95 (Unibet)
  • Victoire contre NOLA : 3.75 (Betlic)

Un big 3 original

Trois joueurs ressortent des performances du Jazz depuis le début de saison :

  • Lauri Markkanen : Arrivé de Cleveland contre Mitchell, le finlandais a entamé une reconversion réussie au poste 3 la saison dernière dans l’Ohio. L’ancien des Bulls frôle le double double de moyenne après trois matchs joués sous ses nouvelles couleurs avec 24 points et 9.7 rebonds par rencontre. Pourrait-il devenir une star à seulement 25 ans ?
  • Jordan Clarkson : Le 6MOY 2021 enflamme de nouveau les parquets de la NBA. Avec 42% de réussite à trois points pour le moment, il amène une explosivité et un spacing clé pour le jeu offensif d’Utah. En défense, c’est plus compliqué.

NBA

  • Kelly Olynyk : Non vous ne rêvez pas, Kelly Olynyk est toujours un joueur dominant en NBA en 2022. Le plus beau joueur de la ligue et son profil de stretch 4 régale le Jazz. Il faut dire qu’à 58% au tir et 75% à trois points, les qualités du canadien se sont fait ressentir dès son arrivée. De plus, son association avec Jarred Vanderbilt est assez complémentaire.

 4 raisons qui expliquent ces succès

1. Lauri Markkanen insuffle une énérgie positive 

Comme évoqué précédemment, Lauri Markkanen a commencé la saison sur un rythme de All-Star. Des prestations qui poussent les autres à se dépasser, même les plus expérimentés. « Je l’ai vu performer directement donc j’ai dû jouer plus rapidement, » explique Mike Conley, « je le voyais ralentir juste pour me donner le ballon. »

Mais son impact ne se limite pas à sa défense. « On va avoir besoin de sa versatilité défensive à tous les matchs, » admets coach Hardy, « il a montré qu’il pouvait défendre des guards ou des pivots comme Jokic. »

2. L’équipe ne lâche rien 

Sur les trois victoires du Jazz, deux ont été obtenues en OT. Un signe encourageant quant au mental de ce groupe. Même lorsqu’ils subissent un gros run adverse (4e QT de NOLA, 1e QT Minnesota), ils arrivent à se recentrer et à proposer un jeu censé et décent. Un facteur qui leur a notamment permis de n’encaisser que six points dans la prolongation face aux Wolves.

karl-anthony towns en grosse difficulté dans le Game 3

3. Les passes décisives fusent

29 passes décisives pour le Jazz hier soir face aux Pelicans. Tout le monde contribue au jeu orchestré par Will Hardy. C’est la troisième fois cette saison qu’il collecte plus de 27 passes décisives. Pour atteindre cette statistique la saison passée, il aura fallu 15 matchs à un groupe bien plus fourni. Avec 31.7 passes par match, il mènent toute la ligue. C’est aussi dû au niveau de Mike Conley, auteur de 9 passes par match pour le moment, moyenne jamais dépassée en carrière.

 

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