Vers des investissements saoudiens en NBA ? Adam Silver veut « attirer l’attention »
Interrogé sur les récentes acquisitions sportives de l’Arabie Saoudite, le commissaire de la ligue n’est pas fermé à des investissements en NBA.
Pourrait on voir un jour un prince saoudien propriétaire d’une franchise NBA ? L’Arabie Saoudite fait énormément parler d’elle ses derniers mois avec de grands investissements sportifs que ce soit en football ou en golf. Le royaume veut s’aligner sur son concurrent le Qatar qui a fait du sport son principal élément de soft-power.
En ce qui concerne le basket, les Qataris organiseront la Coupe du Monde 2027 et les Emirats Arabes Unis ont déjà accueilli des matchs de pré-saison NBA. Adam Silver a évoqué la possibilité d’investissements saoudiens au sein de la ligue dans le podcast de Dan Patrick hier :
« Je ne veux pas m’en plaindre car nous voulons attirer l’attention » a expliqué le commissaire. « Le basket est un sport mondial, les gens sont trop pessimistes quant aux avantages qui découlent de la communion autour du sport. C’est une occasion de rassembler les gens. »
La NBA a en effet changé ses règles l’année dernière pour permettre aux fonds souverains d’acquérir jusqu’à 20% d’une franchise. Les fonds d’investissement sont le principal moyen de rachats sportifs des pays du Golf en rassemblant plusieurs grandes fortunes notamment issues des familles royales.
"I also think it's a two-edged sword" – Adam Silver remains cautious of Saudi Arabia investments after LIV-PGA merger goes through https://t.co/OCiW6kym6F
— Sport Tweets (@TweetsOfSportUK) June 9, 2023
Néanmoins, Adam Silver ne compte pas augmenter ce plafond et veut limiter le pouvoir de ces organisations :
« Nous les autorisons à investir dans des équipes, mais pas à les contrôler ni à exercer une influence sur elles. Pour posséder une franchise, il faut donc qu’un seul individu détienne un certain pourcentage pour la contrôler » a affirmé le dirigeant.
Les fonds d’investissement sont souvent critiqués pour leur manque d’équité. En effet contrairement à une entreprise, le gouvernement saoudien n’investit pas dans le sport pour faire du bénéfice. Il peut se permettre d’investir à perte simplement pour augmenter son soft power, embellir son image à l’étranger.
Ces méthodes sont néanmoins limitées en NBA grâce au fair-play financier de la ligue. Au-delà du plafond des 20%, même si un seul prince saoudien devient propriétaire d’une franchise il aura des contraintes à cause du cap salarial contrairement au football par exemple.
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