Jayson Tatum, la marque des plus grands

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Après trois premiers quart-temps où il s’est montré maladroit, Jayson Tatum a sauvé sa franchise en fin de partie avec une série de tirs primés faisant gagner son équipe. La marque des plus grands.

 

Si les Celtics sont encore en course dans ces playoffs et se sont offerts le luxe d’un match 7 à domicile, ils le doivent en grande partie à un homme : Jayson Tatum.

Durant trois quarts-temps, Jayson Tatum n’a pas réussi à trouver la solution dans une rencontre cruciale pour l’avenir des C’s dans ces playoffs. Une maladresse effrayante symbolisée par 14 tirs manqués sur ses 15 premières tentatives au tir et un bilan de 0/6 derrière l’arc. Avec un franchise player d’une telle inefficacité, les Verts étaient logiquement menés de deux points au début de la quatrième période, et l’inquiétude commençait à s’installer à Boston tant l’élimination était proche.

Mais en plein milieu du dernier quart, lors d’un temps-mort, le coach des Celtics Joe Mazzulla glisse quelques mots à l’oreille de sa star : “Je t’aime”. Une déclaration perçue comme un déclic pour Tatum, qui a alors pris feu et a porté son équipe vers une victoire 95-86.

 

À 4 minutes de la fin du match, Tatum a enfin réussi son premier panier primé et a permis à Boston de mener d’un point. Sur la possession suivante des Celtics, il rentre un nouveau panier pour donner un +4 à sa franchise. Et alors qu’il restait moins de deux minutes à jouer, il a inscrit un troisième panier à trois points qui a porté l’avance à huit points, et le match a soudain semblé hors de portée pour les Sixers.

Son dernier tir à trois points à 40 secondes de la fin est venu définitivement tuer le sort de cette rencontre : la victoire n’allait plus échapper à Boston.

 

 

Le joueur de 25 ans s’est ensuite exprimé lors de l’émission d’après-match :

« Je suis humblement l’un des meilleurs joueurs de basket-ball au monde. J’ai connu des difficultés. Il y a des périodes creuses. C’est un jeu de longue haleine. Et heureusement, j’ai des coéquipiers formidables qui m’ont aidé à tenir le coup. Malcolm Brogdon, Jaylen Brown, Marcus Smart, Al Horford.

Ils m’ont tous fait confiance. Ils m’ont dit de continuer à prendre de bons tirs. Ça va tomber. Continuez à influencer le jeu d’une autre manière. Et tout ce qui compte, c’est que nous ayons gagné ce match ».

 

Ce qui a réellement fait la différence la nuit dernière, c’est la manière dont il a su devenir impactant pour son équipe en fin de partie, et ce mental de guerrier lui permettant de ne pas cogiter dans ces moments décisifs après 45 premières minutes désastreuses.

En fin de compte, les fans de Boston et tous ceux de la NBA en général ne retiendront pas la maladresse de Tatum (qui a terminé avec un maigre 5/21 au tir), mais bien sa série de 3 points qui a changé le cours du match et permis à son équipe d’arracher un match 7. Se montrer important au meilleur des moments, pour faire changer la face d’une saison qui semblait s’écrire en pointillé. Telle est la marque des plus grands.

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