13, c’est le nombre de franchises qu’à connu Ish Smith. Pourtant, le meneur s’apprête à jouer ses premières finales NBA.
Si les Denver Nuggets sont connus pour leur stabilité et leur continuité, ce n’est pas le cas d’un joueur de leur banc : Ish Smith. Présent dans le transfert de Kentavious Caldwell-Pope en provenance de Washington, contre Will Barton et Monte Morris, il est passé dans 13 franchises différentes depuis son arrivée dans la ligue en 2010.
C’est une belle aventure, un long parcours. 13 ans, 13 équipes. Arriver à ce stade et à ce niveau, c’est vraiment, vraiment positif. Je suis très enthousiaste, mais il nous reste encore quatre étapes à franchir. Je suis comme un enfant qui ne réalise pas vraiment que j’y suis tant que ce n’est pas fini.
En conférence de presse, Ish Smith a partagé l’une des franchises qui l’a marqué.
L’une d’entre elles était Charlotte. Avoir Mike comme propriétaire, le rencontrer… c’est drôle parce que c’est avec ça que j’ai grandi, la NBA sur NBC. C’était un moment surréaliste de voir MJ et de signer avec lui.
Aux Hornets, il est seulement resté pour 37 matchs, avant d’être transféré chez les Washington Wizards.
Pour ces premières finales NBA, Ish Smith assure avoir encore de la vitesse, même si son temps de jeu en playoffs est réduit avec une dizaine de minutes jouées depuis le début.
Je vais encore assez vite donc on verra. On verra. Pour l’instant, je profite de la situation, et tant que je serai ici, tant qu’ils voudront que je revienne ici ou ailleurs, je resterai ici. […] Jusqu’à ce qu’ils éteignent les lumières et me disent de ne pas revenir, je serai là. Vous verrez encore le numéro 14 courir vite
Kyle Lowry, meneur du Miami Heat, s’est souvenu d’Ish Smith, qu’il a côtoyé à Houston.
Il était trop rapide, je ne pouvais pas le suivre. Je ne vais pas mentir, je n’aimais pas avoir à m’entraîner contre lui. Mais si vous revenez en arrière et que vous regardez son parcours et les choses qu’il a traversées, pour finalement arriver à ce stade, j’ai hâte de le voir et de lui dire bonjour. […] Il y a parfois des histoires qui méritent que les gens s’y intéressent, car la sienne n’est pas très banale.
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