Italie-France : les enseignements

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Le match Italie-France, match de préparation à l’Euro 2022, nous a donné des indications sur les problèmes et les forces de l’équipe de France et a été bien plus compliqué que prévu.

Italie-France : l’équipe de France commence mal ses matchs, mais finit bien

 

L’équipe de France a du mal à débuter ses matchs. Elle est rapidement menée 11 – 4 par l’Italie dans le premier quart-temps avant de se ressaisir de finir à 19-13. L’analyse que l’on peut en tirer est que les Français sont une équipe encore en construction et en manque d’automatismes. La preuve en est avec le nombre de pertes de balles, 22 contre 11 seulement pour l’Italie.

L’équipe de France compte 9 points sur pertes de balles contre 25 pour l’Italie. Clairement, la préparation est encore perfectible dans le jeu. La mi-temps est en trompe-l’œil avec un score de parité 36 à 36.

L’équipe monte en puissance au fur et à mesure que le match avance. Elle gagne le troisième quart-temps 18 à 14. Les matchs Italie-France ne sont pas des matchs comme les autres. Les Français toujours inconsistants laissent revenir les Italiens en fin de match après avoir compté sept points d’avance dans la troisième période. 

Le match Italie-France se joue en prolongation où les deux équipes se montrent aussi maladroites les unes que les autres.

Les Français inscrivent trois paniers contre un seul trois points pour les Italiens. Le score final d’Italie-France est de 77 à 78

Italie - France

La défense de la ligne à trois points est un vrai problème

Les Italiens ont beaucoup tiré à trois points, près de 50 pour cent de leurs tirs. Cela s’explique par la présence dissuasive de Rudy Gobert et de Vincent Poirier dans la raquette. 

Par contre les retards sur le repli défensif, le changement de défenseur sur les attaquants, les switchs défensifs et le manque d’agressivité défensive sont l’explication de la tactique italienne. Les Français commettent 25 fautes contre 30 pour les Italiens. 

Les fautes commises par les Français l’ont été principalement en seconde période et expliquent en partie le changement de physionomie du match.

Le but des Italiens est de forcer les pivots et ailiers forts français à sortir sur la ligne à trois points afin de gagner un temps d’avance sur la défense. Danilo Gallinari, le spécialiste de ce type de jeu, est l’exemple parfait de ce que les Italiens ont cherché à faire pendant tout le match Italie – France.

L’adresse est faible des deux côtés.

  • Les Italiens tirent presque la moitié de leurs tirs à trois points, 39 sur 80 pour une réussite de 31%
  • Les Français ne sont pas adroits avec 21% derrière l’arc de cercle.
  • Les deux équipes ont un pourcentage faible aux lancers francs avec 66 pour-cent pour l’Italie contre 62 pour les Français.
  • Les Français dominent globalement les rebonds avec 49 contre 38 pour les Italiens.
  • L’Italie prend 18 rebonds offensifs et inscrit ainsi 26 points sur seconde chance.
  • L’incapacité des Français à contenir Simone Fontecchio auteur de 24 points à quatre sur neuf à trois points.

Du côté des Français, le jeu entre les intérieurs et les joueurs extérieurs fonctionne à l’instar de Rudy Gobert et Vincent Poirier.

Des pivots dominants

L’Italie n’a pas de pivots de métier dans ce match Italie – France. De ce fait Rudy Gobert et Vincent Poirier, les pivots Français, ont été correctement alimentés en ballons. Le nouveau joueur des Minnesota Timberwolves, et Vincent Poirier, le pivot du Réal de Madrid en Euroligue, ont marqué respectivement 15 et 14 points avec un pourcentage de 69%. Ils captent sept et treize rebonds chacun. 

Leur domination s’explique la relation entre les joueurs extérieurs.

Le titulaire Thomas Heurtel et l’apport du banc Elie Okobo ou Isaia Cordinier fonctionne bien. Elie Okobo et Isaia Cordinier inscrivent respectivement onze et sept points. Avec trois joueurs du banc à plus de 5 points, les Italiens ont eu du mal à exister à l’exception notable de Danilo Gallinari, qui joue en sortie du banc comme en NBA.

 

Italie - France

Il reste deux matchs de préparations et des ajustements à faire

 

 

La victoire en prolongation ne doit pas cacher les insuffisances de l’équipe de France pendant cet Italie-France. L’équipe manque encore d’automatismes. Les joueurs NBA, même s’ils ont été formés en France, doivent s’ajuster aux règles FIBA différentes sur certains points avec celles NBA.

Ces matchs de préparation ont ce but. Il faut créer un lien dans le jeu entre les joueurs issus de grands clubs européens comme Thomas Heurtel et Guerschon Yabusele et les trois autres joueurs du cinq majeur, Rudy Gobert, Evan Fournier et Timothé Luwawu-Cabarrot qui évoluent en NBA.

Il reste deux matchs à Montpellier le 16 et le 18 août contre l’Italie et la Belgique avant les deux matchs de qualification à la coupe du monde et le début de l’Euro le premier septembre contre l’Allemagne.

 

 

 

 

 

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