Joey Gallo lucide sur son passage à New-York

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L’arrivée de Andrew Benintendi précipite Joey Gallo vers la sortie et un autre uniforme dans les jours à venir. Après une seule année sous le maillot des Yankees, Joey Gallo reste lucide sur ses performances.

Ce passage décevant va le hanter pour le reste de sa vie :

« Chaque fois que je vois une casquette des Yankees, chaque fois que je vois un maillot des Yankees, c’est quelque chose que je vais devoir comprendre », a déclaré Gallo au Yankee Stadium jeudi. « Je n’ai pas bien joué en tant que Yankee. J’aurais aimé être à la hauteur. »

Arrivé il y a un an pour dynamiser une attaque moyenne des Yankees en compagnie d’Anthony Rizzo, Joey Gallo ne s’est pas révélé comme a pu le faire son camarade. Avec seulement .159/.282/.339 et 12 home runs cette saison, il est rapidement passé de titulaire à joueur de banc avec un bon de sortie.

En 139 matchs pour les Yankees au cours de la dernière année civile, Gallo a frappé à .159/.291/.368 pour un OPS de .660 en baisse significative par rapport au .833 d’OPS qu’il avait en sept ans avec les Rangers tout en frappant à  .211/ .336/.497 pour eux.

« Quand je vois mes chiffres, j’ai l’impression d’avoir mieux joué que ça », a déclaré Gallo. « Il y a mécaniquement quelques choses que je pense que j’aurais pu mieux surveiller. Le baseball est un jeu étrange. Vous pouvez faire quelque chose de légèrement mal, et au baseball, vous commencez à le faire tous les jours, et cela commence à devenir une habitude que vous ne remarquez pas. J’ai juste l’impression que quelque chose ici s’est détraqué. »

La pression new-yorkaise n’a sans doute pas aidé Gallo à se sentir à l’aise. Vos moindres faits et gestes sont scrutés et le droit à l’erreur n’est pas permis. Et dans une année à succès comme celle-ci, où Aaron Judge se montre aussi performant, vous pouvez rapidement être mis au banc, comme ce fût le cas pour Joey Gallo. Sa capacité à réaliser des contacts sur le balles lancées est largement en dessous de ce qu’un joueur de MLB moyen peut produire aujourd’hui.

New-York n’est pas l’endroit où la médiocrité est permise. Joey Gallo le sait, il n’était pas à la hauteur et a même paru submergé par le flot de critique à son encontre par moment.

« Je me sens mal », a déclaré Gallo. « C’est quelque chose avec lequel je vais vraiment devoir vivre pour le reste de ma vie. Ça va être dur. Je n’ai pas bien joué, je n’ai pas répondu aux attentes. Et c’est une pilule difficile à avaler. »

 

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