Passé proche de la retraite, Reggie Jackson vise un premier titre
Reggie Jackson a retrouvé le plaisir de jouer après un passage difficile à Detroit. C’est dans le Colorado, où il a vécu, qu’il peut remporter son premier titre NBA.
Joueur de fin de rotation pour les Denver Nuggets, Reggie Jackson joue peu. Pourtant, il est heureux de sa situation. Onze ans après, il est de nouveau en finales et est proche de remporter sa première bague de champion.
Je n’arrive pas à y croire que j’en sois là. Surtout après Detroit. Je n’étais pas certain de rejouer, et puis il y a eu cette résurrection à Los Angeles. C’est là que tout s’est mis en place, que l’on s’est amusé. Puis le fait d’être échangé, c’était une manière de boucler la boucle.
Quand il était adolescent, Reggie Jackson s’était révélé à Colorado Springs, au lycée General William J. Palmer. Il y a notamment remporté le titre de meilleur joueur de l’État. Pour son passage à Detroit, même s’il a signé un contrat de 80 millions de dollars, il fut difficile à vivre. Reggie Jackson avait révélé il y a un an à avoir pensé à tout arrêter.
On ne gagnait pas beaucoup. On a certes fait les playoffs, mais j’étais plombé par les blessures. Donc j’avais droit aux doutes, aux critiques des fans, des détracteurs. J’ai vraiment commencé à me poser des questions. Et j’en étais arrivé à un point où le plaisir était parti, donc je pensais véritablement mettre fin à ma carrière.
Il se relance avec une saison à 82 matchs avant de se voir coupé par les Detroit Pistons. Par la suite, c’est Paul George qui l’aide. L’arrière lui a fait part de l’intérêt des Los Angeles Clippers. Il n’oublie pas pour autant les difficultés qu’il a vécu à Detroit.
Je ne voulais plus le faire. Je n’arrivais pas à trouver la raison de me lever et de continuer à insister et à m’améliorer, pour quelque chose qui me passionne et que j’aime faire. Mais j’avais l’impression que mon corps me faisait défaut. J’avais l’impression que je n’arriverais plus jamais à être en bonne santé et à être compétitif. J’avais l’impression de laisser tomber les gens, mes coéquipiers, la franchise.
Désormais, il joue moins et se retrouve à Denver. Transféré en février dernier, il a pu retrouver trois anciens coéquipiers : Bruce Brown, Kentavious Caldwell-Pope et Ish Smith. Ce qui lui a redonné le sourire alors que son histoire avec les Clippers se terminait.
Arrive le dernier jour. Je devais venir pour le match, mais il fallait faire les valises. Vous n’avez que quelques heures devant vous. C’est difficile. Je savais que, mentalement, je me devais de le faire, mais j’avais tellement d’affection pour l’organisation, la ville et ce qui est en train de s’y construire. Les liens et tout le reste. Cela fait 11 ans que je n’avais pas participé aux Finals. C’est très motivant d’être chez moi et de faire partie de cette équipe. Je me sens privilégié d’être accueilli là où j’étais quand j’ai débuté. […] Je l’apprécie de manière différente, comme je suis plus âgé et qu’il s’est passé tellement de temps depuis la dernière fois.
Passé proche de tout arrêter il y a quelques années, Reggie Jackson est à un match de remporter le graal, là où tout à commencé pour lui.
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