L’attaque des Knicks sera-t-elle encore aussi impressionnante cette saison ?

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Alors que nous ne sommes désormais séparés que de six jours du début de la saison NBA, les Knicks, qui avaient l’une des toutes meilleures attaques l’an dernier chercheront à rééditer voire améliorer cette performance.

 

Les Knicks avaient enchanté la dernière saison de NBA grâce à une attaque explosive, mêlant intensité, tirs à trois points et attaques de cercle. Cette formidable animation offensive menée par le coach Tom Thibodeau avait permis aux New-Yorkers de finir à la 5e place de l’Est pour un bilan de 47 victoires pour 35 défaites. S’ils avaient étés nettement dépassés par le Heat en demi-finale de conférence, les Knicks chercheront à être capables de proposer le même spectacle en attaque cette saison.

Une attaque de feu

Tout d’abord revenons sur quelques très beaux chiffres qu’ont affiché les Knicks l’an dernier en attaque, ce qui leur a valu ce statut d’attaque élite de NBA. Au classement du « offensive rating », qui consiste à évaluer toutes les équipes selon le nombre de points marqués, divisé par le nombre estimé de possession obtenues, qui permet ainsi d’évaluer de façon plus cohérente les attaques des différentes équipes, et bien les Knicks pointaient à la 3e place de ce classement lors de la saison régulière. Seuls les Kings et les Celtics faisaient mieux.

Cela traduit donc une attaque de feu, menée par le duo Randle-Brunson (24 et 25 points de moyenne respectivement) et entourée par tout un tas de joueurs de rôle tels que Hart, Quickley, Grimes ou Robinson qui ont merveilleusement bien remplis leurs rôles. En effet, les Knicks affichaient d’excellentes stats collectives l’an dernier. Ils étaient la troisième équipe de toute la ligue à obtenir le plus de lancers francs par match (25.5), ce qui montre toute l’agressivité et l’envie d’attaquer le cercle dont faisaient preuve les Knicks.

De plus, ils étaient aussi la troisième équipe en NBA à capter le plus de rebonds (46.6) et de rebonds offensifs (12.6) par match. Cette stat permet à la fois de montrer le niveau d’engagement de l’entièreté de l’effectif à se dévouer au collectif mais aussi de montrer comment les Knicks ont pu avoir une si bonne attaque en bénéficiant d’autant de possessions. Enfin, autre composante centrale de l’animation offensive des Knicks, le nombre de tirs à trois points pris par match. Les Knicks en prenaient en moyenne 35.7 par match l’an dernier ce qui les plaçaient au huitième rang de la ligue.

 Mandatory Credit: Brad Penner-USA TODAY Sports

Une marge de progression importante

Maintenant que tout cela a été dit, il faut aussi constater que les Knicks ont une importante marge de progression en attaque, ce qui peut laisser espérer de belles choses pour cette année. Effectivement, malgré leur rang de troisième équipe à tenter le plus de lancers-franc ils n’étaient que la huitième équipe à en rentrer le plus (74 et 75% pour Barrett et Randle qui cumulent 12.5 lancers tentés par matchs).

Le constat sur les tirs à longue distance est assez similaire voire encore plus marquant puisqu’en dépit d’être la 8ème équipe à en prendre le plus, ils n’étaient que la 19ème équipe de NBA en pourcentage à trois points (35.4%) et donc 11ème au nombre de ces mêmes tirs réussis.

Enfin, l’un des derniers éléments de progression offensive pour les Knicks cette année réside en la personne de RJ Barrett. Il a connu l’an dernier une légère baisse dans son rendement statistique (compréhensible avec l’arrivée de Jalen Brunson) mais on en attend toujours plus du canadien, tant son potentiel est immense. S’il arrive cette saison à s’imposer comme un patron de cette attaque, les options offensives des Knicks seront d’une grande diversité et presque impossible à arrêter. RJ Barrett n’a jamais tourné à plus de 3 passes décisives de moyenne en carrière malgré un talent de créateur indéniable. Enfin, une petite amélioration à trois points (31% l’an dernier) serait le bienvenu du côté de la Big Apple, et pourrait rendre ces Knicks encore plus redoutables que l’an dernier.

Julius Randle, encore une fois décevant en Playoffs, semble en tout cas motivé à l’idée d’attaquer cette saison, « je pense que mon efficacité sera encore meilleure cette saison. Je pense que je comprends mieux le jeu donc je pense que ça me permettra d’être un joueur plus efficace » disait-il lors du Media Day.

Un été plutôt calme

Pour que les Knicks retrouvent un tel succès en attaque cette saison, il faudra aussi voir comment les mouvements de l’été (qui ont été assez peu nombreux) pourront bouleverser ou non cette animation. Du côté des départs, Derrick Rose qui ne jouait plus l’an dernier est parti à Memphis. Départ cette fois plus significatif, celui de Obi Toppin à Indianapolis. Il jouait en moyenne 15 minutes par match pour une production moyenne de 7 points, 2.79 rebonds par match et un pourcentage à trois points à hauteur de 34%.

Son intensité et son pourcentage correct à longue distance pourraient peut-être légèrement affecter l’attaque des Knicks d’autant qu’il n’a pas vraiment été remplacé.

En effet, côté arrivée la seule arrivée significative est celle de Donte DiVicenzo en provenance des Warriors. Son style de jeu semble parfaitement correspondre à ce que Thibodeau met en place à New York depuis un an. Avec une moyenne l’an dernier de 10 points, 4.5 rebonds et 39,7% à trois points par match, DiVicenzo apporte donc l’intensité, l’engagement collectif et la qualité de shoot nécessaire à cette équipe des Knicks. Thibodeau déclarait à propos de son arrivée que « c’est bien pour nous, c’est un bon joueur d’équipe et il va pouvoir s’intégrer dans l’équipe en toute transparence. ».

Tom Thibodeau, entraîneur des Knicks. Mandatory Credit: Vincent Carchietta-USA TODAY Sports

 

Plus globalement, Thibodeau disait de son effectif que « nous sommes jeunes, c’est la meilleure chose de notre équipe car on peut continuer à s’améliorer (…) avoir l’expérience de l’an dernier va nous être d’un grand bénéfice mais il faut aussi qu’on comprenne que c’est une nouvelle saison et qu’il faut tout recommencer » concluait-il.

 

Tous ces éléments laissent donc espérer de belles choses pour des Knicks qui devraient pouvoir s’appuyer sur les certitudes de l’an dernier. Evan Fournier lui attend toujours de pouvoir partir de New York où il n’entre plus du tout dans les plans. Les Knicks débuteront leur saison dans une rencontre face aux Celtics qui fera office de bon test pour eux.

© Brad Penner-USA TODAY Sports

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