5 choses à retenir du Game 4 entre Boston et Golden State

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Les Golden State Warriors ont battu les  Boston Celtics dans le Game 4 de ces Finales (107-97). Un match serré jusqu’au bout qui permet aux Warriors de revenir à égalité 2-2 .

1- Stephen Curry roi du game 4

Stephen Curry est incertain avant ce match. Les Golden State Warriors pensent pouvoir compter sur lui malgré la grosse frayeur du match 3. Le joueur délivre un de ses meilleurs match en finales NBA.

Stephen Curry inscrit 43 points, son deuxième meilleur total en finale de sa carrière. Il a démontré tout son talent tout au long du Game 4. En effet, il a permis à Golden State de rester dans le match. Il a commencé le match tambour battant. Il est resté constant tout au long du match.

Son troisième quart temps est un modèle du genre. Alors que les Golden State Warriors ont l’habitude de faire la différence, il maintient son équipe au niveau des Celtics. C’est à ce moment-là que les équipes se rendent coup pour coup et où l’équipe qui mène au score change régulièrement.

Son adresse est diabolique. Il commence par un deux sur six à trois points pour finir le match à sept sur quatorze, soit le pourcentage de 50%. Il est victime de fautes à répétition non sifflées par un arbitrage différent des trois premiers matchs.

 

2- Le game 4, le match le plus serré jusqu’à présent des finales

Le début du match est à l’avantage de Boston malgré Stephen Curry. Le public craint un nouveau match à sens unique comme l’ont été les matchs précédents. Les Warriors restent dans le match et s’accrochent. Ils sont menés de cinq points à la pause. 

Comme souvent, lors de cette série, les Warriors connaissent un regain de réussite au tir en début de troisième quart-temps. Les Celtics, loin de subir le match, résistent tant bien que mal. Les Golden State Warriors passent devant. La dernière période est digne de ce que la NBA propose de mieux à tous les niveaux. 

Le jeu est ultra défensif, en atteste le total de 19 points seulement inscrit par les Boston Celtics dans ce game 4. Jusqu’à une minute trente de la fin du match, le match n’a pas choisi son vainqueur. Stephen Curry inscrit deux paniers à trois points décisifs. L’écart de dix points est anecdotique. 

Le score a changé de leader à onze reprises et il a été à égalité par dix fois. Golden State a changé des choses entre les game 3 et le game 4. 

 

3- Boston en difficulté face à la défense de Golden State

La surprise du début du match est la présence dans le cinq majeur de Otto Porter Jr. à la place de Kevon Looney. Steve Kerr, l’emblématique entraîneur des Warriors, n’a pas voulu de la presse pendant l’entraînement de veille de match, on comprend pourquoi.

Pour autant, cette tactique est un échec. Robert Williams et Al Horford sont dominateurs dans la raquette. Les Warriors décident de revenir à leur configuration initiale. Looney, peut être vexé de ne pas être dans le cinq, va se montrer intraitable dans la raquette des deux côtés du terrain. Il capte quatre rebonds offensif et sept défensifs pour un total de onze en 28 minutes de jeu.

Plus globalement, et là réside la surprise, les Golden State Warriors dominent le secteur des rebonds 55 contre 42 pour les Celtics. Le jeu est à l’opposé des trois premiers matchs, les Warriors dominent la raquette et les attaques placées quand Boston joue les contre-attaques.

La défense de Golden State a souffert à l’image de Draymond Green.

 

4- Draymond Green joue pour le collectif

Une nouvelle fois Draymond Green a plus pensé au public qu’à regarder le panier dans un premier temps de ce game 4. Il a inscrit deux points pour trois fautes commises. Il est à ce jour le seul joueur à compter plus de fautes que de points sur les quatre premiers matchs. 

Par contre, une fois concentré sur le jeu, il redevient le défenseur intraitable et le distributeur de ballons en attaque. Il souffre comme rarement en défense face aux assauts de Jayson TatumJaylen Brown et Marcus Smart. 

Sa polyvalence et son sens du jeu sont caractérisés par les quatre interceptions commises. Il est agréable de parler enfin du joueur par son jeu plutôt que par son attitude. 

Il n’a pas subi de fautes techniques et paradoxalement, c’est Steve Kerr, son entraîneur, qui a été à la limite de l’expulsion.

 

5- Les Golden State Warriors gagnent un match à l’extérieur dans une série de playoff  pour la 27ème fois de suite

Enfin, la statistiques n’est pas anecdotique, les Golden State Warriors sont entrés un peu plus dans l’histoire de la ligue. À ce jour, série en cours, ils ont gagné un match à l’extérieur à chacune de leurs 27 dernières séries de play-off.

Cela signifie que l’équipe est suffisamment solide mentalement pour faire abstraction de l’environnement parfois hostile, en atteste les chants honteux dont est victime Draymond Green lors des Game 3 et Game 4 à Boston. 

Vus d’Europe, ils peuvent sembler courants, mais aux Etats-Unis, ils sont contraires au règlement de la NBA et à la conception du sport.

Heureusement, le niveau de jeu de ce match a fait taire les insultes sans pour autant rogner sur l’ambiance fantastique du TD GARDEN, la salle des Boston Celtics.

Le Game 5 aura lieu à San Francisco et il confirmera ou non le fait que Boston n’a jamais perdu deux matchs de suite de playoff cette saison.

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