Peut-on gagner sans ses stars en NBA ?

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NBA LeBron James
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En NBA, on assiste à des paradoxes. Certaines équipes réussissent des performances sans leurs stars et d’autres s’effondrent. Par exemple, les Memphis Grizzlies sont à 16 victoires pour 2 défaites sans Ja Morant ou encore les 76ers capables de battre le leader de la conférence Est dimanche dernier sans James Harden ni Joël Embiid.  

Le paradoxe de la NBA les exemples des Grizzlies et des Suns.

NBA Ja Morant

La NBA est réputée pour être une ligue avec un jeu basé sur le un contre un. Les analystes se focalisent plus sur les statistiques individuelles que sur le collectif. Force est de constater que les chiffres sont parfois paradoxaux. Comment expliquer la réussite insolente de Memphis sans Ja Morant, des 76ers sans James Harden et ou Joël Harden ? La confirmation vient de cette nuit où l’absence de Ja Morant les Grizzlies ont dominé les Indiana Pacers et ils se qualifient ainsi pour les playoffs pour la huitième fois depuis 2011.

Un autre exemple est les Suns des Phoenix. Le vétéran Chris Paul joue 79,72% des matchs avec un pourcentage de victoires de 83 pour cent. Finalement, les Suns conservent leur avance. Ils viennent de s’assurer l’avantage du terrain tout au long des playoffs. Leur pourcentage de victoire avec ou sans le joueur est de 82 pour cent. Ils se qualifient ainsi pour la deuxième année consécutive pour les playoffs, un première depuis les saisons 2007 et 2008.

La profondeur de banc, la prise de responsabilité de Devin Booker et de Deandre Ayton permettent aux Suns de continuer leur rythme infernal. Le repos de Chris Paul, accidentel ou diplomatique est une leçon tirée de la saison passée. En effet, en finale face au Bucks de Milwaukee, Chris Paul semblait émoussé physiquement et surtout psychologiquement avec des difficultés à assumer son rôle de leader dans les moments clefs et difficiles pour faire changer la dynamique, le Momentum des matchs. Cette année Monty Williams semble avoir changé de stratégie vis à vis du joueur.

Nous allons voir deux contre-exemples avec les deux favoris du début de saison.

Les contre-exemples

A contrario, les Los Angeles Lakers sont en difficulté dès l’absence de LeBron James et ou Anthony Davis. En effet, avec LeBron James, le pourcentage de victoires est de 46,29% et pour Anthony Davis qui n’a disputé que 37 matchs sur 73 possibles, le pourcentage de victoire est de 45,94%. En moyenne l’équipe, classée aujourd’hui dixième de la conférence Ouest, compte 42,5% de victoires. Elle est loin d’être assuré de participer aux play-in.

Les sportifs des franchises new-yorkaises pourront jouer à la maison

Autre exemple en NBA, les Brooklyn Nets, avec ou sans Kyrie Irving ou Kevin Durant. Le premier à disputé 27% des matchs pour un pourcentage de victoire de 66 alors qu’il a participé à seulement 27 pour-cent des matchs potentielles de son équipe cette saison. Pour Kevin Durant, le constat est sensiblement le même. Il a disputé 42,09% des matchs de son équipe pour un pourcentage de victoires de 65. Le bilan de l’équipe est de 38 victoires pour 35 défaites soit 52,1 pour-cent de victoire. Les Brooklyn Nets sont donc huitièmes de la conférence Est et probablement qualifier pour le playin, surtout avec le retour de Kyrie Irving, de nouveau autorisé à jouer les matchs à domiciles.  

En conclusion, la saison régulière donne raison aux équipes collectives.

Comme nous venons de le voir, il y a deux philosophies en NBA. D’un côté l’empilement de stars, au point de devenir caricatural comme les Los Angeles Lakers qui ont ajouté Russell Westbrook, Carmelo Anthony… Des noms, mais aucun jeu collectif et comme nous venons de le voir dépendant des deux principales stars, LeBron James et Anthony Davis. En saison régulière, l’inefficacité de ce système est criante. 

Les play-in et d’éventuelles playoffs seront les réels révélateurs pour peu qu’ils se qualifient. Les Brooklyn Nets sont dans une situation semblable mais moins dramatique.

Par contre, les deux équipes leader de la conférence Ouest sont la preuve qu’un collectif bien rodé est plus efficace que de se reposer sur de seules individualités. Les stars sont au service de collectifs, une réelle valeur ajoutée, mais le fond de jeu, la cohésion de l’équipe ce fait au-delà de ces joueurs.

 

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