Pour patienter jusqu’à la reprise de la saison NBA le 19 octobre, « The Free Agent » vous propose chaque jour d’analyser la saison dernière, les changements, le cinq majeur et d’effectuer une prédiction pour la saison prochaine de chaque équipe. Aujourd’hui, les Minnesota Timberwolves.
Une saison 2020-21 à oublier
La saison 2020-21 est à oublier pour les Timberwolves. Avec seulement 23 victoires en 72 matchs, les Wolves ont terminé à la 13ème place de la conférence Ouest et n’ont jamais vraiment été en mesure de concourir pour une place dans le play-in. 29ème défense de la ligue avec 117.7 points concédés, l’absence de Karl Anthony Towns s’est faite sentir avec seulement 50 matchs joués la saison dernière.
Avec le premier choix en 2020, les Wolves ont fait venir Anthony Edwards qui a joué les 72 matchs avec une moyenne de 19.3 points, 4.7 rebonds et 2.9 passes de moyenne par match. Cette équipe ne manque pas de talent avec les deux amis, D’Angelo Russell et KAT mais la cohésion ne semble pas présente, rendant la saison difficile pour toute la franchise.
L’inter-saison n’aura sans doute pas non plus permis à cette équipe de trouver la cohésion dont elle a besoin. Les rumeurs persistante d’arrivée de Ben Simmons dans l’effectif, le probable départ de Towns à la fin de la saison prochaine n’aide pas à construire une équipe qui doit être en course pour une place en playoffs.
Une inter-saison sans renfort de poids
Malgré leur 13ème place à l’Ouest, les Timberwolves n’avaient aucun choix lors de la draft , abandonnant leur premier choix aux Golden State Warriors (7ème lors de la draft). Il ont donc signé le meneur de Colorado, McKinley Wright IV, joueur non-drafté et qui a signé le 5 août dernier un two-way contract. Ce n’est clairement pas une situation positive pour une équipe qui semble être en reconstruction depuis plusieurs années.
Les arrivées dans l’effectif de Patrick Beverley et Taurean Prince ne donnent pas la chair de poule et ne transforme pas cette équipe en contender immédiat pour une place en playoffs. Mais ce sont les noms qui étaient disponible sur le marché. Beverley a d’abord quitté les Clippers de Los Angeles, puis les Grizzlies de Memphis, Prince arrive de l’échange avec Rubio, et l’Espagnol était très apprécié par la communauté du Minnesota. Ces deux nouveaux essaieront d’apporter de la défense.
Pour le reste de l’effectif, le trio Edwards/Towns/Russell est très talentueux mais doit trouver ses automatismes pour porter cette équipe qui offensivement n’était pas si mauvaise que cela avec 112.1 points par match (18ème attaque de la NBA).
Les Timberwolves n’ont pas tirer avantage de leur situation salariale pour attirer des joueurs avec un impact immédiat, notamment en défense.
Un cinq majeur talentueux : mais est-ce suffisant ?
Après une saison sensationnelle au cours de laquelle il a récolté en moyenne 19 points par match, Anthony Edwards est rapidement devenu le deuxième meilleur joueur de l’équipe la saison dernière. Sans doute libéré du poids du titre de rookie de l’année et de celui de numéro 1 de la draft, Il devrait être en ligne pour une deuxième saison exceptionnelle avec les Wolves – et le ciel est la limite pour le jeune homme.
Avec le récent ajout de Beasley et Edwards, il est facile d’oublier D’Angelo Russell. Quand il est en bonne santé, il est aussi un joueur offensif explosif au poste de meneur. Il laisse beaucoup à désirer sur le plan défensif mais Russell est un joueur qui devrait être en ligne pour une saison solide après avoir combattu des blessures l’an dernier.
Si cette équipe est en bonne santé, les Wolves ont quatre joueurs offensifs solides dans l’alignement qui devraient pouvoir rendre la vie difficile aux adversaires. Les Wolves ont également ajouté Patrick Beverley, qui devrait aider défensivement, pendant l’intersaison.
Le cas Ben Simmons pourrait changer beaucoup de chose notamment sur le plan défensif notamment. Mais son arrivée ne se fera sans doute pas sans le départ d’un des trois joueurs du Big Three des Wolves. Pour l’instant c’est une option réfutée par la franchise.
Une autre option que la loterie ?
Dans une conférence Ouest ultra relevée, il n’y a que peu de place pour les Wolves dans les 10 premiers. Minnesota devrait à nouveau terminer dans le bas du classement, dans les 3 dernières place et participer à nouveau à la loterie de la Draft. Si tel est le cas, il faudra s’attendre à ce que ce soit la dernière année de Karl-Anthony Towns avec les Wolves. EN core en contrat jusqu’en 2024, le rookie de l’année 2016 pourrait avoir des envie d’ailleurs et de rejoindre une franchise qui peut prétendre au titre.
Les Wolves ont un choix de premier tour l’an prochain et pourrait donc s’en servir pour entamer une nouvelle reconstruction, cette fois-ci autour d’Anthony Edwards.
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