Arrivé pour être la pièce centrale d’une reconstruction des Rockies, Kris Bryant est loin désormais de cette promesse.
En 13 matchs cette saison, Kris Bryant ne frappe qu’à .149 avec 1 home run, des chiffres qui ne peuvent rien caché. Blessé au dos, Bryant n’est plus que l’ombre du joueur talentueux qu’il a été les années précédentes.
Avec 4 ans et 108 millions de dollars restant sur son contrat, il n’est plus la pièce centrale du projet des Rockies qui viennent de sweeper les Rangers.
Pourtant, il reste convaincu que son talent est encore présent et peut l’aider à revenir à un meilleur niveau malgré ses problèmes de dos persistants :
« Je sais que (mon talent) est toujours là. Il y a des signes avant-coureurs, et je suis impatient de jouer à nouveau. Je suis heureux de ma situation actuelle », a déclaré Bryant. « C’est la meilleure chose que j’ai ressentie depuis longtemps. »
Au cours de ses six saisons à Chicago, couvrant 833 matchs, sa WAR total (selon Baseball Reference) a atteint 27,7. En revanche, sur deux saisons et 135 matchs avec les Rockies, sa WAR est tombé à -0,9. Lors de son année de MVP en 2016, Bryant a atteint un record personnel avec 39 home run et une vitesse de sortie moyenne de 89,3 mph, selon Baseball Savant.
Cependant, la saison dernière, il a chuté à 10 home runs et une vitesse de sortie moyenne de 85,7 mph, en dessous de la moyenne de la ligue majeure de 88,5 mph.
Pour un joueur de sa trempe, une telle chute en frustrerait plus d’un. Pourtant, rien de tout cela ne se voit, même si cela le ronge de l’intérieur. Il continue de jouer son rôle de coéquipier dans le clubhouse :
« KB joue un rôle important dans le clubhouse », a déclaré Jones, « C’est quelqu’un à qui l’on peut parler dans n’importe quelle situation. Il a été au sommet et au bas de l’échelle. Pour un jeune joueur comme moi, avoir quelqu’un comme lui à ses côtés, pouvoir lui parler et lui demander son avis sur des situations de baseball, c’est énorme. »
C’est un véritable rôle de mentor dans lequel s’est glissé Kris Bryant.
Credit photo : Ron Chenoy-USA TODAY Sports
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