La critique de Max Scherzer sur l’horloge d’échauffement de la MLB met en lumière l’inquiétude croissante
Alors que le rythme de jeu continue d’être un sujet brûlant dans la Major League Baseball (MLB), l’as des Mets de New York, Max Scherzer, est devenu un critique virulent de la nouvelle horloge d’échauffement de la MLB, affirmant qu’elle s’avère « frustrante » non seulement pour les joueurs mais aussi pour les arbitres.
Les critiques de Max Scherzer ont été mises en évidence lors de la victoire 4-2 des Mets sur les Phillies de Philadelphie au Citi Field jeudi. Pendant le match, Max Scherzer, un vétéran chevronné et trois fois vainqueur de Cy Young, s’est retrouvé en désaccord avec l’arbitre du marbre Tripp Gibson sur la suffisance de son temps d’échauffement.
Selon les règlements actuels, les lanceurs ont deux minutes et un maximum de huit lancers entre les demi-manches pour s’échauffer. Cependant, en raison du fait que le receveur des Mets Francisco Alvarez était le dernier frappeur de la manche précédente, Scherzer s’est retrouvé lésé sur sa routine habituelle.
« Pourquoi les arbitres ne peuvent-ils pas avoir le pouvoir discrétionnaire dans cette situation d’autoriser huit lancers d’échauffement normaux? » a demandé Max Scherzer.
Sa frustration reflète les préoccupations croissantes concernant la règle strictement chronométrée qui peut exercer une pression excessive sur les routines des joueurs et la capacité des arbitres à s’adapter aux situations de jeu en temps réel.
Avant la saison 2023, les arbitres avaient la possibilité d’ajuster le temps d’échauffement des lanceurs. Pourtant, cette discrétion a été balayée dans la quête d’accélération du rythme de jeu. Malgré l’objectif bien intentionné, l’application de cette règle semble causer plus de consternation que de clarté.
La critique de Scherzer met en lumière un effet secondaire involontaire des changements de règles : le fardeau qu’ils imposent aux arbitres. Gibson, a-t-il dit, comprenait ses préoccupations, mais était paralysé par la nécessité d’appliquer la règle. Il a exhorté Max Scherzer à utiliser sa plate-forme pour plaider en faveur d’un changement.
Cet incident souligne une question cruciale : sommes-nous en train de sacrifier le rythme « normal » du jeu et d’exercer une pression excessive sur les joueurs et les arbitres dans la poursuite de la vitesse ?
Morgan Sword, vice-président exécutif de la MLB pour les opérations de baseball, a défendu la règle, affirmant qu’elle avait amélioré le rythme du jeu. Mais il convient de se demander si cette rigidité est finalement bénéfique pour le jeu.
Max Scherzer, qui croyait initialement que la règle donnerait un avantage aux lanceurs, semble maintenant repenser sa position. Même après avoir livré une performance impressionnante jeudi – sept manches lancées, un point accordé sur cinq coups sûrs, neuf retraits au bâton et un seul but sur balles – Scherzer s’est concentré sur le problème plus large.
Cet incident ne concerne pas la frustration d’un joueur ; cela met en évidence une préoccupation plus large à laquelle la MLB devra répondre. Bien que l’horloge de hauteur ait peut-être accéléré le rythme du jeu, il est également clair qu’elle a ajouté une ride inattendue au jeu.
La question demeure : la MLB peut-elle trouver un équilibre entre accélérer le jeu et préserver les routines séculaires et la discrétion de ses arbitres ?
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