Les problèmes de vitesse de lancers de Clayton Kershaw soulignent les défis plus vastes des Dodgers à l’approche de la post-saison
Alors que la saison de baseball se rapproche de son apogée, les Dodgers de Los Angeles se retrouvent aux prises avec une série de défis, à la fois prévus et imprévus.
La baisse apparente de la vitesse de la balle rapide de Clayton Kershaw est au cœur de leurs préoccupations, mais en creusant un peu, il devient clair que les obstacles de l’équipe vont bien au-delà de la performance récente de leur as.
Les difficultés de Clayton Kershaw : Plus que des chiffres
La carrière illustre de Clayton Kershaw avec les Dodgers a été marquée par des moments de pur génie. Cependant, ses récentes sorties, en particulier contre les Marlins, ont fait sourciller.
Avec une moyenne de 88,4 mph, la deuxième plus basse de sa carrière, les fans et les experts se demandent si l’as n’est pas en train de perdre sa place sur le devant de la scène.
Pourtant, il est essentiel de voir plus loin que le pistolet radar. Le nœud du problème n’est pas seulement la diminution de la vélocité. Il s’agit du mystérieux problème d’épaule qui a conduit Kershaw sur la liste des blessés au début de l’été. Bien que l’organisation et Kershaw lui-même soient restés discrets sur les détails, l’impact sur ses performances est indéniable.
La déclaration de Kershaw après le match contre les Marlins était un aveu sincère :
« Je ne peux pas lancer comme je l’ai fait ce soir. Ce n’est pas bon ».
C’est le reflet non seulement d’un match, mais peut-être aussi des défis physiques plus vastes auxquels il est actuellement confronté.
Les Dodgers en quête de bras fiables pour le mois d’octobre
Avec la post-saison en vue, les Dodgers se retrouvent à naviguer dans un labyrinthe de décisions concernant leur équipe de lanceurs. Avec les récents événements concernant Julio Urías et les incertitudes entourant Kershaw, l’équipe a besoin d’options fiables.
De jeunes talents comme Bobby Miller se sont montrés prometteurs, et si le délai de rétablissement de Walker Buehler offre un peu d’espoir, miser sur lui seul est un pari. De plus, avec Dustin May, Tony Gonsolin et Lance Lynn qui sont tous confrontés à leurs problèmes respectifs, les Dodgers ont une montagne à gravir dans l’élaboration de la stratégie de leur équipe d’après-saison.
Andrew Friedman, président des opérations de baseball des Dodgers, a exprimé sa confiance dans la capacité d’adaptation de l’équipe.
« Nous sommes très confiants dans le fait que nous allons apporter des choses de grandes choses à la table », a-t-il fait remarquer.
Cependant, l’optimisme n’empêche pas la réalité : les Dodgers doivent se réinventer et se repenser s’ils espèrent avoir un impact significatif dans les séries éliminatoires.
Credit: Gary A. Vasquez-USA TODAY Sports
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