Bradley Beal : Que doit faire Washington ?
Les Wizards de Washington sont à l’épicentre d’un changement sismique potentiel avec Bradley Beal.
Le point focal de ce bouleversement ? Leur talisman, Bradley Beal. Selon un rapport de The Athletic, le front office des Wizards, désormais dirigé par Michael Winger et Will Dawkins, évalue les offres des Miami Heat et des Phoenix Suns pour leur ancien tireur All-Star.
La question sur toutes les lèvres : faut-il se préparer à l’inévitable et inaugurer une nouvelle ère à Washington ?
Bradley Beal, une pièce maîtresse de l’organisation des Wizards, est un scoreur éprouvé avec une moyenne impressionnante de 23,2 points par match la saison dernière. Bien qu’il soit sur le point d’entamer la deuxième année de son contrat de cinq ans d’une valeur maximale de 251 millions de dollars et qu’il ait la seule clause de non-échange de la ligue dans son contrat, le talent de Beal a suscité l’intérêt des puissances de la NBA susmentionnées.
Le Heat, avec les meneurs Kyle Lowry et Duncan Robinson sur la table, aux côtés des futurs choix de premier tour au repêchage, présente une perspective intéressante. Les Suns, en revanche, ont proposé des forfaits centrés sur le centre de 24 ans Deandre Ayton ou l’emblématique Chris Paul, couplé au vétéran Landry Shamet.
La clause de non-échange que Bradley Beal a négociée dans le cadre de son contrat l’été dernier présente un défi de taille. Cela lui donne le pouvoir d’opposer son veto à tout accord, lui permettant ainsi de déterminer sa prochaine destination. La préférence de Bradley Beal est claire – il veut gagner un titre.
Alors que les dirigeants des Wizards se débattent avec ces offres, ils doivent faire face à une question cruciale : « Quelle direction devrions-nous prendre pour la construction de la liste ? Que voulons-nous obtenir d’un échange Beal ? »
Pour des analystes comme Josh Robbins, les offres proposées semblent décevantes mais pas surprenantes. Ils soulignent la complexité d’échanger un joueur d’élite avec une clause de non-échange, associée aux immenses implications financières du contrat de Beal. Les Wizards sont dans une position délicate, coincés entre les préférences de Bradley Beal, l’impératif de reconstruction et un marché restreint en raison de la clause de non-échange.
Même ainsi, le scénario de trade Bradley Beal est une arme à double tranchant.
Alors que la proposition des Suns apporterait un centre jeune avec Ayton ou offrirait une flexibilité de plafond avec le package Paul / Shamet, l’accord avec Heat libérerait également de l’espace de plafond tout en fournissant un capital de draft. Cependant, étant donné que Washington ne peut échanger Beal qu’avec un concurrent, tout choix de premier tour entrant est susceptible de tomber en retard dans l’ordre.
David Aldridge quand à lui,considère les offres de Miami et de Phoenix comme des opportunités de discerner les valeurs de la nouvelle direction de Wizards. Si l’offre Paul / Shamet des Suns est acceptée, cela suggérerait un désir de dégager rapidement la future marge de plafond. D’un autre côté, accepter la proposition de Miami signifierait une intention de maximiser les rendements immédiats des choix de repêchage.
Aldridge présente un scénario alternatif où les Wizards pourraient assurer la liaison avec d’autres équipes telles qu’Oklahoma City, San Antonio ou Indiana, pour potentiellement élargir le trade de Bradley Beal et accumuler de futures premiers choix supplémentaires. Le trade élargi pourrait inclure des étoiles montantes comme Deni Avdija ou Corey Kispert, qui intéresseraient des équipes en transition comme le Thunder ou les Spurs.
Pourtant, la nouvelle direction des Wizards doit également s’attaquer à l’impact des accords potentiels sur la position future de l’équipe. Ayton ou Herro pourraient-ils garder les Wizards dans le milieu proverbial, ou cherchent-ils à échapper à ces limbes ? Les décisions entourant Kyle Kuzma et Kristaps Porziņģis compliquent davantage cette question.
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