Alors que l’avenir de la prochaine saison reste flou, les votes pour désigner les futurs joueurs du temple de la renommée sont tombés. Le grand gagnant se nomme : David Ortiz.
David Ortiz : une figure emblématique des années 2000/2010
Le frappeur des Red Sox et des Twins a remporté la plus belle des distinctions la nuit dernière, en glanant une place au temple de la renommée de Cooperstown avec 77,9% de votes (75% étant nécessaire).
« Big Papi » a eu un impact saisissant au cours du début des années 2000, en remportant pour la première fois depuis 86 ans, les World Series avec les Red Sox. Au cours de sa carrière, David Ortiz a été élu sept fois « Silver Slugger », dix fois All-star, MVP des World Series (2013), trois titres avec Boston. Au niveau stat Ortiz a terminé sa carrière avec 541 Home-runs à 28,6% au bâton.
David Ortiz a commencé sa carrière en 1997 chez les Twins du Minnesota, avant de rejoindre les Red Sox en 2002. Il a décidé de tenter l’aventure dans le Massachussetts afin de côtoyer des joueurs de renoms tels que Pedro Martinez, Manny Ramirez ou encore Nomar Garciaparra.
« Ils comptaient tellement de grands joueurs. Je voulais apprendre à leur côté. »
Le dominicain a fait bien plus qu’apprendre, il s’est imposé comme une star au sein de la franchise historique de Boston. Son rôle, chez les Red Sox, était surtout de jouer en tant que frappeur désigné. Parmi tous ses passages au bâton, 88% furent en tant que frappeur désigné, ce qui représente plus que tous les autres joueurs ayant leurs noms gravés à Cooperstown.
Bien que son nom revînt avec insistance pour entrée au temple de la renommée, David Ortiz ne pensait pas que cela se réaliserait un jour.
« C’est quelque chose dont je n’avais jamais vraiment rêvé. J’étais conscient d’avoir du talent, mais ce qui m’importait, c’était de pouvoir contribuer chaque jour pour mon équipe. »
Barry Bonds et Roger Clemens ont laissé passer leurs dernières chances
Les grands perdants de ces votes sont : Roger Clemens (65,2%) et Barry Lamar Bonds (66%). Le premier a gagné sept fois le trophée « CY Young », quant au deuxième il est le numéro un de l’histoire de la MLB en nombres de circuits, et pourtant aucun des deux n’a récolté assez de voix pour être intronisé au Hall Of Fame.
Les électeurs n’ont pas oublié les soupçons qui pèsent autour de ces deux joueurs, dans une histoire d’utilisation de produits dopants. Il s’agissait de la dernière année d’éligibilité de Clemens et Bonds. Ils devront attendre que leurs cas soient étudiés par un comité, composé de seize membres du panthéon du baseball, afin de savoir s’ils pourront avoir leurs plaques à Cooperstown. Ce comité se réunira en décembre prochain pour trancher sur les joueurs ayant évolués entre 1988 et 2016, et qui pourront entrer eux aussi au panthéon du baseball.
Les réactions ne se sont pas faites attendre suite à ces résultats.
« Qui se soucie de la validation d’un tas d’écrivains obsolètes. La MLB a un état d’esprit préhistorique. Barry Bonds est un Hall Of Famer. Tous ceux qui sont allés sur le terrain et ont travaillé au sein de la grande ligue seraient d’accord… ainsi qu’une grande majorité de fan. »
« C’est aussi simple que ça, le gars avec le plus de Home-runs devrait être au musée qui existe pour raconter l’histoire du baseball. »
La première n’aura pas été la bonne pour Alex Rodriguez
L’ancienne star des Mariners et des Yankees est entré dans sa première année d’éligibilité, mais il n’aura reçu qu’un faible soutient des électeurs avec seulement 34,3% de votes. Malgré ses 696 home-runs, l’image d’A-Rod reste encore entaché par cette sombre histoire d’usage de produits interdits et de sa suspension par la ligue en 2014. Il faudra donc encore attendre pour l’ancien Yankee.
Le rendez-vous est donc pris pour David Ortiz afin de se voir introniser au temple de la renommée. Il sera accompagné de Buck O’Neil, Minnie Milnoso, Gil Hodges, Tony Olivia, Jim Kaat et Bud Fowler. Retenez la date : 24 juillet 2022.
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