NBA – Avant la fin de la trade deadline, les Pistons ont annoncé avoir libéré Killian Hayes, leur choix n°7 lors de la draft 2020.
Après seulement 4 années passées à Detroit, Killian Hayes a été libéré et placé en ballotage. Dans 48h il deviendra agent libre et une franchise pourra donc le signer pour le minimum. Un fin abrupte pour celui qui était jusqu’à cette année, le français le plus haut drafté de l’histoire.
Hier soir, en marge de la rencontre entre les Blazers et les Pistons, Monty Williams s’est exprimé sur le cas Hayes, soulignant la difficulté d’une telle fin de parcours pour le joueur :
« C’est une question difficile », a déclaré Williams. « Je n’en ai eu qu’un pendant une courte période, je ne peux donc pas m’exprimer à ce sujet. Il a eu de bons moments avec nous. Sass jouait plutôt bien, puis Monte est revenu et nous avons voulu essayer d’autres choses, et c’est ce que j’ai fait. Quand vous avez un gars qui a été choisi si haut, il y a une attente qui va avec. Je ne suis pas de ceux qui placent l’attente au même niveau que la sélection. Je pense que dans l’économie d’aujourd’hui, le numéro du choix de draft disparaît lorsque vous commencez à jouer. Tout dépend de la situation, de l’éthique de travail et de l’opportunité. Il admettra qu’il a eu une grande opportunité ici à Detroit et je ne lui souhaite que le meilleur. Je lui ai parlé ce matin et j’espère qu’il trouvera quelqu’un avec qui il pourra montrer ce qu’il sait faire sur une base régulière. »
Entre les blessures et un backcourt plus que fourni à Detroit, Killian Hayes n’a jamais réussi à faire sa place dans cette équipe, notamment à cause d’un rendement offensif plus que limité. Avant le début de saison, Monty Williams était curieux de voir comment Killian pouvait s’incorporer dans cette équipe avec sa taille et sa capacité à ne pas perdre le ballon. Mais malgré un temps de jeu de 26 minutes par match et quelques titularisation, il sortira peu à peu de la rotation.
À présent son avenir en NBA se jouera dans les 48h prochaine heures.
Credit photo : Rick Osentoski-USA TODAY Sports
Commentaires