LeBron James réagit à la suspension de Robert Saver
Après l’annonce de la suspension pour un an du propriétaire majoritaire des Suns et du Mercury, Robert Saver, LeBron James n’a pas tardé à réagir pour s’en prendre ouvertement à la NBA.
On le sait LeBron James n’a pas vraiment la langue dans sa poche lorsqu’il s’agit des questions sociales et de la manière dont la NBA peut les traiter et sanctionner le cas échéant. Avec Chris Paul, le président du syndicat des joueurs, ils ont ouvertement critiqué les sanctions qu’ils jugent bien ridicule au regard des faits avérés.
« J’ai lu les articles sur Sarver plusieurs fois maintenant. Je dois être honnête… Notre ligue s’est clairement trompée. » a tweeté LeBron James. « Je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi. Vous lisez tous les articles et vous vous faites votre opinion. Je l’ai déjà dit et je vais le répéter, il n’y a pas de place dans cette ligue pour ce genre de comportement. J’aime cette ligue et je respecte profondément nos dirigeants. Mais ce n’est pas bien. Il n’y a pas de place pour la misogynie, le sexisme et le racisme sur un lieu de travail. Peu importe si vous possédez l’équipe ou si vous jouez pour l’équipe. Nous considérons notre ligue comme un exemple de nos valeurs et ce n’est pas le cas ici. »
Adam Silver défend sa position
Condamné à 10 millions de dollars d’amende et une suspension d’un an, Robert Saver peut s’estimer heureux de cette sanction. En effet, pour des faits à peu près similaire, l’ancien dirigeant des Clippers, Donald Sterling avait été purement et simplement exclu par la NBA.
Présent devant des journalistes, Adam Silver a défendu sa position et a souligné que les fait reproché à Saver n’étaient pas de caractère racial et donc différents de Sterling :
« Les situations étaient dramatiquement différentes » , a déclaré Adam Silver aux journalistes. « Je pense que nous avons vu dans le cas de Donald Sterling que c’était un comportement raciste délibéré dirigé vers un groupe de personnes précis. Bien qu’il soit difficile de savoir ce qu’il y a dans le cœur ou dans la tête de quelqu’un, nous avons entendu ces mots et ensuite il y a eu un suivi du bureau de la ligue et c’est devenu public puisque M. Sterling s’est exprimé sur ses gestes. Dans le cas de Robert Sarver, nous avons examiné l’ensemble des circonstances sur une période de 18 ans pendant laquelle il a été propriétaire de ces équipes. Au final, j’ai jugé que vu les circonstances dans lesquelles il avait utilisé ce langage et fait montre de ce comportement, certes indéfendable, ce n’était pas aussi fort. Il est inadmissible, de toutes les manières possibles, d’utiliser un langage et de se comporter de cette façon, mais c’était totalement différent de ce que nous avons vu dans cette affaire précédente. Je pense que si les enquêteurs avaient fait des constatations selon lesquelles sa conduite était en fait motivée par une animosité raciale, absolument, ça aurait eu un impact sur le résultat final. Mais ce n’est pas ce qu’ils ont conclu »
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