Stephen Curry sait que le temps joue contre les Warriors
Stephen Curry sait que le temps est compté et que les Warriors doivent tenter de gagner un nouveau titre.
Aperçu aux côtés de son nouveau coéquipier Chris Paul sur les bords des terrains de Summer League, Stephen Curry a déjà quitté Las Vegas. Le meneur est désormais, comme chaque année, sur les bords du lac Tahoe pour disputer le tournoi de golf des célébrités. L’occasion d’évoquer l’été de Golden State. Pour Curry, le temps file et joue contre sa franchise.
Le plus important, c’est que tout le monde arrive au camp avec le bon état d’esprit, celui d’essayer de gagner. Il faut en parler, le vivre et prendre conscience de la durée de nos carrières. Personne ne doit consacrer son énergie à autre chose que le fait d’essayer de gagner.
Sans l’évoquer ouvertement , Stephen Curry prévient qu’il ne souhaite pas revivre un incident comme celui de la saison dernière entre Draymond Green et Jordan Poole. Dès le camp d’entraînement, il faut se focaliser sur l’objectif final et jouer du mieux possible dès le premier match.
Pour lui, les dirigeants ont pris les bonnes décisions avec les arrivées de Chris Paul, Dario Saric et Cory Joseph. Trois joueurs d’expérience, réputés pour mettre le collectif d’abord. Ces recrues viennent renforcer un secteur qui a fait défaut à Golden State la saison passée, le banc.
C’est ce que j’ai toujours souhaité et espéré : que nous possédions une équipe avec toutes les bonnes pièces qui s’emboîtent vraiment. Nous avons connu des années où nous avions le plus de talent et des années où nous avions l’effectif la plus riche… Essayer de gagner [maintenant] est important, vu où nous en sommes dans nos carrières. Nous avons gagné en âge et en maturité, avec des gars qui ont connu beaucoup de situations différentes et qui savent comment jouer.
Stephen Curry est emballé à l’idée de jouer avec Chris Paul. L’arrivée de l’ancien des Suns a surpris, mais cela va lui rappeler ses années universitaires à Davidson, où il jouait deuxième arrière.
Cette arrivée nous donne de la souplesse, et notre ‘playbook’ va s’étendre. L’idée que Klay et moi puissions jouer sans ballon à travers les écrans est excitante, parce que je l’ai déjà fait auparavant. Tout le monde parle de la « second unit », mais quand je ne suis pas sur le terrain, on aura un autre créateur qui sait comment jouer et qui élève le jeu des gars autour de lui.
Parmi les joueurs qui pourraient bénéficier de l’arrivée de « CP3 », il y a Jonathan Kuminga. À l’instar de Draymond Green, Stephen Curry est persuadé que son jeune coéquipier peut élever son jeu la saison prochaine.
J’attends beaucoup de lui… C’est un défi de savoir comment élever son jeu tout en s’intégrant dans un système pour faire gagner son équipe. Je sais que JK se donne à fond cet été et qu’il essaie d’enchaîner les étapes nécessaires pour faire partie de la rotation gagnante, avec toutes les nuances qu’il faut apprendre.
Les espoirs de titre sont toujours présents à San Francisco, dans une NBA qui voit son niveau global augmenter d’année en année. Peut-être que la saison 2023-24 sera la dernière où Stephen Curry et ses coéquipiers glaneront le trophée NBA.
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