Preview MLB 2022 : National League Est

La saison de baseball va enfin commencer. The Free Agent vous propose sa preview MLB 2022 division par division jusqu’à l’Opening Day. En bonus, nous vous offrons les prévisions de la rédaction.

Atlanta Braves

La saison dernière : 88-73 (54,7% de victoires) 1er de division

Avec 88 victoires, personne ne voyait les Braves aller au bout l’an dernier. Avec les blessures de Mike Soroka et Ronald Acuna Jr., ils étaient pénalisés mais ils sont su se construire à la trade deadline. Les acquisitions de Eddie Rosario, Jorge Soler, Adam Duvall et Joc Pederson ont été décisives dans le succès d’Atlanta.

Ils ont donc remporté leur quatrième titre de division consécutif et ont du affronter les Brewers en division Series. Leur parcours en playoffs été incroyable tant ils ont dominés leurs adversaires. En effet, ils n’ont jamais eu à faire face à l’élimination et un joueur différent s’est illustré à chaque match et chaque série pour en faire une équipe dangereuse à tous les postes.

Après avoir sorti Milwaukee 3-1, ils étaient face aux champions en titre, les Los Angeles Dodgers. Derrière un Eddie Rosario élu MVP des Championship Series, ils ont réussi à les éliminer en six rencontres.

Place ensuite aux World Series, et une nouvelle fois Atlanta a battu les Houston Astros en six matches. C’est cette fois-ci Jorge Soler qui s’est illustré pour remporter le MVP et Freedie Freeman a enfin pu soulever le trophée tant recherché avec sa franchise de toujours avant de la quitter cet été.

Les mouvements

Les attentes

Il est toujours très compliqué d’enchaîner après un titre. La perte d’un joueur emblématique comme Freddie Freeman est toujours difficile à encaisser aussi. Mais l’effectif des Braves est encore jeune. Et Olson est un très bon remplaçant à la star.

L’alignement pourrait ressembler à ça :

1. Ozzie Albies , 2B
2. Matt Olson, 1B
3. Austin Riley , 3B
4. Marcell Ozuna , RF
5. Eddie Rosario , LF
6. Adam Duvall , FC
7. Alex Dickerson , DH
8. Dansby Swanson , SS
9. Travis d’Arnaud , C

On est pas très loin de l’équipe qui a été cherché le titre et Ronald Acuna devrait revenir fin mai. La rotation est -elle aussi très solide :

1. Max Fried , LHP
2. Charlie Morton , RHP
3. Ian Anderson , RHP
4. Huascar Ynoa , RHP
5. Tucker Davidson , LHP

Et là encore, on attend une retour prochain, celui de Mike Soroka. Après presqu’un an d’arrêt, retrouver son meilleur niveau n’est pas pour autant garanti pour le lanceur.

Chez les releveurs, l’ajout de plusieurs vétérans garantit une certaine fiabilité (Jansen, McHugh, et Kirby Yates qui lui aussi reviendra plus tard)

Toujours est-il que personne n’a réalisé le back-to-back depuis plus de 20 ans et qu’étant donné leur statut surprise l’an dernier, la confirmation serait déjà de remporter la division face à des adversaires qui se sont armés.

Les retours de blessures seront un facteur important et l’interrogation demeure sur leur capacité à performer assez vite. Ian Anderson devra surement lui aussi confirmer sa saison rookie car Charlie Morton est tout de même vieillissant.

Miami Marlins

La saison dernière : 67-95 (41,4% de victoires) 4ème de Division

Les Marlins n’ont pas réussi à confirmer la saison Covid où ils avaient enfin atteint les playoffs. En galère offensivement, ils ont tenté le coup Starling Marte qui s’est avéré un échec. Et celui-ci a même beaucoup performé avant son arrivée et après son départ.

Pas facile de comprendre ce phénomène alors que les jeunes joueurs de Miami doivent profiter du contexte pour se développer et que la franchise repose sur ce système. Il faut tout de même avouer que les blessures importantes ont émaillé la saison.

Sixto Sanchez en est l’exemple premier. Le lanceur a manqué une grande partie de la saison pour sa blessure à l’épaule. Par contre, Sandy Alcantara, Trevor Rogers et Pablo Lopez ont très bien assuré dans la rotation et peuvent constituer la plus grande satisfaction de la saison.

Les mouvements

Les Attentes

Miami a une des plus faibles masse salariale de la ligue. Mais comme son système de développement des jeunes prospects est un des meilleurs, cela semble logique. Il faudra maintenant essayer de progresser dans les résultats pour pouvoir conserver ceux-ci.

Le départ en fanfare de Derek Jeter, qui était GM et actionnaire, montre quelques dissensions au sein du board. Et pourtant, l’intersaison avait commencé de manière prometteuse avec les acquisitions de Jacob Stallings, solide receveur et Joey Wendle. Avisail Garcia est la plus grosse signature de l’intersaison et devra confirmer sa réussite l’an dernier chez les Brewers.

Avec le retour de Sixto Sanchez et l’éclosion attendue de Jesus Luzardo en plus des trois partants de l’an dernier, Miami possède une rotation prometteuse qui devra confirmer. L’arrivée du MVP des dernières World Series, Jorge Soler, constitue aussi une bonne acquisition pour les Marlins si celui-ci reste sur la même lancée.

Quoi qu’il en soit, les Marlins restent un outsider dans cette division comprenant le champion en titre et les Mets qui cassent la tirelire pour retrouver les sommets. Mais la présence de jeunes talents prometteurs, associée aux quelques arrivées, pourraient créer un cocktail très intéressant si tout le monde arrive à passer un palier.

Miami pourrait être une sacré surprise mais pourrait aussi devenir un adversaire redoutable. Dans le projet de la franchise, cette saison semble décisive pour valider les progrès aperçus.

New York Mets

Saison dernière : 77-85 (47,5% de victoires) 3ème de Division

C’était la première année de l’ère Steve Cohen. Et on ne peut pas dire que les résultats ont été au rendez-vous. La blessure de DeGrom qui n’a joué que 15 rencontres y a joué. Mais Francisco Lindor, qui avait signé un contrat XXL, n’a pas confirmé les attentes placés en lui.

Et pourtant, les Mets ont passé 103 jours en tête de la division, ce qui en a fait un record pour une équipe à moins de 50% de réussite. Et elle a été porté par Marcus Stroman dans la rotation et Pete Alonso dans le lineup. Tous les autres joueurs ont plus ou moins décus et ont lentement décliné pour finir à la 3ème place.

L’arrivée de Javier Baez au cœur de l’été s’est avéré catastrophique car le contexte des sifflets qui commençaient à tomber ne pouvaient plus redresser l’équipe. Steve Cohen s’est promis de tirer les leçons de ce premier échec.

Les mouvements

Les attentes

La deuxième année doit porter les Mets vers les sommets sous peine de voir un nouvel accident industriel. Et pour cela, Cohen a ouvert les cordons de la bourse. Max Scherzer en est le premier exemple avec ses 44 millions de $ l’année. Pour compenser le départ de Stroman, les Mets sont aussi aller chercher Chris Bassitt aux A’s.

La rotation semble très complète mais les joueurs présents l’an dernier devront faire preuve de constance. Et malheureusement, Jacob DeGrom est déjà blessé.

1. RHP Jacob deGrom
2. RHP Max Scherzer
3. RHP Chris Bassitt
4. RHP Taijuan Walker
5. RHP Carlos Carrasco

Concernant l’un des gros défauts de l’an dernier, la ligne de frappeurs a ainsi été renforcée. Starling Marte en est l’exemple le plus fort. Sa saison extraordinaire l’an dernier demande confirmation mais c’était l’un des agents libre le plus recherché.

Eduardo Escobar ou Mark Canha viennent aussi renforcer cet alignement qui aura tout de même besoin d’un Francisco Lindor retrouvé après la perte de Javier Baez.

1. RF Brandon Nimmo
2. CF Starling Marte
3. SS Francisco Lindor
4. 1B Pete Alonso
5. DH Robinson Canó
6. LF Mark Canha
7. 3B Eduardo Escobar
8. 2B Jeff McNeil
9. C James McCann

Concernant l’enclos, la stabilité de l’effectif des relayeurs est normale vu leurs bonnes prestations l’an dernier, surtout Aaron Loup. L’ajout d’Adam Ottavino vient tout de même apporter une plus-value.

La victoire dans la division est obligatoire pour les Mets cette année et à tout le moins, la présence en playoffs. L’argent n’achète pas tout mais il faudra justifier les dépenses de Cohen à un moment donné.

Philadeplhia Phillies

La saison dernière : 82-80 (50,6% de victoires) 2ème de Division

Les Phillies ont réussi l’an dernier leur bilan positif depuis 2011. Bryce Harper a fini MVP et Zack Wheeler 2ème au Cy Young. Mais Philadelphie ne s’est toujours pas qualifié pour les playoffs.

On pourrait mettre la faute sur les role players qui n’ont pas su élever un tant soit peu leur niveau pour dominer cette NL est. La fenêtre était bonne et avec l’évolution des adversaires, l’occasion pourrait mettre du temps à se représenter.

L’arrivée de Kyle Gibson au cours de la saison n’a pas donné le coup de boost attendu. Nola ne confirme toujours pas le talent entrevu et seul Ranger Suarez a su gagner sa place brillamment. Côté frappeurs, Didi Gregorius, Jean Segura, JT Realmuto, et Alec Bohm sont encore trop inconstants.

Il n’a pas manqué grand chose aux Phillies mais ils sont une nouvelle fois trop justes et voient encore leur saison se terminée prématurément.

Les mouvements

Les attentes

L’attention des Phillies s’est portée sur les frappeurs pendant l’intersaison. Nick Castellanos et Kyle Schwarber viennent donc soutenir Harper pour augmenter la réussite en attaque. Reste qu’il s’agit également de deux gros caractères et que l’alchimie devra être trouvée très vite.

1. Kyle Schwarber, LF
2. Nick Castellanos, DH
3. Bryce Harper, RF
4. J.T. Realmuto, C
5. Rhys Hoskins, 1B
6. Jean Segura, 2B
7. Didi Gregorius, SS
8. Alec Bohm, 3B
9. Odúbel Herrera, CF

Côté lanceurs, la stabilité reste de mise. Avec le même pool, Philadelphie compte sur une amélioration de ses partants au moins dans la continuité des performances.

1. RHP Zack Wheeler
2. RHP Aaron Nola
3. RHP Kyle Gibson
4. LHP Ranger Suárez
5. RHP Zach Eflin

Finalement, le bon coup des Phillies se situe sûrement dans le bullpen. L’historique point faible de l’équipe a enfin reçu des renforts de qualité. Jheurys Familia, Corey Knebel et Brad Hand auront un rôle très important à jouer pour maintenir leur équipe à flot.

L’association en défense sur le champ extérieur pose également question. Ce n’est pas la qualité première de Schwarber et Castellanos va devoir jouer à gauche, poste qu’il n’a jamais occupé. Pour une équipe parmi les plus faibles l’an dernier dans ce secteur, les questions restent entières.

Washington Nationals

La saison dernière : 65-97 (50,1% de victoires) 5ème de Division

C’était la saison de la reconstruction des Nationals. Pas spécialement ce qu’on attendait pour une équipe championne en 2019 mais les circonstances en ont fait ceci. Quelques blessures et l’inconstance ont poussé les Nats à lancer la reconstruction tout de suite avant la trade deadline.

Exit Brad Hand du côté des Blue Jays, Schwarber du côté des Red Sox, mais surtout Trea Turner et Max Scherzer du côté des Dodgers. La fin de saison se retrouve donc complètement en roue libre.

Mais il y a quand même la pépite Juan Soto qui a émerveillé tout l’année 2021. Il est le franchise player pour construire autour de lui et les Nats l’ont bien compris tout en n’oubliant pas de célébrer la fin de carrière de Mr. National Ryan Zimmerman.

Les mouvements

Les attentes

La grande question va être de pouvoir convaincre Juan Soto de resigner plus que les résultats cette année pour Washington. Et avec les seules arrivées notables de Nelson Cruz sur le déclin et de Sean Dollittle, les Nats n’ont pas réussi à attirer de gros poissons capables de convaincre Soto de rester.

Stephen Strasburg est attendu pour diriger une jeune escouade de lanceur mais même son retour à un haut niveau pose question. Josiah Gray, acquis dans le trade avec les Dodgers, apparaît comme le joueur d’avenir pour épauler Soto.

Les transferts de l’an dernier ont aussi permis d’obtenir Keibert Ruiz qui est également un prospect à fort potentiel. Robles et Kieboom pourraient aussi se développer très rapidement.

On l’a compris, les Nationals ont beaucoup de top prospects et l’on sait que la durée de développement peut être aléatoire. Si tout le monde évolue assez rapidement, Juan Soto pourrait vouloir rester. Sinon, ce sera des assets valorisés sur le marché des trades en juillet. Et il se peut que l’avenir de Washington à long terme se joue à ce moment-là.

Prédictions de l’équipe