Les Lakers ont-ils déjà remporté leur 18ème titre NBA ?
Depuis les dernières semaines, avec les arrivées annoncées chez les Lakers ainsi que la relative faiblesse à ce niveau de leurs concurrents directs, nous nous demandons si la prochaine saison n’est pas déjà pliée.
Los Angeles Lakers, franchise historique de retour au sommet du basket américain
Les coéquipiers de LeBron James ont remporté la saison dernière, le titre NBA face au Miami Heat. Leur premier depuis dix ans, après six saisons sans participer aux playoffs. Cette performance leur a permis de glaner le 17ème titre de la franchise, égalant ainsi les Boston Celtics. Dans la bulle de Disney World en Floride, où s’est jouée la saison la plus longue de l’histoire, nous avons assisté à la promenade de santé des nouveaux Lakers emmenés par un duo dominant constitué de LeBron James et d’Anthony Davis. En effet, concédant au maximum deux matchs dans une série (en finale NBA), les californiens ont envoyé un signal fort à l’ensemble de la concurrence. Pour battre cette équipe dans les phases finales, il va falloir mettre sur pied une super team et être au rendez-vous des nouveaux combats qui s’annoncent.
Récentes arrivées, une équipe supérieure à celle de l’année dernière
Dès l’ouverture du marché des transferts et de la free agency, Rob Pelinka a effectué de gros coups afin de conserver un roster compétitif. Nous savions que de nombreux joueurs allaient se retrouver agents libres, aussi la mission de constituer une équipe compétitive n’était pas aisée. D’ailleurs, les premières informations évoquaient des départs et pas des moindres, ceux de Bradley, Rondo, Green ou encore Howard.
Mais les annonces des arrivées n’allaient pas se faire attendre. D’abord, Wes Matthews, ce « vétéran » de 34 ans est accueilli pour la 7ème fois dans une franchise NBA. Il est là afin de remplacer Danny Green, un shooter (37% à trois points) qui est devenu avec le temps un très bon défenseur. Ensuite, Dennis Schröder, ce 6ème homme en lice depuis deux ans pour remporter le trophée Sixth Man of the Year (18.9 points, 4 passes, 3.6 rebonds la saison dernière à OKC) fait déjà l’unanimité dans le vestiaire.
D’ailleurs le vainqueur de ce trophée en 2020 débarque lui aussi chez les Lakers. Montrezl Harrell c’est le transfert qui fait très mal à leurs ennemis intimes et voisins que sont les Clippers. Cet intérieur teigneux est capable de dominer face aux secondes unités adverses en compilant 18.6 points, 7.1 rebonds en 27 minutes par match. Enfin, depuis hier soir, nous avons appris l’arrivée d’un des meilleurs big man de la ligue en la personne de Marc Gasol. L’Espagnol champion en 2019, signe un contrat chez les angelinos et leur assure ainsi un roster massif pour la saison à venir.
Cinq de départ et début du banc 2020/21 chez les Lakers
Aussi, en ce début de saison, on pourrait retrouver un cinq de départ composé de : LeBron James, Wes Matthews, Kentavious Caldwell-Pope, Anthony Davis, Marc Gasol. Avec en complément, un début de banc composé de : Montrezl Harrell, Dennis Shröder, Alex Caruso, Kyle Kuzma. Rob Pelinka a certainement réussi un coup de maitre en cette intersaison, il a construit un effectif qui doit, aujourd’hui, faire pâlir d’envie ou de dépit la plupart de ses concurrents directs.
Qui chez les concurrents ?
Plus les Lakers se renforcent et plus leurs concurrents s’affaiblissent. Cette assertion pourrait s’avérer moins vraie seulement si les autres franchises parvenaient également à améliorer leur effectif. Mais hélas, en faisant le tour de la NBA, nous peinons actuellement à trouver une franchise, candidate au titre, qui mette en œuvre une politique de transfert réellement efficiente.
À l’ouest, les Clippers ont surtout recruté sur le banc, en remplaçant Doc Rivers par Tyler Lue et une cohorte de nouveaux assistants. L’arrivée notable de Serge Ibaka est certes intéressante mais l’équipe manque cruellement de role players pour affronter une campagne de playoffs. Concernant les autres prétendants, entre le chantier qui attend Houston, le calme plat à Denver et les mauvaises nouvelles entourant le début de saison des Warriors, les Lakers se sentent plutôt à l’aise dans cette conférence Ouest.
À l’est, Milwaukee réalise le principal « bon coup » en signant Jrue Holiday et laisse espérer d’un parcours en playoffs plus probant que les années précédentes. Chez les autres prétendants que sont Miami, Boston ou Toronto, la stratégie est pour le moment au statu quo. De plus, il apparait difficile d’imaginer des franchises en reconstruction comme les Nets ou les Sixers pouvoir s’imposer dans cette conférence Est.
On le voit bien, le momentum semble très favorable aux Lakers. Ils travaillent bien et ils sont en train de prendre une avance décisive sur l’ensemble de la concurrence. En effet, aujourd’hui en NBA, nous nous demandons tous qui pourra empêcher la franchise de Los Angeles de réaliser un back-to-back.
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