Après une saison en deçà des attentes, Chris Finch se montre critique et souhaite réorganiser l’attaque de Minnesota.
La première année du projet des Wolves n’a pas été à la hauteur des espérances. Dans The Athletic, Chris Finch se montre tout de même assez satisfait de la saison avec 42 victoires et le premier tour des playoffs face aux Denver Nuggets.
Je pense que, dans l’ensemble, ce fut un succès modéré. On aurait aimé, avec un groupe au complet, aller plus loin. Mais faire les playoffs une seconde année d’affilée, pour une franchise qui n’a pas vraiment connu les playoffs pendant vingt ans, c’est quelque chose dont on peut être fier. Il y a eu des moments dans la saison où on aurait pu craquer et lâcher prise, mais on ne l’a jamais fait.
Il ne faut pas oublier que la saison des Wolves a été bousculée, d’abord par l’adaptation compliquée de Rudy Gobert avec Karl-Anthony Towns et ensuite par les blessures à répétition. Ces points qui ont rendu la tâche difficile à Chris Finch pour construire un groupe en pleine émergence.
Je n’ai jamais été à l’aise avec notre attaque durant toute la saison. Je n’ai jamais eu l’impression de bien la maîtriser. Ça nous glissait entre les doigts parfois. Mais ceci étant dit, j’ai la sensation qu’on a trouvé des solutions.
L’arrivée de Rudy Gobert en a gêné plus d’un à Minnesota. Towns a s’est senti dérangé par le transfert et a changé sa préparation en plein été. Anthony Edwards a eu des difficultés à voir deux intérieurs en même temps sur le terrain et s’est montré sous un meilleur jour quand Karl-Anthony Towns s’est blessé durant plusieurs semaines.
On a essayé de trouver la bonne formule pendant la première partie de saison. On l’a vu, ça ne fonctionnait vraiment pas bien. Ensuite, Towns s’est blessé et tout a changé. Il est revenu et on s’est demandé comment on pouvait l’intégrer avec le moins de perturbations possible.
L’attaque des Wolves a souvent été basique, avec peu de mouvements et cela se fait ressentir au classement des meilleures attaques puisque la franchise a terminée à la 23e place. Le manque d’expérience et d’alchimie ont eut raison de l’équipe en playoffs, sans pour autant assombrir le futur du projet. Chris Finch a donc décidé que ce serait son principal changement pour préparer la saison prochaine.
Cela va demander plus d’attention sur les détails, sur le spacing, et peut-être aussi un peu plus de structure. On va devoir faire circuler la balle parmi les différents joueurs. Peut-être vais-je appeler plus de systèmes aussi. Je pense également qu’avec un training camp au complet et avec une période d’adaptation, on peut rétablir les choses naturellement. Comme entre Towns et Edwards par exemple.
La deuxième saison du projet des Minnesota Timberwolves sera scrutée de près et Chris Finch aura gros à jouer. À voir si le temps va permettre à la franchise de passer le cap et de s’approcher de leurs ambitions.
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