Échangé à Phoenix après 11 ans à Washington, Bradley Beal a fait ses adieux aux fans des Wizards dans une lettre.
La page est définitivement tournée. Après onze années passées à Washington, Bradley Beal a dis au revoir aux fans des Wizards. Ce lundi, il s’est adressé une dernière fois à la communauté de Washington dans une lettre publiée dans The Player’s Tribune.
Drafté en 2012, Bradley Beal n’avait jamais connu une autre franchise autre que les Wizards. Il aura formé un duo avec John Wall pendant ses premières années, avant de devenir la tête d’affiche de la franchise suite au départ du meneur.
Ça n’a pas été facile d’écrire ça. J’ai passé onze années extraordinaires et c’est irréel de penser que mon séjour ici est arrivé à son terme. On passe plus d’une décennie quelque part, et cet endroit devient plus que l’équipe pour laquelle on joue. Ça devient une partie de soi. Je n’oublierai jamais le jour où les Wizards m’ont drafté, car c’était le jour de mon 19e anniversaire. Le 28 juin 2012 ! Je me souviens qu’en grandissant, mes frères et moi, on se demandait qui serait le premier à acheter à notre mère la maison de ses rêves. Et lorsque mon nom a été appelé en troisième position, on s’est tous embrassés, car on savait ce que ça signifiait. Ma famille a sacrifié beaucoup de ses rêves pour m’aider à poursuivre les miens… et si je vous parle de mon aventure à Washington, c’est parce que c’est là que tout commence. Les Wizards ont fait en sorte que ces rêves deviennent réalité. DC m’a fait confiance en me choisissant à la 3e place. C’est le genre de foi qu’on ne peut qu’essayer de rendre, et tout ce que je peux dire, c’est que j’ai fait de mon mieux. Que ce soit en tant que personne au sein de la communauté ou en tant que joueur sur le terrain. Je pense que lorsque John Wall et moi sommes arrivés ici, il n’y avait pas forcément tout cet engouement pour le basket à Washington. L’une des choses dont je suis le plus fier, c’est que nous avons réussi à jouer à un niveau qui a contribué à changer les choses. Entre notre succès et celui des Mystics, j’ai l’impression que nous avons apporté une toute nouvelle énergie à la ville.
Dans sa lettre, qu’il a intitulé « Dear D.C. », Bradley Beal a pris le temps de remercier toutes les personnes qui l’ont accompagnés durant son passage à Washington. Il a pris le soin de n’oublier personne, puis a aussi remercié les fans pour leur soutien.
C’est fou comme, le soir de la Draft, j’embrassais mes parents et mes frères, en tant que gamin de 19 ans sur le point de déménager à DC… et maintenant, je pars avec ma propre famille à presque 30 ans. J’apprécie énormément la vie que nous avons pu construire ici, et la façon dont tout le monde nous a traités en partant. J’ai été très fier d’être un franchise player et d’avoir noué cette relation avec la communauté. Mais je sais aussi qu’il s’agit d’un business. Et de ce point de vue, c’était le bon moment pour les deux parties.
Il a écrit un message pour ses futurs coéquipiers à Phoenix.
À tout le monde à Phoenix : je suis heureux de jouer pour vous tous et de faire partie des Suns. Il y a un truc que je réalise à propos de cette équipe, c’est que l’époque où mes fils portaient des maillots BEAL #3 est probablement révolue. Je suis presque sûr qu’ils vont demander le numéro 1 ou le numéro 35. Mais je suis prêt à assumer cet affront. Ce groupe a une chance d’être unique.
En conclusion, Bradley Beal a souhaité le meilleur pour son ancienne ville.
À tout le monde à D.C. : c’est doux-amer. Je n’aime pas la façon dont « au revoir » sonne, alors disons simplement « à plus tard ». (Nous avons encore 160 points à obtenir !! On ne sait jamais.) Paix, bénédictions et prospérité à la ville et aux fans. J’espère que vous me considérerez toujours comme l’un des vôtres.
Onze ans après ses débuts, Bradley Beal va désormais faire partie des concurrents pour le titre NBA dans l’Arizona.
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