À une époque où la force d’une équipe de NBA est souvent mesurée par la puissance de ses titulaires, les Celtics de Boston ont tranquillement construit un récit autour de la puissance de leur banc.
Malgré les départs importants pendant l’intersaison, les Celtics, sous l’œil vigilant de l’entraîneur Joe Mazzulla, ont réussi à maintenir une cohérence globale dans leur effectif. Chez les titulaires, l’arrivée de joueurs comme Kristaps Porzingis ou de Jrue Holiday a sans doute fait franchir un nouveau cap à cette équipe. les interrogations du début de saison se sont rapidement transformée en certitude et en victoire.
Mais souvent, la profondeur est vue comme un facteur déterminant pour une équipe pour gagner des titres. En playoffs, les rotations se resserrent et l’apport des second couteaux primordial pour maintenir un niveau de performance élevé.
Mais cette saison, Boston n’a que le 28è banc en terme de points par match de la ligue (au 25 mars). Les questions se posent donc sur la performance de cette deuxième unité et sa capacité à fournir le petit plus lorsque les titulaires sont au repos.
La foi inébranlable de Mazzulla dans sa deuxième unité a porté ses fruits, particulièrement évidente lors d’une série remarquable de neuf victoires consécutives. Cette série n’était pas juste une vitrine de la puissance du cinq de départ des Celtics mais un témoignage de la profondeur et de la polyvalence de leur banc.
« Cette équipe joue simplement son basket. Un basket Celtics. Ce jeu là peut donc compenser une quelconque faiblesse de la deuxième unité. De plus, depuis un ou deux mois, cette deuxième unité a réellement haussé son niveau de jeu et cela s’est aussi ressenti dans les séries de victoires. » affirme Cédric du compte X fan CelticsFans
Le départ de joueurs clés comme Grant Williams vers les Mavericks et l’échange impliquant Malcolm Brogdon et Robert Williams III ont soulevé des interrogations sur leur capacité à continuer de faire partie de l’élite de la conférence Est.
Un banc en progression
Des joueurs comme Payton Pritchard sont montés en puissance. Son entente avec Sam Hauser a été particulièrement efficace, contribuant de manière significative à la puissance de feu offensive de Boston.
Hauser, pour sa part, a été une véritable révélation, sa précision au-delà de l’arc forçant les équipes à s’adapter défensivement, créant ainsi plus d’espace et d’opportunités pour ses coéquipiers. Avec 17.8 points, 4.8 rebonds et 1,4 passes avec 56,25% à trois points, Hauser explose littéralement.
Al Horford et les nouveaux venus Luke Kornet, Xavier Tillman et Oshae Brissett ont également eu un impact significatif, en particulier en matière de défense et de rebond. Leurs contributions ont été cruciales dans les matchs où les titulaires n’étaient pas présents, ce qui prouve que le banc des Celtics n’est pas seulement un groupe de soutien, mais des co-stars à part entière.
Déjà assurés d’être la tête de série n°1 à l’Est, les Celtics peuvent à présent se projeter sur la suite.
À l’approche des playoffs, les projecteurs se braquent souvent sur les stars, le jeu ralentissant et chaque possession devenant plus critique. Les performances du banc en saison régulière sont prometteuses, mais les playoffs sont une autre paire de manches.
Le banc des Celtics a montré qu’il pouvait supporter le poids des attentes, mais la transposition de ce succès en séries éliminatoires sera le test ultime. La profondeur et la polyvalence du banc de Boston lui confèrent toutefois un avantage unique. Ils ont non seulement survécu à l’absence de leurs stars, mais ils ont contribué, ce qui laisse penser qu’ils pourraient bien avoir le bon mélange pour aller jusqu’au bout.
Credit Photo : Scott Taetsch-USA TODAY Sports
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