Golden State champion, 5 choses à retenir du Game 6 des Finales

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Le match 6 des NBA Finals a vu les Golden State Warriors sacrés pour la septième fois champion NBA.

1 – Une 4ème victoire des Golden State Warriors pour leur 6ème finale en 8 ans, le retour de la dynastie

Pour leur sixième apparition en huit ans dans les finales NBA, les Golden State Warriors gagnent leur quatrième titre. Il s’agit du septième titre de la franchise avec ceux de 1947 et 1956 en tant que Warriors de Philadelphie et du titre de 1975.

Pour parler de dynastie, nous considérons les équipes avec un nombre de titres NBA sur une période de 10 ans avec une base de joueurs identiques et un entraîneur emblématique. Par exemple, les San Antonio Spurs ont gagné quatre titres de 2003 à 2014 avec comme base de joueurs Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony Parker. Ils ont été entraînés par Gregg Popovich. 

Les Golden State Warriors ont connu ces dernières années de grands joueurs tel Kevin Durant. La base des quatre titres et des six finales sont Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green. Leur entraîneur est Steve Kerr. 

Les propriétaires, dont le producteur Peter Guberont construit une nouvelle salle à San Francisco, le Chase Center. Ils ont déménagé l’équipe de l’autre côté de la baie. L’équipe résidait à l’Oracle Arena. La salle ne correspondait pas aux résultats de l’équipe malgré une des ambiances les plus intenses de la ligue. 

De plus, les propriétaires ont laissé Bob Myers, le manager général de l’équipe et Steve Kerr construire l’équipe au fil des années.

La draft de Stephen Curry en septième position en 2009 issus de l’université peu connue de Davidson, puis Klay Thompson en onzième position en 2011 avant Draymond Green au second tour, en 35ème position en 2012 ont constitué la base de l’équipe. 

Les choix n’ont pas été payés immédiatement. Les propriétaires ont laissé du temps, un luxe que toutes les franchises ne peuvent s’offrir, pour construire et développer l’équipe.

Enfin, malgré l’échec des finales de 2018 contre les Toronto Raptors et les blessures de Klay Thompson et Stephen Curry, l’équipe est restée dans son schéma. Cette année Klay Thompson, de retour d’une rupture des ligaments croisés puis du tendon d’Achille, est revenu en grande partie à son meilleur niveau.

L’équipe réalise une saison régulière correcte en terminant troisième de la conférence ouest. Ils sont montés en puissance tout au long des play-off avant la démonstration du match six de ce soir. Le sacre confirme donc que les Golden State Warriors sont de retour au sommet de la ligue. Ils sont la dynastie de l’époque que nous vivons.

 

2 – Stephen Curry enfin sacré MVP des finales

Stephen Curry, la star des Golden State Warriors, réalise des finales exceptionnelles si on exclut le match cinq. Sur le seul sixième match, il inscrit 34 points avec une réussite de 57,1% au tir, dont 54,5 à trois points. Il inscrit six paniers primés sur onze après le zéro tirs réussis en neuf tentatives du match cinq. 

Il joue son meilleur basket. Il prend sept rebonds et il délivre sept passes décisives. Sur les six matchs de la finale, ses moyennes sont de 31,2 points par match, six rebonds, cinq passes, deux interceptions pour seulement 2,5 pertes de balles. 

Comme l’avait souligné Magic Johnson:

« Je pense que quel que soit le vainqueur de la série entre Golden State et Boston, Steph Curry devrait être MVP car il a été dominant dans les quatre premiers matchs !« 

Il est monté en puissance durant le match six. Il inscrit cinq points dans le premier quart-temps, sept dans le deuxième, neuf dans le troisième et enfin 13 pour définitivement faire disparaître les minces espoirs des Boston Celtics de revenir au score.

Sur la série, il n’a pas flanché toujours à l’exception du match cinq, remporté par les Golden State Warriors. Il s’est montré intraitable en défense. Il commet en moyenne trois fautes qui ont pu le gêner à certains moments. Pour autant, il s’est montré le leader de l’équipe sûr et en dehors du terrain. Il ne s’est jamais caché ou trouvé des excuses dans les défaites.

Il a également toujours cherché à valoriser la performance collective dans les victoires. Ce qui ressort de ces finales, c’est le collectif d’une équipe avec une seule petite faiblesse dans le secteur intérieur. Il a utilisé le désavantage de taille, pour jouer soit en perforation, soit en tirant à trois points en fonction de la défense proposée.

Ces ajustements ont permis à l’équipe de dominer tactiquement et mentalement les Boston Celtics.

3 – Steve Kerr domine Ime Udoka

Steve Kerr, l’entraîneur des Golden State Warriors, a démontré une nouvelle fois sa domination sur l’entraîneur des Boston CelticsIme Udoka. Il a évolué pour la première fois comme entraîneur principal après des années passées comme assistant.

Il réussit la performance de hisser son équipe à la deuxième place de la conférence Est. Lors des précédentes séries, il a dominé des entraîneurs soit avec des effectifs supposés meilleurs, les Brooklyn Nets, soit avec plus d’expérience, les Milwaukee Bucks champions en titre et les Miami Heat premier de la conférence Est.

Point de bascule du match à lieu après seulement 2,30 minutes de jeu quand Steve Kerr prend son premier temps-mort. L’équipe effectue un départ catastrophique. Ils sont menés 12 points à 2. À partir de ce moment-là, l’entraîneur des Golden State Warriors va ajuster son équipe.

Steve Kerr subit la domination du secteur intérieur supposé des Boston Celtics à son avantage avec Robert Williams III, le pivot titulaire très handicapé par une blessure au genou. Pour cela, ils ont fait le choix de jouer petit, avec des joueurs de type ailiers et arrière plus que des pivots de métiers. L’effet est immédiat, la défense est plus écartée, les joueurs de Golden State changent de position en permanence.

La défense de Boston est alors déséquilibrée et en retard. La conséquence directe consiste dans la possibilité de jouer en perforation et de finir l’attaque sous le panier soit de ressortir le ballons à trois points. À l’exception de Klay Thompson, peut efficace, deux tirs à trois points inscrits sur huit tentatives, la sanction est presque systématique.

La gestion psychologique des joueurs pose également question du côté des Celtics. Le match se dispute sur des séries, mais, alors même que Boston revient à quatre points, les Golden State Warriors ne semblent paniquer ou perdu à l’inverse de Boston.

L’exemple le plus marquant est le cas Jayson Tatum.

4 – La faillite de Jayson Tatum

La ville de Boston attendait Jayson Tatum comme le joueur capable de dominer les Golden State Warriors. Il s’est affirmé au fil des matchs de play-off comme le leader de l’équipe. Avant la série contre les Warriors, il marquait en moyenne 26,2 points, il captait sept rebonds, il délivrait six passes pour quatre pertes de balles et trois fautes avec une réussite au tir de 41 pour cent et 43 pour cent à trois points.

On peut parler de faillite non seulement sur la série avec 21,5 points inscrits, avec une réussite au tir de 36,2 pour cent et 41,8 à trois points pour 6,8 rebonds captés, sept passes délivrées et 3,8 ballons perdus.

Hier, alors que les Boston Celtics étaient à trois victoires pour zéro défaite cette année dans les matchs décisifs, où la victoire était obligatoire, Jayson Tatum est passé à côté de son match. Il inscrit 13 points, 11 en première mi-temps et 2 dans la deuxième pour un total de 13 points, avec une réussite de 33,3% au tir dont un triste un sur quatre à trois points. Il prend trois rebonds et il délivre sept passes, mais il perd cinq ballons.

Il est dès lors difficile d’envisager un autre résultat qu’une défaite. Les premières minutes, le public a observé un joueur impliqué des deux côtés du terrain. Il joue au poste bas sur Stephen Curry ou Klay Thompson sur lesquels il possède un avantage physique. Il provoque des fautes, il distribue le ballon, le tout pendant les deux premières minutes. Au retour du temps-mort pris par les Golden State Warriors, il n’y a plus rien ou presque.

En attaque, il semble incapable de prendre des tirs. Il préfère passer le ballon, mais sans induire de déplacement dans le jeu sans ballon. Il est à l’inverse de Stephen Curry, immobile, à attendre la balle. En défense, il est systématiquement pris soit sur le replis défensif soit en commettant des fautes grossières pour couper les contre-attaques. Il est également pris sur les écrans où il passe presque tout le temps devant au lieu de chercher à la casser. 

Heureusement pour l’intérêt du match et la reconnaissance du travail fourni depuis le 22 janvier, date depuis laquelle les Celtics sont la meilleure équipe de la ligue, les autres joueurs, à l’instar de Jaylen Brown, on réussit à éviter une déroute. Elle n’aurait pas rendu grâce à la saison des Celtics ni à leurs matchs dans ces finales.

 

5 – Jaylen Brown sauve l’honneur

Enfin, il faut saluer les joueurs des Boston Celtics qui malgré la pression sont restés dans le match et se sont battus jusqu’aux dernières minutes. Alors que le score à la mi-temps est de 54 à 39 en faveur des Golden State Warriors et qu’une seule équipe à réussir à remonter un tel écart depuis 1950. 

Jaylen Brown et Al Horford se sont démenés pour continuer à espérer. Le défenseur de l’année Marcus Smart a vite été touché par les fautes. Il finit avec cinq fautes et il n’a pas pesé sur le match avec seulement neuf points et neuf passes décisives et trois pertes de balles.

Le mérite de Jaylen Brown est de donner le meilleur de lui-même. Il inscrit 34 points, il prend sept rebonds et il délivre trois passes, malheureusement, il concède cinq pertes de balles. Il a pris le relais de Tatum. Il réalise son meilleur match au nombre de points inscrits.

De la même manière Al Horford inscrit 19 points, il prend 14 rebonds et ne perd que trois des 22 ballons perdus. La dernière statistique qui permet de comprendre la défaite des Boston Celtics est qu’ils n’ont gagné qu’un match en réalisant plus de 15 pertes de balles.

Les bancs ont eu des réussites opposées, 21 points au cumul de Jordan Pool et Gary Payton pour Golden State contre 5 points pour Grant Williams et Derrick White. Le score final de 103 à 90 importe peu. 

Le titre revient à San Francisco, dans la baie, pour la quatrième fois en huit ans. Ces finales marquent la fin officielle de la saison 2021-2022. 

La saison 2022-2023 commence dès Jeudi prochain 23 avec la draft à suivre sur Thefreeagent et tous nos supports.

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