Flashback : Les Celtics et Bob Cousy battent les Lakers 173-139 pour un record
Comme tous les jours, voici notre feuilleton historique Flashback qui revient sur les grandes dates ou les grandes figures de l’histoire du sport américain. En ce 27 février, on retrouve la NBA avec le match qui aura compté le plus de point sans prolongation dans l’histoire de la NBA, un certain Boston Celtics-Minneapolis Lakers.
En ce 27 février 1959, la rencontre qui oppose les Celtics aux Lakers, alors encore établi à Minneapolis, verra de nombreux records s’établir, dont certains tiennent encore toujours. Les Celtics de Boston ont battu les Lakers de Minneapolis 173-139.
Un match embarrassant
Prévu dans l’après-midi pour cause de spectacle sur glace le soir même, les deux équipes se présentent donc au TD Garden dans ce qui va devenir un match ultra offensif. Les défenses sont inexistantes et les points pleuvent. Rappelons qu’à l’époque le maximum de points par panier était de 3 (contre 4 aujourd’hui) car le panier à trois points n’existait pas encore. Cela vous laisse donc imaginer le nombre de paniers inscrits durant la rencontre et les records qui en découlent.
Les Celtics ont établi des records pour le plus grand nombre de points sans prolongations (179), le plus de points en une mi-temps (90), le plus de points en un quart-temps (52) et le plus de tirs (72). Du côté du box score on retrouve Tom Heinsohn de Boston avec 43 points qui sera le meilleur scoreur de la rencontre. Mais celui qui laissera son nom c’est Bob Cousy. En totalisant 28 passes décisives, il établit à ce moment-là un record NBA. Mieux encore, les 19 en une seule période sont toujours un record qui tient.
Ce match a provoqué la colère du commissaire de la NBA de l’époque, Maurice Podoloff. Pourtant, les Lakers ont participé au match du 27 février à Boston après avoir remporté cinq matchs sur six. Deux nuits plus tôt contre les Royals de Cincinnati, Baylor a marqué 55 points dans une victoire de 116-96. Pourtant, l’élan n’était pas vraiment un facteur lorsque les Celtics affrontaient les Lakers à cette époque.
Une domination sans partage
Les Celtics ont perfectionné l’art du basketball au cours de la saison 1958-1959, totalisant en moyenne plus de 116 points par match et mettant en vedette six joueurs – Sharman, Cousy, Heinsohn, Bill Russell, Ramsey et Sam Jones – qui avaient des moyenne à deux chiffres. « Pressure Offense » a régné alors que les Celtics ont pris plus de 112 tirs par match. Le rythme était beaucoup plus rapide que la NBA d’aujourd’hui. À titre de comparaison, les Golden State Warriors ont mené la NBA la saison dernière pour le nombre de tirs tentés avec plus de 85 par match.
L’équipe a été construite pour le basket-ball rapide. Bill Russell a nettoyé les planches et a lancé des passes précises à Cousy, le meilleur meneur de jeu de son époque. Des scoreurs fantastiques tels que Sharman, Ramsey et Jones ont entouré Cousy, tandis que Heinsohn était une puissante présence intérieure. Mais les Celtics étaient si talentueux et bien entraînés qu’ils marquaient facilement même lorsque le jeu ralentissait.
Cette équipe entraînée par l’immense Red Auerbach a remporté 9 titres en 10 ans dont 8 de suite à partir de 1959.
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