Scottie Barnes : Le présent et le futur des Raptors

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Depuis sa draft en 2021, Scottie Barnes n’en finit plus de conquérir le cœur des fans de la franchise au dino. Portrait d’un joueur destiné à côtoyer les sommets

En NBA, le passage de l’université à la grande ligue change un nombre considérable de choses. Au joueur ensuite de digérer toutes ces nouveautés. On le voit chaque année : certains ne voient pas le jour et il finissent par disparaitre peu à peu, d’autres déçoivent pour finalement s’améliorer au fur et à mesure.

Puis il y a la 3ème catégorie : celles des tueurs, ceux pour qui la pression n’est qu’un mot qu’on jette par-dessus bord. Scottie Barnes en fait partie.

 

Scottie Barnes à Florida State.

Son passage à Florida State

C’est dans cette prestigieuse université ,qui a vu passé des anciens joueurs NBA comme Sam Cassell, Charlie Ward ou encore plus récemment Jonathan Isaac, que Scottie Barnes a passé sa scolarité universitaire. Il est déjà vu à l’époque comme un très bon prospect, lui qui avait déjà eu l’occasion de se montrer aux yeux du monde lors de la coupe du monde U19 (aux côtés d’entre autres Cade Cunningham, Jalen Green ou encore Tyrese Haliburton).

Sans être titulaire dans cette équipe des Seminoles de Florida State, le jeune Scottie Barnes remportera le prix de Freshman of the Year de l’ACC (comprenez Atlantic Coast Conference) mais aussi celui de sixième homme de l’année. Les éloges pré-draft vont bon train, Bleacher Report et d’autres spécialistes draft le compareront d’ailleurs à Draymond Green.

Scottie le soir de la draft.

Prêt à tout casser à l’étage supérieure

Pour le jeune Scottie Barnes, direction le Canada et plus précisément les Toronto Raptors. Inutile de vous préciser qu’il n’aura pas fallu longtemps pour qu’il s’acclimate à ce nouvel environnement. Un premier mois de compétition de haut vol pour le rookie :  18.1 pts de moyenne, 8.9 rebonds et 2 passes. Des moyennes plutôt impressionnantes quand on sait qu’il est entouré par Pascal Siakam et Fred VanVleet. S’en suit une amélioration constante, dont notamment un tir extérieure qui s’est nettement développé avec les mois.

Cerise sur le gâteau : une récompense de rookie de l’année au dépens de sérieux candidats comme Evan Mobley.

Hâte de voir la version 22-23 de Scottie.

Quid de la suite ?

Après un parcours assez court en postseason, éliminé au 1er tour par les Sixers, mais surtout entaché par un petit pépin physique qui lui fera rater 2 des 6 rencontres de la série, qui oserais dire ne pas vouloir en voir plus de Scottie Barnes. Une année 2 que l’on espère également placé sous le signe de la confirmation pour le sophomore. Ce ne serait pas le premier joueur à rentrer dans les rangs après une bonne saison rookie mais c’est à lui de nous montrer qu’il est fait d’un autre bois afin de briller au pays de la fleur de sureau.

 

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