Cette nuit les Nuggets ont écrit l’histoire, leur histoire. En battant les Lakers 113-111, Denver s’est qualifié pour sa première finale NBA de son histoire. Et ce n’est pas le seul record brisé par l’équipe du Colorado.
La nuit qu’on vient de vivre en NBA est d’ores et déjà historique. Les Nuggets sont venus à Los Angeles pour conclure la série et sweeper les Lakers avec une sacré violence, malgré quatre matchs disputés. En réalisant ce coup de force qu’il manquait dans l’histoire de l’ère Jokic aux Nuggets, Denver se qualifie pour la première finale NBA de son histoire. Un accomplissement mérité pour ce groupe construit minutieusement sur le long terme grâce à la draft et certains trades pour les roles players. Les Nuggets ne sont ni une superteam, ni un gros marché, mais avec de l’envie, du QI basket sur le terrain et en dehors dans les bureaux ont réussi à écrire leur propre histoire autour d’un joueur déjà All-Time.
Ce même joueur en la personne de Nikola Jokic qui bat à chaque match au moins trois records. Cette nuit, il s’est occupé de Wilt Chamberlain et l’a dépassé en réalisant son huitième triple-double au cours d’une même campagne de Playoffs, devenant le meilleur joueur ever dans cet exercice. Toujours en comparaison avec la légende des Warriors et des Lakers, il la rejoint en tant qu’uniques joueurs à être en triple-double de moyenne dans deux séries de Playoffs consécutives.
Enfin, il devient le quatrième joueur de l’histoire à finir ses finales de conférence en triple-double de moyenne en compagnie toujours de Wilt the Stilt (21/32/10), Jason Kidd (17/11/10) et Magic Johnson (17/10/14). D’ailleurs, toutes ces performances et records lui ont valu le trophée Magic Johnson, récompensant le meilleur joueur de la finale de conférence Ouest. Sans tremblement de terre, Jimmy Butler devrait avoir le même côté Est avec le Larry Bird trophy.
Tout ça a donc permis aux Nuggets d’infliger à LeBron James son troisième sweep en carrière, mais son premier avant les finales NBA. Celui qui n’avait connu le balayage qu’en finale NBA 2007 (contre les Spurs) et en 2018 (contre les Warriors), vient d’apprendre ce que ça fait de prendre 4-0 dans sa propre conférence. Ça a dû le blesser en plein cœur, car désormais il pense à la retraite. Cependant, on est encore très loin de l’officialisation d’une telle nouvelle car il a répété de nombreuses fois qu’il voulait vraiment jouer avec son fils. Pour cela il faudra attendre la saison 2024-25, quand LeBron approchera des 40 ans.
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