Rudy Gobert et les Timberwolves battus dans la raquette face aux Warriors

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Rudy Gobert
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Rudy Gobert et Minnesota se sont inclinés à domicile face aux Warriors hier soir

Dès le premier quart temps, dès la première minute de jeu on a senti que la soirée serait longue pour Rudy Gobert et ses coéquipiers de Minnesota. Retour sur cette soirée compliquée et plus largement sur le début de saison décevant de l’intérieur français et de sa franchise.

Rudy Gobert attaqué dans la peinture

Chose étonnante, ou non, les champions en titre, Golden State a choisi dès les premières possessions d’attaquer les Wolves dans la raquette, malgré leur plus petit taille. Que ça soit Andrew Wiggins ,Steph Curry ou encore Draymond Gree, tous ont réussi, soit en les contournant soit sur de l’attaque direct au cercle.

A la fin de la rencontre les Warriors finiront d’ailleurs à 50 points dans la raquette contre…44 pour les Wolves. Austin Rivers s’est exprimé sans langue de bois sur ce problème à la fin du match :

Si nous voulons jouer grand, nous devons dominer dans la peinture, si nous voulons jouer grand, nous devons être grand. Leur « big man »était Draymond aujourd’hui. Si nous voulons continuer à jouer de cette façon, nous devons trouver des moyens de nous améliorer. Il est tôt, mais en même temps, ce n’est pas le cas. On arrive à un point où beaucoup de matchs arrivent maintenant, donc on va continuer à s’améliorer

Problème structurel pour les Wolves

En prenant Rudy Gobert, cet été, Minnesota opte pour un jeu de « big men » en complément de KAT. En combinant les deux, la franchise pensait pouvoir être capable de punir les équipes des 2 côtés du parquet, cependant pour l’instant la mayonnaise ne prend pas.

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En effet les Wolves ne sont que 27ème de la NBA en terme de points encaissés sur les turnovers, ça signifie que les deux joueurs, trop grand et lourd ont du mal à revenir défendre lors des transitions, de facto, le backcourt doit défendre plus rapidement.

Inconsciemment, ils se mettent également plus de pression sur leurs phases offensives, car ils savent qu’en cas de perte de balles, ils seront quasiment automatiquement punis.

Hier le titulaire le plus grand face à eux est Kevin Looney qui pointe à 2m06, et pourtant, les Warriors ont pris plus de rebonds offensifs ( huit rebonds offensifs contre six pour Minnesota), et même au globale, Golden State a dominé la raquette avec 47 rebonds contre 31.

Est ce déjà un échec?

Depuis le début de la saison, il est demandé de laisser du temps au duo pour que les automatismes, choses compréhensible, mais maintenant qu’un quart de la saison est passée, on peut déjà s’avancer et dire que la saison sera décevante du côté des Timberwolves.

Le coach Chris Finch l’a lui même admis :

Notre identité en ce moment est super inconsistante, nous ne sommes pas aussi physiques ou aussi durs que je le voudrais. Je pense que c’est quelque chose que nous devons essayer de trouver

Une statistique qui peut résumer la situation actuelle de Minnesota. La saison dernière, ils ont finit 28e de la ligue en pourcentage de rebonds défensifs (70,6), ils ont donc recruté le meilleur rebondeur de la ligue, Rudy Gobet, logique, cependant,  à ce jour, ils sont encore moins bons.

Minnesota se classe a une meilleure place, en 25e position, mais avec un chiffre (69,8) inférieur à celui de l’année dernière.

Rudy Gobert coupable idéal?

A Utah, on ne savait pas qui était le problème entre lui et Donovan Mitchell, aujourd’hui Mitchell fonctionne bien à Cleveland, mais est-ce pour autant que Rudy Gobert est le principal problème? Il est deuxième de la ligue avec 12,7 rebonds par match et réalise en moyenne 1,4 bloc par match, un peu en dessous de ses standards habituels.

Le Français en est conscient :

J’étais un peu lent sur tout, offensivement, défensivement, c’était juste un de ces matchs, vous savez. Pour moi, il faut que je sois meilleur que ça. Donner le ton avant de pouvoir dire autre chose

 

Il reste encore du temps, il n’y a que 20 matchs de joués, cependant les Wolves occupent la 10e place de la Conférence Ouest,et même si ils  ne sont qu’à trois matchs et demi de la première place, occupé actuellement par Phoenix, il est temps qu’il commence à trouver leur rythme pour revenir dans la course.

Le problème c’est que les Wolves ne font pas peur, tout le monde pense pouvoir les battre, certes ils ont de la taille, peut-être l’équipe la plus grande de toute la ligue, mais pour le moment ça ne suffit pas.

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