Preview NBA 21-22 : Les San Antonio Spurs sont en reconstruction

par 7 minutes de lecture
Gregg popovich
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Pour patienter jusqu’à la reprise de la saison NBA le 19 octobre, « The Free Agent » vous propose chaque jour d’analyser la saison dernière, les changements, le cinq majeur et d’effectuer une prédiction pour la saison prochaine de chaque équipe. Aujourd’hui, les San Antonio Spurs.

La fin d’un cycle

La saison passée est un échec. Pour la deuxième année consécutive et la deuxième fois sous Gregg Popovich, le coach, les San Antonio Spurs sont incapables d’atteindre les plays-off. En effet, l’équipe échoue à la dixième place de la conférence Ouest, synonyme de play-in. Ils sont battus par les Memphis Grizzlies. L’équipe est moyenne, sans grandes faiblesses et cela justifie son classement.

Les bases du jeu sont toujours là, peu de perte de ballons, les problèmes sont nombreux. La défense, autrefois pierre angulaire du jeu, est absente. L’équipe n’est que la dix-neuvième défense de la ligue. L’attaque est un indigne des joueurs de l’effectif avec seulement 111,1 points inscrits en moyenne et le vingtième rang de la ligue. Tous ces éléments expliquent en partie seulement les résultats de l’équipe.

En effet, la saison est marquée par un début de refonte de l’équipe avec le départ de LaMarcus Aldridge suite à une demande de sa part. L’effectif commence à se rajeunir et les prémices d’une nouvelle génération apparaissent. Le coach Popovich fait ce qu’il préfère, construire une équipe sur quelques années avec des joueurs choisis.

Dans ce contexte et de ce point de vue, uniquement, la saison est un échec, mais relatif. Elle a le mérite de donner une expérience d’un match à toute une nouvelle génération de joueurs. Les jeunes joueurs ont du temps de jeu. Ils peuvent ce dévellopper dans une équipe loin du star système. 

Au vu de l’historique de la franchise, les résultats de cette saison sont un échec. Le coach et l’équipe dirigeante sont sur la même longueur d’onde. Le besoin de renouvellement et la volonté de construire sur le long terme sont l’ADN de l’équipe. Les résultats passés ont prouvé leur efficacité à terme. Pour autant, le but n’est pas d’hypothéquer le présent en cela le départ des historiques est la démonstration de la fin du cycle.

Le départ des derniers historiques

DeMar DeRozan est échangé dans le cadre d’une procédure de signature du joueur puis son transfert, sign and trade, contre Thaddeus Young à Chicago. De plus, les départs des vétérans, Rudy Gay à Utah et Patrick Mills à Brooklyn, confirme que l’équipe dirigeante veut tourner une page.

Thaddeus Young semble sur payé pour ses statistiques et il souffre de la comparaison avec DeRozan. Il marque 12 points, il prend six rebonds et il donne quatre passes. DeRozan lui étais l’année dernière à 21,6 points inscrits, quatre rebonds et sept passes données. Ce transfert permet de libéré de la masse salariale, du cap-space. A ce jour il a été très peu utilisé. Seul la re signature de Zach Collins et Doug McDermott ont prix dans cet argent disponible.

Le temps où les joueurs faisaient tout leur carrière aux Spurs comme Duncan, Ginobili et Parker est révolu. L’équipe ne compte que quatre joueurs de plus de 25 ans et sera une dés équipes les plus jeunes de la ligue cette année encore. Le but est continuer à développer des jeunes joueurs avec la clef des résultats attendus.

 

Un cinq majeur jeune, mais déjà expérimenté 

Dejounte Murray est le meneur titulaire depuis trois saisons. L’année dernière, il réalise la meilleure saison en carrière avec 15,7 points inscrits de moyenne, 7,1 rebonds pris et 5,4 ballons donnés. Il a une adresse correcte, mais il doit améliorer son pourcentage à trois points. Son remplaçant est Delvin Vassel. Le rookie joué en sortie de banc comme souvent avec coach Popovich, mais c’est montré productif, c’est le parfait joueur de complément.

Le poste de deuxième meneur arrière est dévolu à deux joueurs, Lonnie Walker IV et Derrick White. Les deux ont été titulaires la moitié de la saison en raison de la blessure de White. La présaison et surtout le déroulement de la saison décidera du titulaire aux yeux du coach. Joueurs de troisièmes et quatrièmes années, ils vont devoir se démarquer au risque de servir de monnaie d’échange.

Le nouveau venu Thaddeus Yong va remplacer poste pour poste DeMare DeRozan. Comme nous l’avons signalé, il arrive pour encadrer la jeune garde et il devra justifier son contrat. Amine Al Farouq est resigné pour servir de doublure, mais d’autres joueurs comme le Serbe Luka Samanic en deuxième année peuvent aussi avoir leur chance. 

Keldon Johnson est le titulaire au poste quatre d’ailier fort. Le joueur entre dans sa troisième saison. Il augmente son nombre de minutes jouées. Il est l’exemple même de joueurs que le coach développe sur plusieurs années. L’année dernière en 28,5 minutes, il inscrit 12,8 points, il prend six rebonds et il donne 1,8 passes de moyenne. Cette année doit être celle où il doit prendre le jeu à son compte. Son remplaçant est Doug McDermott qui vient de resigner et accepte ce rôle. Ce duo peut faire des merveilles.

Enfin, le poste de pivot revient au solide autrichien Jacob Poltl. L’année dernière, il marque 8,6 points, il prend 7,9 rebonds, il donne 1,9 passes et il inflige 1,8 contres de moyenne. Sans être un grand pivot par le talent, il fait partie des valeurs sûres de l’effectif. Son remplaçant est Zach Collins. Le joueur signe pour relancer sa carrière après une dernière saison à Portland marquée par les blessures. Il vise lui aussi une place de titulaire. Au vu de ses blessures, c’est un pari que font les Spurs.

L’effectif est équilibré et manque de star. À l’instar de ses débuts, le coach cherche dans cette 23ème saison et après avoir mené Team USA au titre olympique face à la France, veut voir un collectif émerger. 

 

Une saison de transition avec de belles promesses pour l’avenir

Cette année, les choses sont claires, en l’absence de super stars, le but d’accrocher une neuvième ou dixième place de la conférence Ouest. Cette année la participation au play-inn, tournoi regroupant les équipes classées de la septième à la dixième place, viendrait récompenser un travail collectif et correspondrait à une évolution logique.

Les joueurs développés et formés à l’école des Spurs vont être redoutables en saison régulière pour tous leurs adversaires. Ils auront la chance de faire leur preuve. Les attentes ne sont pas élevées tant les changements et la jeunesse de l’effectif est important. La saison prochaine sera pour sa part plus importante. En 2022-2023, l’équipe devra prouver. Cette année, les joueurs sont là pour progresser.

Il ne fait aucun doute que le coach mythique cherchera à tirer le meilleur de son effectif et sera à la recherche d’une 21ème participation en play-off. Cet espoir est peu réaliste au vu de la concurrence.

En conclusion, cette équipe est taillée pour battre toutes les équipes. La jeunesse peut faire la différence sur un match, mais le manque d’expérience sur la durée est un handicap. 

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