MLB Division Series (2022) : quand les outsiders prennent le pouvoir

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MLB Division Series
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Cette soirée de vendredi des MLB Division Series, n’était pas celle des favoris avec les défaites des Yankees, Braves et Dodgers.

Les Astros ont du être content de ne pas jouer hier soir.

Aaron Judge continue son 0 pointé

Tout avait pourtant bien commencé pour les Yankees avec deux points inscrit tôt dans la rencontre face à un Shane Bieber qui semble défier le temps. Nestor Cortes a fait son travail habituel avec notamment une action magique dans la 4ème manche avec les bases pleines et deux retraits.

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Mais avec 4 retraits au bâton, Aaron Judge a de nouveau vécu une soirée cauchemardesque pourchassant chacune des balles qui lui ont été lancées. Les Guardians eux ont su revenir et gagner grâce notamment à un Emmanuel Clase intraitable hier soir.

Dans la 10ème manche Cleveland a pris les devants pour s’imposer finalement 4 à 2.

La série est désormais à égalité et Cleveland reçoit le match 3. Cette équipe n’a peur de rien et n’a aucune pression. Attention à ce genre d’équipe à qui tout semble réussir !

Les Phillies écrasent les champions en titre

Philadelphie n’a fait qu’une bouchée des Braves hier soir pour ce match 3 à la maison : score final 9 à 1.

Spencer Strider est l’un des lanceurs les plus attrayant et agréable à regarder du baseball en ce moment, avec une capacité à dominer d’une manière qui le distingue des lanceurs typiques mais hier soir, il n’était pas lui même. Bryce Harper, Kyle Schwarber et Rhys Hoskins ont tous répondu présent.

Ce bat flip restera sans doute dans les mémoire pour un joueur qui n’avait fait qu’accumuler de la frustration au fil du temps, lui le natif de Philly.

À présent, les Braves sont à un match de l’élimination et les Phillies d’une qualification en NLCS. Mais bien malin celui qui pourra donner le vainqueur de cette bataille aussi incertaine qu’excitante.

Élément de réponse ce soir.

Les lanceurs de San Diego font la loi

La aussi, les Padres ont pris une sérieuse option sur une qualification vers une NLCS que personne n’aurait osé imaginer. Pour la première fois depuis 1998 (oui, en 2020 il n’y avait pas de public pour assister à leur victoire) devant leur public, les Padres ont remporté un match de postseason.

Et hier soir, les Padres ont démontré que les matchs de playoffs sont une affaire de timing. Tony Gonsolin a été excellent toute la saison poru les Dodgers avant de n’être que l’ombre de lui-même cette nuit. De l’autre côté, Blake Snell et Harisson Bader ont répondu à l’appel de l’ambiance, la pression d’un match de NLDS.

Pour son premier départ en séries éliminatoires contre les Dodgers depuis qu’il a été tristement retiré au milieu du match 6 des World Series 2020 pour les Rays, Snell s’est clairement mis en valeur comme pour effacer ce mauvais souvenir. Sa balle rapide a atteint 98 mph lors de la première manche et tout le match est rester de cet acabit à partir de là.

La saison historique des Dodgers ne repose donc plus que sur un match. Celui de ce soir.

Mais il ne faut pas enterrer cette équipe trop vite. Ils étaient dans la même situation l’an dernier à ce même stade de la compétition et en 2020 lors des NLCS et en 2019 pour les NLDS et en 2018 pour les NLCS…

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