Draymond Green victime de sa réputation lors du Game 1 à Memphis
Coupable d’une double faute sur l’intérieur Brandon Clarke, Draymond Green a été reconnu coupable d’une faute flagrante 2 et donc éjecté. Il a laissé ses coéquipiers orphelins dès le deuxième quart-temps du Game 1 face à Memphis.
Ce dimanche s’ouvraient les demi-finales de conférence. Parmi les rencontres proposées, nous avions le match 1 d’une série que tout le monde attendait : Memphis – Golden State. Annoncée comme la série la plus excitante de ce second tour, elle n’a pas déçu sur cette première rencontre.
Victoire au bout du match pour les Golden State Warriors (117-116) contre des Memphis Grizzlies qui jouaient devant leurs fans au FedEx Forum. Les Warriors récupèrent l’avantage du terrain mais ce qui a surtout retenu l’attention, c’est l’expulsion de Draymond Green au deuxième quart-temps.
Après un contact rugueux sur Brandon Clarke, Draymond Green est dans le viseur des arbitres, qui demandent à revoir les images pour une potentielle faute flagrante. Au vu du ralenti, on voit Draymond Green mettre une claque avec sa main droite au niveau du visage de Brandon Clarke. Avant de l’attraper par le col et de le tirer vers le sol.
Après plusieurs replays et une discussion fournie, le trio arbitral statue qu’il s’agit d’une faute flagrante 2, synonyme d’expulsion pour Draymond Green.
Draymond Green was ejected for this flagrant 2 foul. pic.twitter.com/QPYnODEXt1
— ESPN (@espn) May 1, 2022
Les Warriors sont très surpris de ce choix, les commentateurs également. Sur une énième provocation, Draymond Green retourne au vestiaire. Il laisse ses coéquipiers qui avaient pourtant beaucoup de mal sur cette première mi-temps.
Draymond Green, victime de sa réputation ?
Cette expulsion a donc surpris pas mal de monde en temps réel. En effet, après visionnage des ralentis, on peut estimer que le call des arbitres est très sévère. Steve Kerr, le coach des Golden State Warriors s’est dit « surpris » de cette décision.
Qu’en pense le principal intéressé ? Et bien, il n’a pas perdu de temps puisque dès son retour à l’hôtel, il s’est empressé de faire une émission sur son podcast « The Draymond Green Show ». Il souhaitait exprimer son ressenti sur cette expulsion.
« Je suis assez bête pour penser que je n’allais pas prendre une flagrante 1. Tu parles d’un idiot. Si vous voulez traiter quelqu’un d’idiot, ne cherchez pas plus loin que Draymond Green lui-même ».
J’étais sur le point de commencer à danser pour narguer la foule qui disait « Virez-le ! », parce que je me disais « Me virer pour ça ? ». Alors que je commençais littéralement à me lever de la table des marqueurs, je me suis dit : « Mais c’est toi qui es impliqué dans cette action, Draymond. Parce que c’est toi qui es impliqué dans cette action, tu ne devrais probablement pas danser car tu dois toujours t’attendre à l’inattendu ».
Pour expliquer cette expulsion, il évoque sa réputation qui lui a sûrement joué des tours hier.
« Nous avons vu des coups de sifflet discutables au premier tour, certaines fautes n’étaient pas revus par les arbitres. Parfois, c’est juste du cas par cas. C’est une question de réputation. Je pense ce soir que c’était cela plutôt qu’une faute dangereuse ».
Une réputation qui rappelle des légendes du jeu, comme les anciens Pistons Rasheed Wallace et Dennis Rodman. Des grands habitués aussi des fautes, notamment techniques, le Sheed étant le recordman de fautes techniques récoltées en une saison : 41.
Draymond Green se dit inspiré par ces légendes et il indique que c’est « un honneur » d’être comparé à ces gars-là et d’être arbitrés de la même façon qu’eux.
Ceci dit, Draymond Green espère que cette faute sera réduite à au moins une faute flagrante 1 pour éviter de se voir attribuer deux points de pénalité. On rappelle qu’en Playoffs, vous pouvez être suspendus un ou deux matchs à partir de quatre points de pénalités accumulés.
Finalement, l’expulsion de Draymond Green n’a pas eu d’incidence car les Warriors se sont imposés dans le Tennessee. Mais attention à l’avenir pour Draymond qui va devoir se contrôler sous peine d’handicaper plus durement son équipe.
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