Dans une finale NBA féroce, le Canadien Jamal Murray a fait preuve d’une habileté remarquable lors du Game 4.
Avec 12 passes décisives, sans la moindre perte de balle, il a gravé son nom aux côtés de légendes comme Robert Reid et Magic Johnson , révélant un exploit rarement vu dans l’histoire des finales NBA.
Malgré une défense agressive du Heat de Miami, Jamal Murray a su rester imperturbable et concentré. Son rôle en tant que meneur des Denver Nuggets n’a jamais été aussi crucial, d’autant plus qu’il a su brillamment répartir le jeu entre ses coéquipiers. Même s’il n’a réussi que 5 tirs sur 17 tentatives, il s’est démarqué en gardant une vue d’ensemble sur le terrain, alimentant ses coéquipiers avec des cols précis et opportuns.
Aaron Gordon, son coéquipier, a évoqué le génie de Murray après le match :
« Ce soir, c’était un ‘point guard’, un ‘point God’. Il n’a rien forcé ».
Le coach des Nuggets, Mike Malone, a partagé cet enthousiasme, caractérisé la difficulté de l’exploit dans le contexte d’une défense agressive du Heat.
L’approche de jeu de Jamal Murray était singulière lors du jeu 4. Il s’est concentré davantage sur la distribution du ballon, préférant servir ses coéquipiers plutôt que de forcer les tirs.
Comme il l’a expliqué après le match, il sentait que le Heat lisait chacun des pick-and-roll des Nuggets et tentait de limiter ses tentatives de tir. Au lieu de s’obstiner, il a préféré adopter une approche plus collective, mettant en évidence la force et la diversité de l’équipe des Nuggets.
Cette attitude a permis à d’autres joueurs des Nuggets, comme Jeff Green, Aaron Gordon et Bruce Brown, de prendre le relais et d’avoir un impact significatif sur le match. Jamal Murray a démontré que son jeu n’est pas uniquement basé sur ses propres statistiques, mais qu’il cherche avant tout à maximiser la performance de l’équipe.
Lorsque Nikola Jokic, le pivot des Nuggets, a été contraint de rejoindre le banc à cause des fautes, Murray a pris les rêves du jeu. Malgré la pression accumulée de la défense du Heat, il a su s’adapter et faire les bons choix.
L’éthique de travail de Jamal Murray et son dévouement à son équipe ne sont pas passés dans les aperçus. Malone, impressionné par la performance de son meneur, a rappelé sa capacité à lire la défense et à faire les bons choix.
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