Joe Lacob qualifie la Luxury Tax d' »injuste »

par 5 minutes de lecture
Lacob
par 5 minutes de lecture
Enlever la pub

Alors que les Golden State Warriors viennent de remporter un nouveau titre de champion, certains critiquaient le management de la franchise comme trop dépensier. Joe Lacob, propriétaire de la franchise, s’en défend et qualifie la luxury tax d’injuste

L’expression « checkbook win » a beaucoup été utilisé dernièrement Outre-Atlantique pour qualifier le 4ème titre en 6 finales de la franchise de Joe Lacob, les Golden State Warriors. En effet, la franchise Californienne possède, depuis quelque temps maintenant, le plus gros payroll de toute la ligue.

La saison dernière, Golden State possédait plus de 178 millions de dollars garantis alors que le salary cap était plafonné à 112 millions et la luxury tax à 136.

La saison prochaine, leur payroll atteindra les 185 millions de dollars garantis, en attendant les autres mouvements de l’intersaison, pour un salary cap à 122 et une luxury tax à 149.

Lacob

Spécialement pour la franchise, Joe Lacob, CEO et co-propriétaire des Warriors, qualifie la luxury tax comme injuste car elle punit son équipe pour avoir recruté, développé et maintenu son noyau dur composé de Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green.

Il est vrai que, depuis plusieurs années, les Golden State Warriors représentent un modèle de management et de professionnalisme dans toute la NBA. Ce trio représente déjà l’un des tous les meilleurs de l’histoire et ce sont 3 joueurs qui ont été drafté par Golden State. Ils n’ont pas été acquis pas transfert.

Curry a été sélectionné en 7ème place en 2009, Thompson en 11ème choix en 2011 et Green en 35ème choix en 2012.

Sur le podcast « Point Forward » avec Andre Iguodala et Evan Turner, Lacob aurait déclaré la chose suivante.

« La chose la plus difficile de toutes est de naviguer dans cette luxury tax, malheureusement. Je suis retourné à New York cette semaine pour des réunions syndicales […] Et vous savez, évidemment, la ligue veut que tout le monde ait une chance et en ce moment, il y a un certain élément là-bas qui croit que nous avons « gagné le chéquier », nous avons gagné parce que nous avons le plus de salaires dans notre équipe.« 

 

« La vérité est que nous ne sommes que 40 millions de dollars de plus que la luxury tax. Ce n’est pas rien, mais ce n’est pas un chiffre énorme. Nous dépassons de 200 millions de dollars au total, car la majeure partie de cette somme est constituée de cette incroyable luxury tax pénale. Et ce que je considère comme injuste […] parce que notre équipe est construite par les huit meilleurs joueurs qui sont tous drafté par cette équipe« 

Iggy fait tout de suite remarquer que Andrew Wiggins n’a pas été drafté par les Dubs et que la franchise a récupéré son gros contrat. Lacob lui répond.

« Exact. Et nous avons des gars qui n’ont pas été draftés et que nous avons trouvés et développés à Santa Cruz. Nous n’avons pas eu un seul agent libre qui ne soit pas un minimum […] Tous les gars qu’on a fait venir cette année sont des minimums. Donc le seul cas où l’on pourrait dire que nous avons dépassé la concurrence, que nous n’avons pas été justes, c’est que nous avons transformé le départ de Kevin Durant en un seul gars qui est devenu Wiggins, et ça a très bien marché. Mais ils nous ont tous critiqués pour cela

Joe Lacob et ses Golden State Warriors jouent selon les règles telles qu’elles sont actuellement établies, où la taxe est progressive, c’est-à-dire que plus une équipe dépasse le plafond, plus sa taxe sera élevée. La luxury tax de Golden State augmentera légèrement la saison prochaine et pourrait être la 2ème plus importante de l’année prochaine derrière les Los Angeles Clippers, qui sont sur le point d’être soumis à une taxe de 144 millions de dollars ce qui ne fait pas peur à Steve Ballmer.

Les équipes soumises à la luxury tax, en plus de devoir plus payer que les autres, doivent également faire face à certaines restrictions sur d’autres mécanismes de construction d’équipe comme par exemple une mid-level-exception moins importante.

Le CBA (Collective Bargaining Agreement), qui réunit régulièrement les propriétaires de franchises NBA et le syndicat des joueurs pour des négociations, pourrait prévoir des mesures supplémentaires pour décourager les franchises de dépasser cette luxury tax même si la NBA préfère globalement lutter contre le tanking notamment avec la réforme de la loterie de la draft en 2019 ou encore l’instauration du Play-In commencé en 2021.

Il n’y a pas de plus grand avantage dans tous les sports professionnels que de posséder un propriétaire engagé et prêt à dépenser, les Warriors ont cela et les bannières qui vont avec. L’objectif de Lacob a toujours été de collectionner les titres de champion depuis son arrivée avec Peter Guber en 2010.

Enlever la pub

Commentaires

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires