Les Knicks et les rebonds : une force devenue faiblesse

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Les Knicks sont en grande difficulté aux rebonds dans sa demi-finale de Conférence face au Heat. Un domaine qui était pourtant l’un de leurs principaux atouts au tour précédent.

 

Dans la victoire du Heat sur les Knicks la nuit dernière (109-101), Miami a terminé la rencontre avec un bilan de +9 au rebond face à leur adversaire du soir (44 à 35). L’arme principale de New York dans ce domaine, Mitchell Robinson, s’est encore montré timide avec 6 points et 7 rebonds en 33 minutes. Malgré un Game 1 bien lancé sur un plan personnel avec 14 rebonds, les deux matchs suivants conclus avec 5 rebonds sont bien trop faibles pour Robinson, qui est attendu à un bien meilleur rendement à ce niveau-là. L’autre spécialiste en la matière, Josh Hart, a lui aussi peiné dans la raquette en ne prenant  que 2 rebonds en 22 minutes la nuit dernière.

Lors du premier tour des playoffs face aux Cleveland Cavaliers, les rebonds, notamment offensifs, avaient pris une place centrale dans la qualification des Knicks au tour suivant. Les hommes de Tom Thibodeau avaient conclu la série avec une moyenne de 15 rebonds offensifs par match et 18,2 points sur secondes chances.

Une force qui leur permettait d’ambitionner la suite de ces playoffs avec confiance et ambition. En espérant sans doute que la bataille des rebonds serait la clé lors de la demi-finale face au Heat, ce qui est pour l’instant le cas, mais sans être en leur faveur.

 

Il faut dire aussi que la présence physique dans la peinture des joueurs de Miami est un cran au-dessus de celle des joueurs des Cavs. Bam Adebayo a pris par exemple 41 ballons en cumulé sur l’ensemble des 4 premiers matchs de la série, et le Heat peut aussi compter sur la présence de Kevin Love dans ce secteur.

Face aux Cavs, la qualité aux rebonds des joueurs des Knicks leur permettait de compenser la maladresse extérieure chronique dont ils faisaient preuve (27%, plus faible total des playoffs). Dans la difficulté sur les secondes chances face au Heat, cela oblige désormais les Knicks à se montrer plus efficaces sur leurs premières tentatives pour espérer garder la tête hors de l’eau dans les matchs de cette série.

Désormais dos au mur, les New York Knicks n’ont plus le droit à l’erreur sous peine d’élimination. Pour rester en lice dans ces playoffs, le point à améliorer est sans aucun doute tout trouvé, et tâche donc à Robinson et ses coéquipiers de refaire des rebonds leur force, qui est devenue au fil des matchs une faiblesse.

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