Preview NBA 21-22 : Les Indiana Pacers ne changent pas

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Pour patienter jusqu’à la reprise de la saison NBA le 19 octobre, « The Free Agent » vous propose chaque jour d’analyser la saison dernière, les changements, le cinq majeur et d’effectuer une prédiction pour la saison prochaine de chaque équipe. Aujourd’hui, les Indiana Pacers.

Le Bilan de la saison dernière : Une saison décevante

L’équipe a fière allure en début de saison. Elle sort d’une année avec une participation à la bulle d’Orlando. Elle s’est conclue par un sweep, une défaite quatre matchs à zéro, face aux futurs finalistes du Miami Heat. Nous nous attendons à une saison en amélioration. 

Le résultat est une déception. L’équipe ne connaît pas de grands trous d’air. Elle reste régulière dans son alternance entre victoires et défaites. Le nouveau coach Nate Bjorkgren ne trouve pas de solutions en défense. L’équipe est spectaculaire. Elle est emmenée par Domantas Sabonis, l’ailier fort sélectionné au All Star Game, le match des étoiles à Atlanta et leur meneur Malcom Brogdon. L’équipe négocie mal la période avant et après le match des étoiles en partie dû à son jeu.

En effet, l’équipe possède un jeu direct, beaucoup de passes décisives. Elle est la sixième meilleure au nombre de passes décisives. Les joueurs sont opportunistes en défense à défaut d’être efficaces. L’équipe est la 26ème défense, mais la première au nombre de contres et la cinquième au nombre d’interceptions. 

Le bilan de la saison régulière est une neuvième place de la conférence Est avec un bilan de 34 victoires pour 38 défaites. Elle est synonyme de plays-inn contre Charlotte. Une victoire impressionnante de 27 points donne de l’espoir aux supporters pour le match suivant. La déception est d’autant plus grande lorsque l’équipe est éliminée par les Washington Wizard par un écart de 27 points également, mais en leur défaveur.

La fin de saison est à l’image de la saison régulière, une alternance du meilleur et du pire. La conséquence directe est le licenciement du coach Nate Bjorkgren. L’intersaison est marquée par l’arrivée du nouvel entraîneur et de trois joueurs issus du repêchage.

Une intersaison marquée par le retour de Rick Carlisle

Le mouvement le plus important est le retour du coach Rick Carlisle. L’homme a déjà entraîné Indiana de 2003 à 2007. Il s’agit donc du retour aux sources. Il a commencé sa carrière d’entraîneur assistant à Indiana. Il est embauché en 2008 par les Dallas Mavericks. Il remporte le titre en 2010, mais il ne parvient pas à maintenir Dallas au plus haut niveau, les années suivantes. Il fait partie des onze personnes à avoir remporté le titre en tant que joueur, avec les Boston Celtics et en tant qu’entraîneur. Sur le plan privé, il surmonte un cancer. Pour la franchise, c’est une opportunité de faire progresser l’équipe au niveau défensif. Pour les joueurs, ils vont bénéficier de toute l’expérience de ce coach.

L‘autre partie de l’intersaison est marquée par le repêchage des jeunes joueurs, la draft NBA. Les Indiana Pacers choisissent avec le 13 ème choix Chris Duarte en provenance et l’université d’Oregon. Il est le joueur le plus âgé sélectionné de ce repêchage à 24 ans. L’ailier devra être efficace et profiter du peu de temps de jeu qu’il peut espérer. La concurrence à son poste est forte avec le titulaire Caris LeVert et sa doublure Jeremy Grant.

Ils sélectionnent également Isaiah Jackson avec le 22 ème choix. Après une année passée à l’université de Kentucky, célèbre pour son équipe de basket, il s’est présenté au repêchage. Avec les blessures actuelles du pivot Bitadze et de T.J Warren, il peut espérer avoir du temps de jeu en ce début de saison.

 

Un effectif sans grands changements et expérimenté.

Malcom Brogdon est le meneur titulaire. Il marque en moyenne par match 21,2 points, il prend 5,3 rebonds et délivre 5,9 passes décisives. Il est l’autre star de l’équipe. Il est à 28 ans au sommet de sa carrière sur un plan statistique. Pour autant, au vu de la concurrence des autres meneurs dans la ligue, il ne peut prétendre à une place au All Star Game. Son remplaçant est T.J McConnell. Il est un intercepteur de premier ordre, le meilleur de la ligue. Les deux joueurs forment un duo très complémentaire et où la hiérarchie est bien établie.   

Le poste d’arrière, comme tous les postes de titulaires, est attribué depuis au moins deux saisons à un joueur établi dans la ligue. Carris LeVert est ce joueur à ce poste d’arrière. Il marque en moyenne 20,7 points, il prend 4,6 rebonds et il donne 4,9 passes. Il forme avec Domantas Sabonis un trio de bonne facture dans la ligue bien qu’insuffisant pour concurrencer les principales équipes a le mérite d’exister. Le poste de remplaçant semble établi pour Jeremy Lamb, mais celui-ci devra faire face au rookie Chris Duarte pour lui disputer du temps de jeu. Une nouvelle fois ce poste est fourni de joueurs établiesexpérimentés dans la ligue et vis à vis de ses exigences. 

T.J Warren devait être l’ailier titulaire, mais sa blessure, une fracture de fatigue, va lui faire manquer au moins le début de saison. Dans ce cas Justin Holiday sera le partant et Torrey Creig, un vétéran habitué à jouer les seconds rôles. Il s’agit probablement du poste le plus faible de l’effectif des Pacers

Le joueur clef de la franchise, Domantas Sabonis est le All Star de l’équipe. Il marque en moyenne par match 20,3 points, il prend 12 rebonds et il délivre 6,7 passes décisives. De plus, il évolue aussi bien sur le poste d’ailier fort que de pivot quand l’équipe joue avec deux meneurs. La tactique dit de la petite taille, le small ball, a pour but de favoriser les tirs à trois points et le jeu en pénétration des joueurs des lignes arrières. Ce système de jeu est la marque de la grande équipe des Golden State Warriors de ces dernières années. Son remplaçant est le débutant, le rookie, Isaiah Jackson.

Enfin, le poste de pivot est dévolu à Myles Turner qui est parmi les meilleurs contreurs de la ligue. Il fait partie des pivots d’ancienne génération. Il est excellent en point d’appui et sous le cercle, mais il a un gros manque de mobilité. Son remplaçant est le débutant Oshae Brissett.

 L’effectif a une moyenne d’âge de 26 ans et il possède sept ans d’expérience en NBA. Domantas Sabonis et Malcom Brogdon vont à nouveau devoir être les leaders de l’équipe. L’effectif ne semble pas en mesure d’espérer de meilleurs résultats que la saison passée. 

Une place en play-in serait une réussite. 

Les Indiana Pacers sont une équipe qui peut battre toutes les autres équipes sur un match, mais probablement pas de répéter cette performance tous les soirs. L’équipe est équilibrée et elle est composée de joueurs qui ont l’habitude de jouer ensemble.

Au vu des performances des Dallas Mavericks, il est normal d’avoir des doutes sur l’impact de Rick Carlisle sur cette équipe. Le point positif est que l’entraîneur est spécialisé dans l’aspect défensif du jeu. Il est impossible de construire des bons résultats sans une défense correcte surtout pendant les phases finales, les plays-off. Le niveau des joueurs est une raison pour expliquer nos prévisions. Les équipes concurrentes se sont renforcées, mais pas les Indiana Pacers.

En conclusion, les Pacers et leurs supporters doivent s’attendre à une saison compliquée, mais pas catastrophique. Ils devraient finir la saison en play-inn au mieux entre en neuvième ou dixième place de la conférence Est. 

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